Chapitre 25 : Lucas

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Chapitre 25 : Lucas

        Cela fait maintenant plus d’une heure et demie que je l’attends dans le restaurant. Suite aux nombreux coups de fil à essayer de la contacter, qui n’aboutit à rien. Je fini mon énième verre de jus de fruit, avant de quitter les lieux en payant mes consommations  au préalable.

        Partant vers la station de métro la plus proche afin de rentrer chez moi au plus vite, en vue de  pouvoir oublier ce moment d’humiliation qu’Amélia m’a infligé, devant les serveurs ainsi que le reste des personnes présentes dans la salle ! Je me sens tout bonnement idiot d’avoir espéré revenir en arrière, pendant notre court moment de bonheur.

        Alors que je m’appétais à rentrer dans le métro, mon cellulaire se met à retentir. Consultant le nom de l’appel rentrant, que je ne connais pas, j’hésite à répondre avant dans conclure de laisser sonner. Si c’est important l’individu laissera un message.

        Quelques instants plus tard, lorsque je me trouvé actuellement dans la ram, mon portable émet un bip me signalant, un appel manquer ainsi qu’un message vocal. Je lance ma messagerie : « Vous avez reçu un message aujourd’hui à 13h16. Bonjour monsieur Dubois, je suis Rose Martin, l’amie d’Amélia. Je voulais vous prévenir qu’elle a eu un accident de la route, en fin de matinée. Elle a été transporté aux urgences de l’hôpital "Necker". Mais vous… elle est… deux mois… » Je n’ai pas réussi à entendre la fin du message à cause des cris d’un bambin à trois pas de moi.

        Comme suite à ce message, je me sens anéanti ai encore, je trouve, ce mot beaucoup trop faible comparait à la douleur qui reine en maître dans mon être. C’est comme si mon cœur venait de s’ouvrir en deux avants de commencer à s’enflammer d’un seul coup, puis commence à se transformer en cendres. Perdant l’équilibre dans le wagon suite aux turbulences mais aussi à cause de la nouvelle, je me retrouve projeté au sol avant que plusieurs personnes m’aident à me remettre sur pied.

        Les portes s’entrouvrent, me laissant descendre en titubant, toujours choquer que la femme que j’aime de tout mon cœur se trouve en ce moment dans un lit d’hôpital. Il faut absolument que j’aille la voir. Allant sur Internet avec mon phone, afin de savoir quelle ligne je dois prendre pour me déposer à l’hôpital. La tâche se relève plus difficiles à cause de mes mains qui tremblent insensiblement, une fois arrivées à obtenir les informations nécessaires, je peux relever que j’étais dans la bonne ligne par contre pas dans le bon sens. Marchant le plus rapidement tolérer par mes jambes vaillantes, tout en rangeant mon cellulaire au fond d’une de mes poches de manteau. J’atteins en moins de trois minutes le bon sens pour m’y rendre au plus vite.

        Je me sens coupable d’avoir pensé un seul instant, qu’elle m’avait posé un lapin alors qu’elle est dans je ne sais quel état en ce moment même… Puis ce métro met trois plombes pour arriver, je suis vraiment sur les nerfs mais aussi angoisser de savoir comment elle va.

        Arrivant enfin à la station la plus proche du dispensaire, je sors le plus rapidement possible sans prêter attention aux gens qui m’entourent, tout ce qui compte pour moi à cet instant, c’est de la voir !

        Je mens aux personnes qui s’occupent de l’accueil, en leur affirmant que j’étais son cousin, afin de récupérer les renseignements adéquats. A quelques pas de la salle d’attente, l’angoisse commence à augmenter en pique, néanmoins je dois m’aventurer dans la pièce moyennant à des réponses à toutes mes questions. Pénétrant dans l’entre où se trouve sûrement sa famille laquelle ne me connaît point. Je me sens projeté en quelques secondes contre une surface froide et dur, le mur, relevant les yeux vers l’individu qui a haussé me touché. Je rencontre son regard d’un bleu sombre avant de comprendre que cette personne n’est d’autres que le paternel d’Amélia.

« COMMENT HAUSSES-TU DE METTRE UN PIED ICI, CONNA.. ?! TU N’AS PAS DÉJÀ FAIT ASSEZ DE DÉGÂTS COMME ÇA ?!!! DÉGAGE DE NOTRE VIE, AVANT QUE JE NE RUINE A NÉANT TA VIE !!! me hurle-t-il dessus alors qu’on ne sait jamais vue avant aujourd’hui. Ce mec est dérangé ma parole.

—     Mais put.. ! Qu’est qui vous prend, bon sang ? On ne se connaît même pas, bord.. !!! lui cris-je en colère contre ce mec qui est de la même famille qu’Amélia, ma femme. Je sais, elle ne l’est pas, mais pour moi elle l’est et y restera jusqu’à la fin de mes jours.

—     LE PÉDOPHILE QUE VOUS ÊTES A MIT MA PRINCESSE ENCEINTE !!! MAIS IL FAUT AUSSI QU’ELLE SE TROUVE DANS LE COMA !!! VOILA CE QUI ME PREND, CONNA.. !!!

—     QUOI !!! Non, ce n’est pas possible ! Amélia m’a confirmé qu’elle prenait la pilule !

—     Vous avouez avoir eu une relation sexuelle avec ma fille alors qu’elle est encore mineure, mais en plus elle est votre élève ! espèce de sal. !!! Vous allez le regretter !!! me dit-il en me cognant plus fort contre le mur avant de donner une droite dans la mâchoire. »

        Je comprends mieux pourquoi Amélia voulait me voir maintenant, elle voulait sûrement m’annoncer que je vais être père dans quelque temps. En fait, je ne sais même pas si je vais l’être encore ou pas, elle a sûrement perdu l’enfant. Je devrais être soulagé par cette possibilité, moi qui ne voulais jamais l’être, il y a encore quelques mois, mais je ressens plutôt une grande tristesse me submerger. Il faut à tout prix que je sache, si oui, ou non, je vais être père. Mais aussi je veux savoir comment va ma bien-aimée, puis savoir quand elle va se réveiller.

        Décidant d’avoir les réponses à mes questions, je fais un pacte avec son père, qui accepte avec beaucoup de ressentiment. S’il répond à mes questions, je répondrai aux siennes.

« Vous savez dans combien de temps Amélia se réveillera-t-elle ? Et si notre enfant s’en est tiré ? lui demandais-je en le regardant droit dans les yeux qui ont commencé à redevenir plus clairs.

—     Non, nous ne savons pas quand elle va reprendre connaissance. Pour ce qui est du bébé…, ils nous ont dit qu’il est un miraculé, il n’a pour l’instant aucune séquelle de l’accident… »

        Je t’en supplie, ma chérie réveille-toi ! Je t’aime !

« Maintenant à vous de répondre à mes questions. Pourquoi elle ? Vous vous rendez compte quand même que c’est l’une de vos élèves, monsieur Dubois ? Qui plus ait est toujours mineure !

—     Oui, je sais très bien, je n’aurais pas dû la toucher, mais c’était plus fort que moi ! Je l’aime, monsieur, lui répondais-je en baissant les yeux gêner de dévoiler mes sentiments comme cela.

—     Alors, il faudra faire un choix, soit ma fille, ou soit votre carrière ? Sinon, je me ferai un plaisir de réduire en cendres les deux voire bientôt les trois, si cette enfant vient à naître.

—     Je préfère mille fois être avec ma nouvelle famille, plutôt qu’un travail que je ne pourrais trouver ailleurs, lui répondais-je spontanément. »

Note de l'auteur : N'oublier pas de m'envoyer vos sujétions de couverture par e-mail avant dimanche. Le gagnant sera récompenser par un cadeau surprise !!!

J'espère que vous avez aimé ce chapitre ? Laisser moi vos avis =) 

Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant