Chapitre 18: Rétablissement

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Après avoir rassuré ma mère sur ma santé et qu'elle a eue la confirmation par mon père que la plaie cicatrice bien, le calme est revenu. Je suis restée avec eux parler de mes entraînements et du bureau. Ma mère m'a expliquée comment se passaient les réunions pour les associations du lycée d' Atlis. Mon père lui m'a expliqué leur planning de leur prochain voyage en Égypte et des informations qu'il a eue grâce à ses anciens collègues. Mon frère est rentré du lycée vers dix-huit heures, il a été très heureux de finir les cours et d'avoir un autre public pour parler de son groupe d'amis  et de ses professeurs.

La semaine qui a suivi n'a pas été trépidante, j'ai pu à nouveau rentrer dans l'agence sans craindre de me faire raccompagné par une escorte chez moi. Les  entraînements avec Nanso ne se sont pas exactement passés comme je l'avais imaginé.  Malgré la guérison complète de ma blessure, au lieu de pratiquer des combats contre un réel adversaire  comme Isheer, j'ai dû me contenter du sac de frappe, du tapis de course et des divers appareils de musculations.  Tous ces équipements sont à la pointe de ce que l'on peut trouver sur le marché cependant je préfère le face à face pour me préparer  aux missions.

Mon samedi matin, a commencé par un appel de Géralt pour un entretien avec différents collaborateurs pour parler d'un ancien criminel que j'ai ramené à l'agence il y a six mois, c'était un ancien hacker ayant volé des millions sur les comptes de différentes banques du pays. De ce que j'ai compris de la part de mon patron, il a finalement livré toutes les informations qu'il détenait et son cas va être jugé par les membres haut placer de l'agence, pour savoir dans quel lieu de réclusion il sera envoyé. L'agence possède de multiples prisons un peu partout dans le pays, une surveillance de la plus haute technologie y est installée et des agents sur entraîné sont aussi présents pour veiller sur l'impossibilité de fuite des détenus. Les agents de terrain sont peu souvent demandés à être présents lors de la prise de décision, pour les cibles qu'ils ont ramenées, mais il arrive que Géralt comme aujourd'hui requière ma présence.

La salle de réunion placée un étage en dessous de celui de Géralt est une salle de neuf mètres carrés, les verres teintés donnant une vue impressionnante sur Mahnattan. Cinq des personnes les plus importantes de l'agence était présente dans la même pièce assise autour d'une table de verre de deux mètres. Jeanne et Carl est l'un des meilleurs binômes en ce qui concernait l'interrogatoire. Je ne suis pas certaine que toutes les méthodes utilisées sont toutes a fait légal, cependant ils arrivent toujours à obtenir des résultats incroyables. Ces deux trentenaires sont assis en face d'Hector un homme avoisinant les quarante ans, sa silhouette fine et de taille moyenne permet affirmer sans problème qu'il est un bureaucrate. C'est lui qui s'occupe de répartir les différents criminels dans le meilleur établissement en fonction de leur crime, sa gravité, leurs réseaux et leurs résultats au test de leur quotient intellectuel et de leur quotient émotionneI. Un travail ardu que je suis bien contente de ne pas pratiquer. A la droite d'Hector, une femme d'à peu près le même âge, Helène s'occupe des finances de l'agence. En bout de table pour président cette réunion Géralt est installé et me sourit en me voyant, après de rapides salutations à chaque personne présente, je m'assis à gauche d'Hector et écoute la discussion débuter.

Durant cette réunion j'ai reçu un message d'Isheer qui m'indiquait l'heure à laquelle nous nous retrouvions pour le repas. Aussitôt la réunion finie, j'avais eu le temps de dire au revoir à tout le monde et je me précipitais vers ma voiture. J'avais trente minutes pour rentrer chez moi, me changer, sortir George, passer acheter des fleurs et me rendre à l'appartement des deux métamorphes. J'avais beau être rapide cela était juste.

Plantée devant la porte de l'appartement de mon collègue je regardais ma montre midi pile, j'avais réussi à tout faire dans les temps mais j'angoissais. Je ne compris pas vraiment pourquoi je restais là sans esquisser le moindre geste devant cette porte que j'ai si souvent vu la semaine précédente. Je m'étais déjà retrouvé dans des situations où ma vie était sur la corde raide,eu un pistolet sur la tempe, été suspendu la tête en bas avec un couteau dans l'estomac, ou encore avoir été dans une maison sur le point d'exploser. Dans aucune de ces situations je n'ai stressé car j'y suis préparé, je suis même née avec des gènes me permettant d'être toujours prête à sauver ma vie. Cet instinct de survie dépasse le début de stress qui pourrait m'envahir, à la place mes automatismes de défense sont activés et je ne fais que laisser mon fauve prendre le dessus. 

La TraqueuseWhere stories live. Discover now