Part 27: petit à petit ...

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Une confession ayant entraîné un total renversement.
Un mari troublé et impuissant face au malheur de sa bien aimée. Depuis que sa femme lui a révélé son passé, Abdel se sentait misérable de s'être emporté de la sorte. Il se sentait petit et incapable face aux malheurs passés qu'eut subi sa tendre. Il ne pouvait se résumer à l'idée de savoir qu'une femme aussi belle et déterminée que sa Layla eut enduré tant de choses.

Comment pouvait-on deviner ?
Comment de part un regard sur ce beau visage innocent, marquant un sourire radieux à chaque instant, un nez africain précédé par des yeux pétillants qui séduisent la terre entière et ses lèvres si pulpeuses remerciant l'Afrique de ses ressources établies sur sa personne qu'elle ait eu endurer autant?

Non il ne pouvait guère savoir. C'était au dessus de lui. Layla était l'une de ses femmes qui savaient cacher parfaitement leurs émotions et sentiments peu importe les circonstances, trop repliés sur leur personne d'où son énorme défaut qui engendre la non communication.

Décevant, hallucinant et écoeurant.Nous vivons dans une société mesquine et cruelle fermant les yeux sur des gravités qui doivent être punis par n'importe quel moyen. Pensez et analysez.
Comment un homme saint d'esprit pourrait-il se permettre de satisfaire sa libido sur une petite fille qui pourrait être la sienne ? Ou comment un parent , mieux un père peut-il se permettre d'abuser de sa fille ? Ces gens devraient être punis voire même castrés suite à cet acte plus que barbare, ignoble et répugnant.

Abdel regardait sa femme ,nerveuse, qui avait la tête baissée en se tripotant les doigts. Il n'avait plus la tête à travailler. Il se leva après mûre réflexion pour sortir de son bureau sous le regard inquiet de celle-ci. Il revint une poignée de minutes après lui tendant une main sans mot qu'elle prit sans hésitation.

Étrange comme comportement ? Non pas du tout.  Comment agiriez vous si c'était votre position ?
Réponses ...

Abdel se dirigea vers le bureau de son meilleur ami pour l'informer de son départ . Babacar devrait prendre la révèle vu qu'il avait un léger contretemps . Ce dernier ne manqua pas de les taquiner avant de leur permettre de se retirer.

Colère, énervement ou même plus , il l'éprouvait. Non pas envers sa femme mais envers cet homme et envers lui même. S'il avait eu Gora en face de lui il l'aurait massacré tellement qu'il avait la haine . Comment un homme d'âge mûre ayant une femme qui pouvait satisfaire tous ses besoins libidineux a t'il pu faire cela? Il n'arrivait pas à comprendre, c'était en partie incompréhensible, soit il était malade , soit il était malade.

Arrivés chez eux, il s'empressa de mettre son équipement après la prière de midi pour aller se réfugier pendant des heures dans la salle de sport où il arrivait à se défouler sur son gros sac de boxe qu'il a failli éclater de par ses coups . Depuis adolescent, Abdel se réfugiait toujours dans la boxe quand il se sentait mal. Cette brutalité qu'il exerce sur ces gros sacs sableux l'avait continuellement permis de se détendre . Lorsqu'il vivait au pays de l'oncle Sam, il participait en douce à des tournois illégaux rien que pour se défouler et extraire toute frustration qu'il éprouvait malgré les coups qu'il recevait cependant il en devint plus fort et plus performant faisant même trembler ses adversaires à l'entente de son surnom où devrait on dire son « nom » Ryan.
Perdant le repère suite à la mort de ses parents adoptifs, la violence et la boxe furent ses seuls refuges.

Abdel n'en ressortit que pour faire sa prière de l'après-midi et y retourna jusqu'au soir où il se décida enfin de sortir car sa femme était venue le chercher avec un visage complètement peiné . Il était mal et elle aussi . Layla avait peur de la réaction de son mari d'où son silence depuis tout ce temps et voilà que monsieur n'ouvrait pas la bouche depuis sa confession et se permettait de se réfugier dans le sport, la boxe.
Elle se sentait coupable du mal être qu'elle a causé mais c'était un mal nécessaire car elle lui devait la vérité.

Farce ou Coup du destinDonde viven las historias. Descúbrelo ahora