G O U T T E S

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𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 deux aimants qui se repoussent, elle reculait devant mes pas qui s'approchaient

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𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 deux aimants qui se repoussent, elle reculait devant mes pas qui s'approchaient. Avant de se justifier, elle devait me dire quelque chose.


On se retrouvait rapidement dans le rez de chaussée qui observait nos expressions figées par les éclairs qui tranchaient la pièce.

Alors que les gens se réfugiaient dans le hall, Ueno s'engouffrait dans la colère de l'extérieur qui n'arrivait plus à s'exprimer.

Malgré son handicap qui la suivait, son charisme atteignait son apogée. Cette brise violente sur mon visage, c'était son lyrisme à elle.

— Regarde.

Sa voix surfait sur cet air trop abondant pour se lier à mon coeur.

— Regarde à quel point j'étouffe.

Je retenais mon souffle.

— Pourtant, j'essaye de vivre du mieux que je peux.

—Qu'est ce que t'insinues? Je répondais, agacé.

— J'insinue que tu dois te relever.

— À quoi veux-tu que je m'accroche pour me lever? Ma détresse se déchirait dans ma poitrine.

— À tout, n'importe quoi.

— Et toi, tu te rattaches à quoi? Regarde où on est Ueno! Arrêtes de me reprocher des choses et assume tes propres problèmes!

Ça lui faisait mal.

— Tu veux que j'assume ma maladie? Elle rétorquait, la voix tremblante, c'est ça que tu veux?

Je serrais les poings.

— Ueno Matsuo est faible, elle balançait amèrement.

Tu mens.

— Ueno Matsuo s'efface du tableau, c'est drôle n'est ce pas?

— Elle ne s'effacera pas du tableau si ses doigts utilisent de l'indélébile, je serrais les dents. Ueno Matsuo est seulement une voleuse.

Elle sursautait sous mon ton mauvais. Les étoiles qu'elle avait constamment dans les yeux s'étaient éteinte. La lumière avait disparue, complètement.

— Tu voles tout ce que tu trouves sans aucun scrupule, tu ne préviens jamais. Pourquoi tu ne m'as pas prévenu, moi? La fin de ma phrase se retenait dans ma gorge.

Elle mordait sa lèvre inférieure en demandant aux larmes de ne pas quitter ses yeux. La fine chemise d'hôpital qui recouvrait sa peau frêle semblait aussi faible qu'elle l'avait décrit. J'explosais dans la tempête de mon amertume en même temps que celle de la météo.

— T'es une putain d'égoïste! Ma main rejoignait mes cheveux pour les rendre aussi désordonnés que ma vie.

La mélancolie se déchirait dans les traits de son visage, plus je parlais et plus des morceaux de son amour jonchaient le sol.

ueno Where stories live. Discover now