Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.

Chapitre 48

Point de vue Eden :

Adam est vivant, mon frère est vivant, je n'arrive toujours pas à y croire.

La seule question que je me pose en ce moment c'est : qui m'a envoyé cette photo, et surtout pourquoi ?

Je me laisse bercer par les bras doux et réconfortants de Tayler.

Je lève ma tête vers ce dernier qui me regarde avec tristesse, je dirai même de la pitié. Mais je ne veux pas de sa pitié.

- Il faut que je le retrouve, murmurais-je.

- Eden...., souffle - t-il.

- Il m'a sauvé la vie, et c'est mon frère, il s'est sacrifié  pour moi.

Je me redresse brusquement et me mets à faire les cents pas tandis que Tayler est toujours assis par terre.

- Eden....

- Imagine s'il est encore sous l'influence de mon père, dis-je en me passant la main dans le cheveux, il faut sue je le retrouve...

Mes poumons me brûlent et ma respiration devient saccadée. J'ai de plus en plus de mal à respirer. J'ai l'impression de suffoquer.

Tayler comprend ma détresse, passe son bras autour de ma taille pour me soutenir et m'emmène dans le jardin.

- Calme toi Eden,... respire, me murmure - t -il.

***

Une fois ma crise passée, on s'est tous les deux allongés dans l'herbe, le regard vers le ciel bleu. Tayler m'a pris la main et joue avec mes doigts.

- Tu penses qu'il se souvient de moi? Demandais-je en tournant la tête vers Tayler.

- Tu es sa sœur, donc il se souviens forcément de toi...

- Mais imagine on lui a fait perdre la mémoire....

- Eden.... Rigole -t-il, tu crois vraiment que l'on peut t'oublier ? Toi?

C'est vrai qu'il a raison sur ce point là. Tayler tourne sa tête vers moi. Nos visages ne sont plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre.

- Raconte moi Eden, je ne sais qu'une partie de ton histoire et je me pose des tas de questions sur l'autre partie...

Je tourne ma tête vers le ciel et ferme les yeux, laissant le soleil effleurer ma peau pâle.

Le silence pesant entre nous me met mal à l'aise, et je sens que Tayler l'est également.

Je sais que dans tous les cas je vais devoir finir par tout lui dire un jour ou l'autre..... Autant se jeter à l'eau.

Je prends une grande gorgée d'air et ouvre enfin la bouche.

- Mon frère et moi étions très proches, il était mon pilier, mon repère, expliquai-je, il avait beau avoir un an de plus que moi, tout le monde nous considérait comme des jumeaux.

Je souris rien que par le fait d'y repenser. Je marque une pause puis reprends.

- Comme tu le sais, mon père est Victor Stanlev, le chef de la Mafia Russe, c'est lui qui m'a initié au combat. A l'âge de cinq ans, je savais déjà utiliser une arme à feu. .... Au lieu de jouer à la poupée comme toute les filles de mon âge, moi j'apprenais à me battre, à torturer un ennemi, à lancer des couteaux,.... Ça a gâché toute mon enfance.

Je sens une larme couler sur ma joue, je poursuis sans y faire attention.

- J'ai grandi enfermée dans le repère de la mafia, ce que mon père appelait "notre base". Les enfants étaient regroupés par groupes d'âge, et mon père et les autres adultes de la mafia les formaient, nous formaient à être de bon petits soldats. ..... Le problème, c'est que je n'en faisait qu'a ma tête et n'écoutaient jamais personne, ...sauf mon frère...., je devenais trop forte, je suis devenue la meilleure dans tous les domaines, notamment les combats, le lancer de couteaux et la maitrise du fusil de sniper.....

Je tourne la tête vers Tayler qui me regarde perplexe, et je pense avoir deviné la question qu'il se pose et qui le  tracasse autant.

- Et avant que tu ne me pose la question, oui, c'est moi qui ai tiré et tué les gars qui voulaient te tuer en Russie.... C'est moi la personne que tu appelait " le sniper qui t'a sauvé la vie"....

.... A suivre ;)