Chapitre 39

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Point de vue Eden :

Un homme me jette dans ce qui ressemble à une cellule.

- Et la galanterie tu connais?! Criai-je.

L'homme ne me réponds pas, je m'assieds en tailleur au milieu de la pièce et commence à observer autour de moi, comme à chaque fois que l'on m'enferme quelque part.

Deux caméras de vidéosurveillance, un micro et une chaise en métal.... Rien de fameux.

J'espère juste que Tayler a trouvé ma mallette. J'espère qu'il m'aime comme je l'aime, même si au fond, je suis heureuse de m'être sacrifiée à sa place. Je peux me dire sue Tayler est sain et sauf à l'heure qu'il est.

Je compte les minutes et les heures qui passent, ça semble durer une éternité. Pourquoi ils ne me tuent pas tous de suite? Ça m'évitera d'attendre pour rien.

Je me lève et regarde la caméra.

- Dis moi l'espèce de débile, tu compte me faire attendre encore longtemps ou sa ce passe comment?! Parce que j'ai faim moi?! Tue moi maintenant, au moins tu allégera la souffrance de mon estomac!

Aucune réponse.

- Et es-ce qu'il y a quelqu'un ici qui aurait au moins un QI supérieur à celui d'un moignon ou pas?! Parce que c'est pas que je m'ennuie mais quand même !

Toujours pas de réponse.

- Laissez tomber, parce que mis à part les mots pipi et caca, vous ne savez pas dire grand chose !

Je tourne des talons et pars m'asseoir sur le siège de métal. J'ai toujours les mains attachés dans le dos, ce qui est un peu contraignant.

Je vois la poignée de la porte s'ouvrir puis l'affreux visage de Tad.

- Salur ma jolie, avant de te tuer j'aimerais te soutirer quelques informations.

- Lesquelles si je peux me permettre ?

- Je voudrais savoir les identités exactes de tous les membres des Dark Angels que tu connais.

- Plutôt crever. Crachais-je.

- C'est curieux.... Mais j'espérais que tu allais dire ça.

Cet enfoiré se décalé de la porte avec son habituel sourire sadique et y laisse entrer un homme avec le crâne rasé et un débardeur beaucoup trop petit pour lui.

- Si je peux me permettre, le style c'est pas ça du tout.

Crâne d'œuf me regarde méchamment et je crois que si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, je serai actuellement un tas de cendres.

- Je vais me la faire elle.... Jure-t-il en s'approchant dangereusement de moi.

Il ne m'intimide pas et je reste assise sur ma chaise comme si de rien étais. Il ne sais sûrement pas qui je suis, et donc ne sais pas de quoi je suis capable. Et vu son accent Russe, c'esg encore un des petits Toutous de mon père. Tous aussi stupides les uns que les autres.

Il approche son visage a quelques centimètres du mien et je peux sentir son haleine répugnante.

- Si ça ne te dérange pas, j'aimerai que tu réponde à mes questions sinon tu ne sais pas ce que je suis capable de te faire. Me menace-t-il.

Et en plus il croit me faire peur.

- Si ça ne te dérange pas, j'aimerais que tu ailles te laver les dents, parce que ton haleine de chacal à deux centimètres de mon nez, non merci. Répliquais-je sur le même ton que lui.

Il devient rouge de colère et sans que je comprenne pourquoi, il me gifle.

- C'est tout ce que tu as dans le ventre demandai-je.

Son visage est à présent semblable à un piment, ou à une tomate, ou peut-être un poivron. Stop Eden, tu t'égares là.

Je pense qu'avec cet imbécile, m'évader vas s'avérer plus facile. Il faut que je le provoque. Alors je lui affiche mon plus beau sourire.

- Nan, sérieux, c'est vraiment tout ?

Et là, j'avoue que je ne m'y attendais pas, il me plante un couteau dans le cuisse.

Ça fait un mal de chien et je prends sur moi pour ne pas hurler de douleurs. Je sens des goutes de sueur perler sur mon front. Tout ça ne me dit rien qui vaille.

- Alors ma jolie? ça fait quoi de te sentir impuissante face à ça? Tu ne l'avais pas vu venir.

Je fais abstraction à la douleur et reprend mon plan là où je l'avais arrêté.

- Et toi? Ça fait quoi de te sentir impuissant même avec du viagra ?

Il approche encore plus son visage du mien, erreur.

J'en profite pour cogner mon front contre le sien, le crâne d'œuf tombe au sol dans un bruit sourd.

Je me mets debout sur la chaise et saute en passant mes mains dessous mes pieds.

Mes mains qui étaient auparavant dans mon dos sont à présent devant moi.

Je m'avance de quelques pas puis donne un bon coup dans les parties de l'abrutis.

- Sale pute, grogne -t-il.

Je ne me fais pas prier et donne un bo' coup de pieds dans sa nuque.

Un "crack" se fait entendre. Et un débile de moins sur terre ! Un!

Je prends le couteau qu'il a utilisé pour me transpercer la cuisse et m'en sert pour découper les liens autour de mes poignets.

Une fois libre, je regarde la caméra et fais un grand "coucou" avec mes mains.

Que le spectacle commence .....

.... À suivre ;)

Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant