F O I

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Le soleil n'avait pas encore lavé son visage que mon torse nu se mesurait à la neige

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Le soleil n'avait pas encore lavé son visage que mon torse nu se mesurait à la neige. Ueno était dure avec moi mais l'était avec elle même également. Seule sa brassière et un pantalon la protégeait des degrés négatifs.


— Retrouver sa masse musculaire c'est plus dur une fois qu'on la perdue.

Mon souffle embrasait le sol glacé, des pompes pendant la nuit avec Ueno dans cette tenue était le dessin le plus bizarre qu'elle pouvait retranscrire.

— Je comprends toujours pas pourquoi on doit faire ça maintenant, surtout avec ce temps, je disais difficilement en avalant ma salive.

— Arrête de bouger quelques secondes, je dois terminer tes épaules.

— Et dire que c'est mon anniversaire.

— T'as dit que tu ne l'aimais pas, elle rappelait debout sur un ton jovial.

— C'est pas une raison pour me torturer.

Sa pureté penchait la tête pour pouvoir me regarder, l'innocence d'une enfant qui danse dans les pupilles.

— J'ai une surprise pour toi.

— Tu vas me jeter d'un bâtiment, c'est ça?

— Presque.

Son pied frappait dans la neige pour m'agresser de fraîcheur, je tombais sur le côté, l'écume du défis dans la bouche.

— Tu veux jouer?

— Sans façon.

Mes commissures s'étiraient pour laisser passer un sourire de crâneur. L'épingle de mon regard perçait son aura joyeuse qui chantonnait une berceuse japonaise.

Le manque de sommeil perlait sous le tissus de ma peau. Ma tête glissait de ma main sur laquelle elle était appuyée et je sursautais sous la moquerie de son rire qui remplaçait aussitôt la chanson. Elle se mit en position pour me détailler âme et sensation, laissant un flot de cheveux brillants couler sur ses épaules.

— Même musclé tu restes adorable.

Les joues en cendres, j'époussetais aussitôt mon short de sport et me levais chercher un sweat qui traînait sur mon sac. Prenant ma décision, je tendais mon vêtement à son espièglerie. 

— Mets ça, je vais te montrer comment je vis.

Elle l'attrapait d'un air entendu, prête à visiter mon quotidien.

**

— Maman y'a une fille dans le salon!

Un tic nerveux secouait ma paupière.

— Avec Rin!

ueno Where stories live. Discover now