𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟕

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Tout était calme. Il n'y avait aucun bruit.

Non vraiment, c'était très paisible. Les oiseaux chantaient, tout autour de moi était frais, j'avais l'impression de me réveiller dans le jardin d'Eden.

Seulement quand j'ai ouvert les yeux, je me suis rendu compte que j'étais dans ma chambre, et comme si j'étais revenu à la réalité, toutes sortes de douleurs me rattrapaient. 

D'effroyables dans mon bras gauche, une fièvre intense, un mal de crâne désarmant, et des courbatures dignes de tortures dans tout le corps. Je souffrais vraiment. J'ai geins une petite plainte à ces douleurs, avant d'avoir fermé les yeux, essayant de revenir dans le monde des rêves, mais rien à faire.

La porte s'ouvrit en un fracas, me faisant presque sursauter si je pouvais bouger. Il me semblait que c'était Hoseok. Oui, c'était bien lui.

" - Tu es réveillé ?!" Me demandait-il stupidement.

Je poussais une légère plainte pour lui confirmer sa remarque stupide.

" - Il est réveillé !! Il est réveillé !!" S'écriait-il en partant aussi vite qu'il était venu de la pièce.

Je n'avais pas bien compris toute cette agitation, ni même ce que je faisais ici. C'était vrai, qu'est-ce qu'il s'était passé ? Je n'en avais pas la moindre idée. C'était comme si tout avait disparu de ma mémoire depuis mon altercation avec Minho.

Puisque tout semblait être calme, j'ai refermé les yeux pour oublier la douleur. Je ne voulais plus sentir tout ça, et en fait, je me fichais de savoir ce qui s'était passé du moment que je ne souffrais plus. Je les fermais fort, mais je ne parvenais pas à dormir, à la place, j'entendais des voix qui venaient du couloir.

" - Votre Altesse, votre père le Roi vous a formellement interdit de vous approcher de-

- Oh la ferme !! Je suis un adulte je fais encore ce que je veux non ?"

Je tournais péniblement la tête vers la porte alors qu'elle s'ouvrit sur une personne: le Prince. Sa mine tout juste fâchée se détendit, avec presque un air de détresse au visage. Il refermait la porte sur les gardes alors que je me rapellais soudainement son regard méprisant, qui me rapellait lui même l'épreuve. C'était ça, je m'étais fait mordre, mais que c'était-il passé ensuite?

Mon visage se ferma alors qu'il accourait à mon chevet. Il s'est agenouillé à terre et a pris ma main, nous arrachant un frisson mutuel au poignet. Cette décharge avait été étrange, mais je n'en restais pas moins stoïque. Je n'avais pas oublié son visage moqueur.

Il paraissait inquiet, cela me surprenait compte tenu de son comportement récent, mais j'en étais sûr, il semblait perturbé.

" - Tu vas mieux ?"

Je n'en revenais pas. Et voilà qu'il me tutoyait maintenant. Je pourrais presque croire que c'était un rêve si je n'avais pas ces couteaux invisibles dans le bras. Je ne lui répondis pas, je me contentais de le fixer droit dans les yeux, froidement, même si en réalité j'étais en train d'admirer sa beauté particulière et propre à lui.

" - Tu m'as fais si peur..."

Je n'arrivais pas à croire que c'était bien lui qui parlait, et dont le visage inquiet m'était adressé. Je raclais ma gorge et bougeais les muscles de ma bouche avant de parler.

" - Vous n'aviez pas l'air aussi attentionné plus tôt dans la journée."

Il fronça les sourcils, ne comprenant pas au premier abord, puis son visage s'adoucit.

𝑬𝒑𝒊𝒕𝒉𝒚𝒎𝒊𝒂  ʲⁱᵏᵒᵒᵏWhere stories live. Discover now