Chapitre 17

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Maël était finalement retourné au lycée depuis quelques jours. Il avait retrouvé avec joie ses amis qui lui avaient posé dix milles questions sur les raisons de son absence et de son silence. Leurs discussions et leurs blagues lui avaient beaucoup manqué. Malheureusement, il n'avait pas revu Anas... Il avait passé ses pauses à scruter les alentours, en vain : il était introuvable.

Vers quinze heures, à la fin des cours, Maël salua ses amis et prit le chemin pour rentrer chez lui. Avec Eliott, ils avaient rapidement trouvé un appartement. Ils avaient dû demander au père du meilleur ami d'Eliott de se porter garant, ce qui n'avait pas posé de problème. Leur nouveau logement n'était pas immense, mais il était au moins assez grand pour eux deux.

Maël sursauta et manqua de crier quand une main se posa sur son épaule. Il se retourna vivement et fut soulagé de voir Anas. Il n'attendit pas plus longtemps et se jeta dans ses bras. Son cœur battait tellement fort dans sa poitrine. Il se sentait revivre !


- Tu m'as manqué... souffla Anas en serrant fortement Maël dans ses bras. Deux semaines sans toi, c'est invivable...


Ils mirent fin à leur étreinte. Maël ne l'embrassa pas, encore trop peu habitué à sortir avec un garçon pour le faire dans la rue. Néanmoins, il l'entraîna à sa suite, un sourire aux lèvres.

Arrivé à l'appartement, Maël vérifia qu'Eliott était absent, avant de se jeter sur les lèvres d'Anas. Leur baiser devint rapidement passionné et leurs mains partirent à la découverte du corps de l'autre. Anas tira sur la taille de Maël pour le porter. Ce dernier enroula ses jambes autour du bassin de son petit ami.

Ils prirent la direction de la chambre de Maël. Anas l'allongea sur le lit et caressa tendrement son visage. Leurs lèvres étaient gonflées et leurs yeux pétillaient. Anas trouvait Maël magnifique. Et celui-ci se sentait enfin prêt à passer un cap important. Il avait mis les choses aux claires et Eliott avait raison : ceux qui l'aimaient pour qui il était vraiment seraient toujours là pour lui.


- Je veux le faire avec toi...


Après plusieurs mois de relation, Maël et Anas consumèrent enfin leur amour. Rien n'avait été plus beau entre eux que ce moment de pur plaisir chargé de sentiments. Ils s'aimaient et rien ni personne ne pourrait aller contre cela.

Pendant leur union, la croix de Maël n'avait cessé de refléter la lumière tamisée. Comme le signe que deux personnes du même sexe avaient le droit au bonheur, de la même manière qu'un homme et une femme.

Quand Maël s'endormit, bercé par la respiration apaisante d'Anas, il ne s'était jamais senti autant à sa place. Il était nu, sale, transpirant et collé à son petit ami, mais il était heureux plus que n'importe qui sur Terre.    

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