31. Je pourrais décrocher la lune pour toi (P.D.V. William)

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Point de vue de William (père de Léana)

Il faisait déjà nuit lorsque je rentra chez moi. En rentrant, je trouva les jumeaux et un autre garçon en train de dormir sur le canapé du salon. Pendant que j'essayais de comprendre pourquoi un autre enfant était dans ma maison, je repensa à ce que Léana m'avait dit hier. Elle avait invité son ami à la maison pour qu'ils gardent leurs petits frères et sœurs respectifs ensemble.

Je souris en les regardant et en levant les yeux je remarqua que la grande fenêtre menant à la véranda était ouverte.

Je posa mes affaires, enleva ma cravate et sortit dehors prendre un peu l'air. Mes yeux se fermèrent et je respira un grand coup. Être enfermé dans un bureau toute la journée était un peu épuisant. Et mon travail se résumait majoritairement à ça.

Je suis agent immobilier, du coup je suis généralement sollicité et n'ai que peu de temps pour moi. Et je ne m'en plains pas, car dès que je suis seul, je repense à elle...

Elle, n'est qu'autre que mon ex-femme, l'amour de ma vie, mon rayon de soleil. Elle a toujours eu du caractère. On s'était rencontrés quand on était jeunes et dès qu'on l'a pu on s'est marié. En y réfléchissant, c'était sûrement beaucoup trop tôt mais moi, j'étais amoureux, j'aurai pu décrocher la lune pour elle. Pour qu'elle soit heureuse, pour que je la vois sourire.

J'observa la pleine lune, je l'avais regardé tellement de fois avec Julie (mon ex-femme). On s'était rencontrés à Paris, dans le métro, on lui avait volé son téléphone et je l'avais aidé. Ça a été le coup de foudre, puis après s'être marié 3 ans plus tard (à nos 20 ans), Léana vit le jour. Mon adorable petite fille !

Une dizaine d'années plus tard, ce fut au tour des jumeaux. Je ne vous cache pas qu'on les a eu pour essayer de sauver notre mariage. Mais un jour, je découvris ma femme couchant avec un autre. Elle avait eu le culot de dire qu'elle avait le droit. J'étais énervé mais j'étais prêt à lui pardonner. Pas elle. Elle avait un caractère de feu et moi, j'étais l'opposé, et c'est ça qui l'énerva le plus. Elle divorça.

Léana ne voulait pas m'inquiéter mais je savais que leur mère ne s'occupait pas d'eux. Leur mère a toujours été une adolescente dans sa tête, elle a besoin de liberté et n'aime pas les responsabilités. Je savais aussi qu'elle allait se remarier. Je n'avais jamais rien dit à personne mais malgré tout, j'avoue avoir toujours aimé Julie, dès la première fois que je l'ai vu, et c'est encore le cas aujourd'hui. Je l'aime. Mais aujourd'hui, je suis assez mature pour savoir qu'elle est heureuse comme ça et ne plus lui donner de signe de vie de ma part. Je veux juste qu'elle soit heureuse même si c'est avec un autre homme que moi...

- Mmmmmh...

Je me retourna et vu Léana avec son cher ami sur le transat. Eux aussi, s'étaient endormis mais si vous voulez mon avis, ce ne sont sûrement pas que des amis, ils sont bien plus proche que ça.

Léana était dans les bras de son copain. Elle avait l'air heureuse, serrant les bras de son ami. Ils avaient tous les deux un sourire niais plaqué sur le visage. Alala, les jeunes !

Je les laissa tous les deux et me dirigea vers ma chambre. Je me posa sur mon lit et embrassa délicatement le cadre où j'avais exposé une photo de Julie. Puis à peine, ma tête fut posée sur mon oreiller, mes yeux se fermèrent et je sombra dans un profond sommeil.


Le lendemain, lorsqu'il était encore très tôt et que je m'apprêtais à partir au travail, je croisa le garçon d'hier soir.

- Oh ! Bonjour monsieur, vous-vous êtes le père de Léana ?

- Oui c'est ça, au fait comment t'appelles-tu ? J'aimerai bien connaître le prénom du petit ami de ma fille.

- Je m'appelle Joshua Soriano.

- Bien Joshua, je vous ai vus hier soir tout le deux.

Il rougit un peu, gêné

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas le genre de père à te crier dessus parce que tu as dormi avec ma fille. Même si dit comme ça, ça paraît louche, enfin bref, je ne te demanderai qu'une chose : rends-la heureuse et ne lui fait jamais de mal. Ça fait deux choses, mais bon... Profitez à fond, vous ne serez pas jeunes toute votre vie. Mais ne lui fais jamais, JAMAIS du mal, elle a assez souffert comme ça, dis-je en caressant le front endormi de la concernée.

- Monsieur Alvarez, je...

- C'est William et tu peux me tutoyer.

- Hum... d'accord William, sachez que jamais je ne ferais quelque chose qui pourrait blesser Léana, je... je l'aime trop pour ça.

Pendant qu'il parlait, il regardait ma fille comme un garçon envoûté. Il était sincère.


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Hey !

J'espère que vous allez tous bien !

Voilà le chapitre du point de vue de William. Le prochain sera un point de vue de Joshua et j'y réserve une surprise ! J'espère qu'elle vous plaira !

Gros bisous à vous toutes (et tous)

Rêve d'étéWhere stories live. Discover now