Le Ninja de l'Autre Monde

Chapitre 5 : L'Affrontement

Mifune voulait donc que je le rejoigne, seulement il avait oublié de me dire où est-ce que je devais le retrouver, enfin c'est ce que je pensais. En retournant la feuille, je découvris qu'il y avait autre chose d'écrit. Pour faire bref, il avait un nouveau dojo au village de la pluie et c'est donc là-bas que j'allais devoir le rejoindre. Le voyage allait être un peu long, parce que je devais prendre le bateau jusqu'au pays du feu et traverser entièrement ce dernier. Rien que de penser à ce long voyage qui m'attendait, j'étais déjà fatigué et démotivé. Et puis, avant d'arriver chez Mifune, j'avais quelque chose à régler avec l'autre transformiste de l'Akatsuki. Maintenant j'étais sur d'une chose, je pouvais le battre sans aucun problème. J'avais tellement changé depuis mon départ de Konoha, j'avais pris plusieurs centimètres, et beaucoup de masse musculaire. Mes cheveux à l'époque mi-longs tombaient maintenant entre mes omoplates et le milieu de mon dos. Je ne ressemblais plus à un enfant comme avant, j'avais l'apparence d'un homme. Je n'avais d'ailleurs pas changé qu'au niveau du physique mais aussi au niveau mental et état d'esprit. J'avais beaucoup mûri, je ne me comportais plus comme un gosse surexcité, j'étais bien plus calme et plus réfléchi, la solitude et la méditation avaient de très bons effets sur ma personne.

Pour l'instant, l'heure des au revoirs était arrivée. Je saluais donc Kasai et Uindo les remerciant pour l'entraînement et m'avoir accordé un peu de leur temps chaque jour. Eux me disaient que c'était un honneur de m'avoir aidé, et me répétait en boucle que j'étais destiné à faire de grandes choses dans l'avenir. Ces deux personnages étaient très attachants, je reviendrais les voir ici un jour, pour sur. Après ces au revoirs chargés d'émotions, je pris la route en direction du port où j'étais arrivé il y a de cela environ un an. Je pris donc le bateau objet de tous mes tourments, heureusement pour arriver au pays du feu il y avait beaucoup moins de trajet. Après avoir vomi une bonne centaine de fois, je pouvais enfin poser le pied à terre. Je m'empressais de remercier le capitaine par politesse pour vite pouvoir quitter cet instrument de torture.

Je prenais la route en direction de Konoha, pensant que le membre de l'Akatsuki ne serait certainement pas loin. Et au moins, je pourrais passer faire une petite surprise à mes amis. Je connaissais plus ou moins les environ et ça faisait du bien d'avancer sans me demander si j'étais perdu ou non. Je marchais d'un pas lent et léger, regardant partout autour de moi si la personne que je recherchais n'était pas dans le coin. Mais rien n'avait l'air bizarre, et personne ne semblait traîner dans les environs... Tout était très calme comme d'habitude, et Konoha se rapprochait petit à petit, j'allais donc bientôt arriver à destination. J'accélérais le pas pour arriver plus rapidement, commençant à voir mon village natal se dessiner au loin. Rentrer quelques temps au bercail me ferait le plus grand bien. Mais alors que j'étais sur le point d'arriver, je fus stoppé par trois kunaïs qui tombèrent à mes pieds.

- Tu te montres enfin...

- Alors mon petit, tu penses être de taille pour résister au grand Sakkaku ?

- Aussi sur que t'as un nom pourri.

- Huhu... Profites de pouvoir faire l'insolent, ça ne va pas durer...

Je le regardais avec un grand sourire ainsi qu'un air supérieur. Je tentais de le provoquer pour qu'il s'énerver et perde ses moyens, j'étais certain que son ego serait touché et qu'il foncerait tête baissée sur moi. Et c'est exactement ce qu'il venait de faire, après avoir dit que je faisais l'insolent, il tenta de me donner un coup de poing. D'une seule main je stoppais celui-ci, chargeant du chakra dans la main avec laquelle je l'avais stoppé afin de brûler cette dernière. Ensuite, je lui plaçais un grand coup de pied dans le torse pour le projet un peu plus loin. J'attendais de voir ce qu'il ferait en se relevant, les bras croisés. Il se releva donc, me lançant une pluie de shuriken chargés d'électricité. Contrairement à de que je pensais, l'électricité se rejoignis de manière à en former une boule géante. Sans perdre un instant, je composais quelques signes de main avant de placer mon index et mon pouce en cercle devant la bouche. Je pris une grande inspiration, et lorsque je soufflais le tout, une boule de feu géante se forma.