Chapitre 71

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Point de vue Eden :

Assise dans l'un des coin du caveau où je suis détenue par je-ne-sais-qui, j'établis la liste de toutes les solutions possible pour pouvoir exécuter mon plan ( relativement simple ):

Étape 1 :m'enfuir d'ici avec les documents et les photos,
Étape 2: trouver mon père,
Étape 3 ( la plus importante ) :le tuer,
Étape 4 : dissoudre la mafia Russe avec l'aide des papiers trouvés dans le caveau sans fenêtre.
Étape 5 : trouver mon frère,
Étape 6 : rentrer à la maison et reprendre ma vie tranquille avec Tayler, Adam et mes amis.

Mais aucunes des idées qui me permettent de réaliser ne serait-ce que l'étape 1 n'est envisageable.

Avoir pensé a Lucie tout à l'heure n'a fait qu'amplifier la rage et la haine que je ressentais envers mon père.

Il faut qu'il crève, c'est tout ce que j'ai a dire.

Je cale ma tête contre le mur froid et essaye de me réchauffer en repliant mes jambes contre moi.

Je ferme les yeux et m'apprête doucement à m'endormir mais un bruit m'en empêche: le bruit d'une clé dans la serrure de la porte.

Je me relève instantanément mais regrette aussi rapidement car je suis prise de vertiges.

Je ne sais pas combien de temps je n'ai mangé, mais ça doit en être la cause.

Je m'appuie donc contre la paroi froide du mur pour éviter de tomber.

- Tu veux manger quelque chose ? Demande une voix que je semble connaitre.

Je rouvre les yeux péniblement et reconnais immédiatement la personne qui se tient devant moi.

- A.... Adam ? Murmura-je

Mon frère est là, en face de moi.

Ses cheveux sont toujours aussi clairs, sa carure toujours aussi imposante, et ses yeux toujours aussi transpercants.

Il me regarde de ses yeux doux. Les yeux doux qui me regardaient quand j'étais enfant. Les yeux doux qui me rassuraient quand je perdai pieds. Les yeux doux qui m'ont sauvés la vie plus d'une fois.

Il bredouille quelques mots dont je ne perçois pas le sens tellement je suis heureuse de le retrouver.

Sans qu'il n'ai le temps de prononcer d'autres mots, je le prends dans mes bras.

Des larmes de joie coulent sur mon visage.

Adam m'entoure de ses bras et répond à mon étreinte.

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes dans cette position que je me rends compte de la réalité.

Je me recule et le pousse brusquement.

- Mais qu'est ce qui t'as pris espèce de crétin ?! Pourquoi tu n'as donné aucun signe de vie ?!... Et puis pourquoi t'es là d'abord ?!

- Wow! Alors après tout ce temps tu as toujours ton caractère de merde...

Je bougonne puis me dirige vers l'autre coin de la pièce.

-Et puis c'est quoi tout ça ?! M'exclamais-je en désignant le tableau et les dossiers.

- Ah ça, c'est une longue histoire...

- Et je peux savoir ce qu'est cette fameuse histoire ? Dis-je sèchement en croisant mes bras sous ma poitrine.

Il me regarde rapidement puis sort une bouteille d'eau du sac en coton qu'il tenait dans la main.

Il me la tend et je la prends d'une main tremblante.

- Tu devrai boire, tu es déshydratée.

- J'espère que ce n'est pas un mauvais coup de notre père et que cette eau n'est pas du poison.

- Tu me crois vraiment capable de faire une chose pareille ?

- Après ne pas avoir donné de signe de vie pendant près de deux ans oui ! M'enervais-je.

Mes jambes flagelent et je pose mes mains sur le mur à ma portée pour ne pas chuter.

Mon frère me montre la bouteille que je tiens dans les mains et se mime en train de l'ouvrir puis de la boire.

Je le regarde incrédule, puis ouvre la bouteille et avale d'une traite tout son contenu.

- C'est bon t'es content ?Dis-je en balançant la bouteille dans sa direction.

- Oui, dit-il d'un air niais, maintenant que tu as retrouvé tes moyens, tu vas pouvoir m'écouter et entendre ce que j'ai à te dire.

Il me montre la chaise à côté de la table en bois d'un signe de tête.

Je vais m'y assoit sans oublier de croiser les bras et d'afficher ma tête qui veut nettement dire : "je n'ai pas oublié que tu ne m'as pas donné de nouvelles pendant deux ans et que tu es un crétin qui mérite le diplôme de la débilité absolue".

- Pour commencer, on va démarrer notre histoire au moment où je t'ai sauvé la vie et que tu t'es enfuie du repère de la Mafia Russe.

- C'est mieux oui...

- En vérité, au moment où les gardes de notre père m'ont trouvés, ils ne m'ont pas tués comme tu le crois, ils ont préférés dire à Stanlev ce que j'avais fait et me forcer à faire tout ce qu' ils me demandaient.

Je reste perplexe et cela ne fait qu'emplifier ma colère contre mon géniteur.

- Je suis devenu leur homme de main pendant un an et demi, c'est pour ça que je suis devenu le tueur le plus recherché de Russie.

Et face à cette situation, tout ce que je trouve à dire, c'est :

- Tu m'as détrôné espèce de crétin.

- C'est tout ce que tu trouves à dire ? Rigole-t-il.

Je fais la moue et lui fais signe de continuer.

- C'est là que j'ai rencontré Julia.

- Julia ?

- Ma femme

Je reste sans voix, et j'ai actuellement envie de le tuer.

- Attend... Tu t'es marié et tu ne m'as rien dit ?!

- Il se pourrai oui.

C'est confirmé, j'ai des envies de meurtres envers mon frère.

- Continue, lachais-je encore sous le choc de la nouvelle.

- Je me suis enfui avec Julia car elle est tombé enceinte et on ne voulait pas mettre en danger la vie du bébé.

- Du Bébé ?! M'ecriai-je.

- C'est une autre histoire.... Du coup pendant ces derniers six mois, je les ai occupés à te chercher et à regrouper des infos pour dissoudre la Mafia Russe dont notre père est le chef.

- Et le bébé est né ? Dis-je n'ayant toujours pas assimilé cette info.

- Oui, il y a deux mois.

- Comment elle s'appelle ?

- Laura, m'explique-t-il

- Comme maman...

.... À suivre :)

Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.Where stories live. Discover now