A butterfly with a bird-[HS]

HARRY : Chapitre 4 partie A.

HARRY : Chapitre 4 partie A.

Ma peau commençait à me picoter.

Mes yeux se plissaient pour admirer l'horizon.

Des frissons parcouraient mon corps.

Le soleil me procurait une sensation d'extase et de satisfaction intense.

J'aimais lézarder tout en contemplant le paysage.

Rien ne pouvait parasiter mon bonheur à part Dean. Il criait mon nom depuis l'autre bout de l'appartement. Je n'avais pas envie de me lever. Je n'eus pas à le faire.

-Tu ne peux pas répondre quand on t'appel ! Cela fait 10 minutes que je crie ton prénom.

Il était énervé, comme à son habitude.

-N'exagérons rien. Qu'est ce qui t'arrives ?

-Ton téléphone sonne, je ne supporte plus cette sonnerie alors fait moi plaisir et décroche.

Il fit voltiger l'appareil et je l'attrapais en plein vol manquant de le faire tomber sur le béton. Je lui lançais un regard noir et me concentrais sur mon écran.

2 appels manqués de ma mère.

1 appel manqué de mon père.

1 message de Gemma, ma soeur.

Et pour finir 1 message inconnu.

J'ouvris d'abord celui de l'inconnu et constatais que c'était l'agence immobilière, j'avais un rendez-vous dans une heure. Il y avait eu un désistement.

J'étais paniqué de la revoir.

Agis en adulte Harry, pour une fois soit courageux. M'encourageais-je.

J'attrapais mon trousseau de clé, une pochette à rabat contenant mes papiers et m'élançais sur le chemin près à affronter toute éventualité, enfin presque.

*

J'étais dans la hall de l'agence, attendant sur un fauteuil inconfortable.

Mon cerveau n'arrêtait pas de me proposer des scénarios plus qu'improbable pour cet entretien.

J'espérais que tout ne volerait pas en éclats. Je voulais sauver le peu qu'ils nous restaient, même si je n'étais pas sûr de ce qu'il pouvait rester.

Le bruit de l'aiguille tournant dans l'horloge, me stressait, il était trop régulier.

Les tapotements des touches sur les claviers, m'insuportait, ils étaient trop monotones.

Les personnes s'arrêtant pour contempler les pancartes des maisons, m'exaspérer, ils me fixaient comme une bête de foire.

Je commençais à perdre patience, pris d'angoisse et de vague de chaleurs.

Je me levais pour partir, je n'en pouvais plus après tout je trouverais bien une autre maison aussi belle.

J'allais franchir les deux portes battantes, quand je l'entendis prononcer mon nom avec sa voix cristalline.

-Monsieur Styles ?

Je me figeais. Le son de ses talons claquant contre le parquet se dirigeaient vers moi, je n'avais qu'une envie disparaître. J'allais l'ignorer et m'en allais, il devait me rester environ quinze secondes avant qu'elle n'arrive à ma hauteur.

-Excusez moi, monsieur Styles ?

Je sentis sa main se poser sur mon épaule. Ce fut comme une décharge électrique, mon coeur battait à tout rompre contre ma cage thoracique, j'avais peur qu'elle l'entende. Je me retournais.

-Vous n'êtes pas Ana. Dis-je choqué et soulagé à la fois.

-Je suis Iza. Se présenta-t-elle. Ma collègue m'a confié votre dossier.

Elle souriait et elle était belle.

Elle avait une taille de guêpe, ses cheveux tombaient jusqu'aux creux de ses reins, dévoilant un fessier qui pourrait faire tourner la tête de plus d'un homme, mais ce n'était pas Ana.

-Ce fut un plaisir d'avoir pu faire affaire avec vous monsieur Styles. Profitez bien dans votre nouvelle maison.

Elle allait partir mais je l'interpellais. Elle se retourna étonnée.

J'étais anxieux à l'idée de lui demander ça, mais c'était la meilleure des solutions. Je me frottais la nuque pour me donner un peu plus de vivacité et fis quelques pas dans sa direction. Elle recula.

-Monsieur Styles, je ne suis pas un coeur à prendre.

Je n'avais encore rien prononcé, et je ne pus m'empêcher un petit rire moqueur.

-Sans vouloir vous offenser, je ne suis pas intéresser par vous.

-Oh. Je suis vraiment désolé, je n'avais pas saisi. Pardon, vous aviez une question par rapport à la maison ?

Ses pommettes avaient prient une tête de rouge. Elle était mal à l'aise.

-Non pas vraiment. Je souhaitais vous demander les coordonnées de votre collègue.

-Ana ?

Je hochais la tête en guise de réponse.

-Vous savez monsieur, je n'ai pas le droit de vous confier ce genre d'informations. Je vais aller me renseigner auprès d'elle pour savoir si elle est d'accord avec ça. Si vous avez un peu de chance peut-être qu'elle vous trouvera charmant.

-Non ce n'est pas la peine, ne la dérangez pas pour si peu.

Elle semblait confuse mais n'en fit rien, elle me salua et retourna dans son bureau.

Je venais de me défiler.

Pathétique, j'étais pathétique.

Elle me manquait.

Je souffrais de son absence.

Je soufflais, j'étais réduit à l'attendre toute une vie si il le fallait. 

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Coucou tout le monde ! :) 

Comment allez-vous ? J'espère que vos examens se sont bien déroulés. 

Alors que pensez-vous de ce chapitre ? 

Harry est son obsession pour Ana, que pensez-vous qu'il s'est passé entre eux ? 

En espérant que votre lecture est été agréable, on se retrouve bientôt ! 

Bisous. :D