CHAPTER SIXTEEN-PLEASE-

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On viens de rentrer à l'appartement, je suis morte, j'ai pas dormis dans l'avion, j'en peut plus, j'ai juste envie de faire une seule chose: dormir.
Nous sommes à table, nous parlons de tout et de rien, de mon petit retour en France, de la cérémonie, je ma petite performances, de ce qu'a fait Kelly durant sa garde, d'un peut de tout quoi.
On finit par se lever pour débarrasser la table puis on se dit bonne nuit et on part se coucher.

*Ellipse jusqu'aux cours*

Aujourd'hui je reprend les cours. Je suis devant le lycée en attendant Michelle. Elle fini par arriver et nous allons directement en cours.
Nous parlons un peut, nous nous faisons un peut remarquer par le prof mais ce n'est pas très grave.

C'est enfin la fin du cours, mais il en reste encore 5... je suis dans les couloirs avec Michelle quand tout à coup on attend des coups de feux juste derrière nous. Je me retourne et je regarde ce qu'il se passe. Je vois un groupe de 3 personne avec des fusils à la main, ça c'est pas bon... je me retourne alors vers Michelle et je lui dis de courir mais, problème, elle est au sol, elle vient de se faire tirer dessus. Je la prend alors par les bras et je commence à la tirer jusqu'à arriver à couvert. Je suis "caché" dans une salle, j'entends des gens crier. Je vois tout à coup la porte s'ouvrir brutalement puis se refermer aussi sec: un petit groupe de 5 jeunes viennent de rentrer dans la salle. Je vais vers eux et leurs fait signe de ne pas faire de bruits. Je ferme la porte à clé et j'éteins la lumière qu'ils avaient allumé en rentrant. Je me retourne alors vers Michelle et je vois qu'elle est inconsciente. Je prend alors ses signes vitaux et j'inspecte brièvement sa blessure. Ça saigne beaucoup et ce n'est franchement pas très beau... j'essaye de lui faire un garrot mais ce n'est pas facile.
On entend alors des coups de feux, et je fait donc signes aux autres de venir vers moi et de se mettre à terre.
Ils viennent juste de passer devant la porte, ils n'ont même pas essayé d'entrer dedans et tant mieux. Je prend alors mon téléphone et j'essaye de composer le numéro de Jay, il me l'avait donné un jour après l'escalade pour je ne sais trop quoi d'ailleurs. Il y a une, deux, trois sonneries puis:
-Halo?
-Salut Jay, c'est Gab, dis moi, tu savais qu'il y a actuellement une fusillade au lycée ?
-Comment ça une fusillade?! *je l'entend alors dire à ses collègues " les gars, y'a une fusillade au Morgan Park Academy".
Puis il reprend:
-Tu es où?
-J'y suis... je suis dans la salle 35 au troisième étage.
-Est-ce que tu es avec quelqu'un ?
-Oui, mon amie Michelle, elle est blessée et 5 autres élèves.
-Tu peux me donner les noms s'il te plaît?
-Oui, Ohama Michelle, Scott Adam, Evans Tommy, Riviera Anthony, Barnes Jeannette et Ortiz Helena.
-Tres bien, merci, restez bien à l'abris, on va venir vous chercher.
-Ok...Attends Jay! Je fais quoi avec Michelle? Elle est blessée et perd beaucoup de sang.
-Maintien une pression sur sa blessure. Je te laisse.
C'est sur ces mots qu'il raccrochait.

Ça doit faire 30 minutes que l'on est coincé dans cette salle. On entend des coups de feux des fois, ça fait peur... je ne sais pas quoi faire. J'ai envie de sortir pour aller aider des gens mais Jay m'a dit de ne pas sortir de la salle... mais il va bien falloir que je le fasse un jours ou l'autre...

J'avais chargé plus tôt à un des garçons de vérifier de temps en temps la blessure de Michelle, et moi, je cherchais une issue. À part les fenêtres je ne voyais rien d'autre. Mais le problème était que nous étions au troisième étage et il était donc impossible de passer par là.

-Gab! Ça resaigne me dit Tommy Evans.
-J'arrive lui répondis-je
Je me mis donc à courir vers eux. J'arrivais vers elle et examina brièvement sa blessure. Bien que je ne mis connaisse absolument pas, je voyais très que ce n'était pas la forme. Elle avait beaucoup de mal à respirer et ça n'arrêtait pas de saigner. Je pris donc la décision d'appeler Connor, lui seul pouvait m'aider. Certes je risquais de nous faire repérer mais une vie était en jeu. Il fallait également qu'il me réponde, sinon, j'étais dans la merde, clairement. Je pris alors mon téléphone et composa le numéro de celui-ci. Une sonnerie, deux, trois, quatre, cinq, toujours pas de réponse...

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BURNS OF LIFEWhere stories live. Discover now