Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.

Chapitre 32

Point de vue Eden :

J'ouvre la porte menant à notre chambre, cette dernière est vide. Aucune trace de Tayler.

Je traverse la pièce et me jette littéralement sur le lit. Je ferme les yeux pour réfléchir à ce qui s'est passé. J'ai tué trois hommes, trois russes. Et cela ne me fais rien.

Je n'éprouve aucun regrets, aucune pitié, rien. Peut-être que je devrais ? J'en ai aucune idée.

Je tourne la tête et rouvre les yeux, je remarque alors une feuille sur la table de nuit, qui n'était pas là quand je suis partie.

Je me redresse puis prends la feuille dans la main et lis ce qui est inscrit dessus.

Je suis parti car tu m'as dit que tu avais besoin d'air.
Je suis à salle de sport en face de l'hôtel si tu veux me trouver.

Sache que quoi qu'il arrive, je t'attendrais. Tu es la femme de ma vie et je t'aime comme un fou.

Mais maintenant que tu sais qui je suis réellement, je comprendrais si tu ne veux plus de moi.

Mais en tout cas, je t'aime depuis et pour toujours. Et rien ne changera jamais ça.

Je t'aime princesse.

Tayler.

Une larme solitaire coule le long de ma joue. Je ne sais pas comment réagir encore une fois.

Je pars dans la salle de bain en gardant la lettre collée contre ma poitrine.

Je pose cette dernière sur le coin de l'évier puis commence à me déshabiller pour aller prendre ma douche.

Je remarque alors que la manche de mon T-shirt est plein de sang. Je l'enlève et découvre une magnifique plaie au niveau de mon épaule. Il ne manquait plus que ça.

Je file sous la douche et en profite pour nettoyer ma blessure. Vu sa netteté, je pense que c'est l'abrutit au couteau qui m'a fait ça.

Je coupe l'eau puis m'habille d'une brassière de sport, de leggings et d'un sweat noir à Tayler. Ce dernier est dix fois trop grand pour moi, ce qui me fait rire.

Je relève ma manche puis applique des compresses et un bandage sur ma blessure.

Je prends mon téléphone et mes écouteurs, que j'enfonce dans mes oreilles puis part en direction de la salle de sport.

Point de vue Tayler :

Je frappe sur le sac de riz jusqu'à ne plus en pouvoir. Je frappe de colère, de tristesse et d'angoisse.

Je suis en colère contre moi même pour avoir menti à Eden, je suis triste et angoissé car j'ai tellement peur de la perdre. Je sais pertinemment que je ne m'en remettrai pas si je la perdais.

Tout à l'heure, j'ai dû prendre sur moi pour ne pas lui courir après. C'est pour ça que je suis ici, pour me changer les idées.

Je frappe tellement fort que le sac se fragilise peu à peu. Je frappe un dernier coup puis la toile se déchire et le riz tombe en avalanche sur le sol.

Le responsable de la salle vient vers moi presque en courant et semble furieux. Je ne fais pas attention à lui et marche en direction du ring.

Je repère mon futur adversaire puis lui fait signe. Le gars beaucoup plus baraqué que moi me comprend et monte sur le ring à son tour.

L'arbitre siffle....c'est parti.

Point de vue Eden :

J'ouvre la lourde porte en fer de la salle. Cette pièce sent la sueur et le sac de frappe.