Une histoire de papouille [MinJoon]

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La mer, la plage, le soleil. Le sable fin qui vous crame les pieds, l'eau salée qui sent bon comme chez le poissonnier, les gosses qui courent partout en hurlant comme des monstres et en tirant leur saloperie de cerf-volant fait maison qui ne s'envolera pas de toute manière parce que, quoiqu'il en dise, papa n'est pas un bon bricoleur, les veilles femmes qui sont échouées telles des baleines sur leur serviettes à coquillage, protéger par leur parasols aux couleurs affreusement délavée et pâles, tandis qu'elles sont saucissonnées dans leur maillots une pièce trop serrés répugnants. Ouais. Kim NamJoon n'aime pas la mer. Faut le comprendre, il est né et à grandi en ville, ou tout est accessible en même pas trois minutes et tout va très vite. Alors la plage, le camping en Bungalows, ou tu en as pour minima un quart d'heure pour atteindre la première épicerie à moitié vide, ou il n'y a qu'un bus miteux qui passe une à deux fois par jour et surtout aucun réseau internet, très peu pour lui. Mais bon, Jimin l'avait supplié de passer ces vacances d'été ensemble à la mer. Parce que Park Jimin vient de Busan et que la mer c'est comme sa deuxième maman.

Qui sont Kim NamJoon et Park Jimin?

Kim NamJoon, c'est un bon mètre quatre-vingts, la peau mate, un corps entretenu justement pour une musculature parfaitement équilibré, avec de sublime biceps, un peu d'ados caché derrière une petite bouée plate qui était très sensible. Son visage était plutôt rondouillard malgré ses traits très marqués et emprunt d'une grande virilité. Il avait parfait son look du jeune délinquant avec ses cheveux décolorés rasés sur les côtés et avec une frange longue cachant un peu ses deux yeux noirs comme la nuit. Étudiant brillant et très inventif, NamJoon avait besoin d'être occupé et de monopoliser son attention, sinon il finissait toujours dans de drôle histoire. C'est pour ça que sa mère lui avait trouvé une place dans un magasin de vêtement dont elle connaissait la gérante, bonne amie à elle et qui y faisait-elle même travaillé son fils. NamJoon avait donc fait la rencontre de Park Jimin lors de son premier jour au magasin. Le jeune homme, de petite taille, à la peau sombre, tout aussi musclé que NamJoon, avec la même bouée, de belles joues rebondies, de tout petits yeux qui avaient tendance à disparaître quand il souriait, ce qu'il faisait fréquemment puisque Jimin aimait rire, autant que passer sa main dans ses cheveux châtain pour dégager sa vue de sa frange beaucoup trop longue. Jimin était d'un an plus jeune que NamJoon, plus discret et timide que lui en apparence. Seulement. Parce que Park Jimin est une boule d'hormones en ébullition permanente! Jimin était drogué aux revues étranges, aux films pour adulte et manga cochon particulièrement explicite. Mais il visait un genre plutôt particulier. Le Yaoi. Le hard gay. L'homo. Bref, Jimin il préférait la frite à la moule, s'il faut vraiment utiliser une métaphore alimentaire. Peu de gens connaissait ce pan de la vie du châtain, seul ses deux meilleurs amis, Kim TaeHyung et Kim SeokJin. Ce qui est drôle au sujet de ces deux là, c'est que non seulement on pouvait les appeler Double Kim, mais en plus ils sont sans aucun doute aussi gay que le petit Jiminnie, parce qu'il est petit et mimi du coup ça fait petit Jiminnie, mais qu'avec ça ils se tournaient autours sans pour autant s'avouer quoi que ce soit. Aussi bien le fait qu'ils soient de l'autre côté de la barrière que attiré par, pour l'un un alien étrange et l'autre une petite brioche au sucre candy. Bref, pour en revenir à notre Jimin et la liste courte liste de personne au courant de son attirance, SeokJin, TaeHyung et sa mère aurait dû être les seuls personnes à être au courant, mais voilà, NamJoon devait occuper son esprit à tout prix, alors il s'est mis à fouiner. Sa curiosité maladive l'a poussé à fréquenter le petit châtain en dehors des heures de travailles et puis chez lui, chez NamJoon, dans les cafés et ainsi de suite. De fils en aiguille, Jimin a développé ce que le commun des mortelles appelle des sentiments forts et puissants. Il est tombé amoureux de NamJoon. Sauf que voilà, NamJoon n'est pas plus gay qu'il n'est hétéro ou Bi, NamJoon est curieux, simplement. Alors bien sur, il avait déjà ressentit une attirance physique et purement animal pour quelqu'un, et Jimin en faisait parti, mais sans jamais aimer. NamJoon ne connaissait pas grand chose aux sentiments. Comme s'était la première foi que quelqu'un l'aimait, lui, avec de réels sentiments, NamJoon était curieux, intéressé et avait l'envie de découvrir cette chose qu'il ne connaissait pas. Les sentiments. Alors il avait décidé d'offrir une chance à Jimin, mais NamJoon avait été claire: "Je ne sais pas si je t'aime, Jiminnie... Physiquement tu me plais, c'est certain, mais j'ignore si je ressens plus. Mais je veux savoir, alors pourquoi pas?". Vous vous en doutez, ça a vexé le petit Jimin, mais très rapidement, le décoloré c'est rendu compte que Park Jimin est un être adorable, drôle et tendre. Mais il n'arrivait pas à savoir s'il l'aimait. Il a donc fallu qu'un mec du nom de JaeBum colle ses lèvres contre celles du petit chiot, durant une soirée. NamJoon a vu rouge, à coller son point dans la gueule du violeur de propriété privé, puis avait tiré Jimin hors de la baraque de SeokJin, puisque c'est là bas qu'avait lieux la petite sauterie. Il avait traîné son petit châtain jusque chez lui, ou ils s'étaient finalement retrouvés dans la petite cours arrière de cette maison que Jimin adorait pour sa chaleur et l'ambiance jovial qui y avait. Faut le comprendre, le Jiminnie, ses parents se sont séparés cinq après la naissance de son petit frère, qui est allé vivre avec son père, qui avait bien fait comprendre à Jimin, bien qu'il ne sache rien, que les gays, très peu pour lui, alors le chiot avait naturellement mit une distance entre eux. Il n'avait pas à se plaindre de sa relation tendre et aimante avec sa mère, mais il se sentait parfois seul dans leur grand appartement. Alors que chez NamJoon, il y avait du bruit, de l'agitation, chacun pouvait dire ce qu'il voulait, avec une ouverture esprit que Jimin allié à la curiosité maladive génétique de cette famille. Cette même curiosité qui avait fasciné Jimin, qui ne trouvait rien à reprocher physiquement à NamJoon puisque c'est un canon. Mais il n'y avait pas que ça, il y avait aussi son intelligence, son amour pour la lecture, la musique, les langues et cultures étrangères, son humour en double teinte, rempli de sous-entendus pervers qu'il savait habilement dissimulé et que Jimin avait apprit à comprendre, son rire sonore et son côté tendre qu'il ne montrait qu'avec lui. Voilà pourquoi Jimin aimait follement NamJoon, et pourquoi il souffrait de ne pas être sur des sentiments de l'homme de ses rêves. Alors, oui ce soir il avait merdé, il avait laissé ce type, vaguement ami avec un ami à TaeHyung, JungKook lui semblait-il, le draguait, il était rentré dans son jeu, lui avait donné la réplique, et l'avait bêtement laissé l'embrasser. Et il avait regretté dés que c'était arrivé. Il avait directement eut envie de l'envoyer chier dès qu'il avait sentit ses deux croissants de chaires humides et répugnants violer ses deux pulpeuses, de le gifler violement après lui avoir craché l'intégralité du contenu de l'estomac sur son visage. Mais NamJoon a été plus rapide que lui et cette réaction avait d'ailleurs donné un nouvel espoir à Jimin. C'est aussi pour ça que dès que NamJoon l'avait agrippé et tiré dans cette cours son petit palpitant avait rendu l'âme au bon millier de foi. Il avait la respiration haletante et les joues légèrement rougies par l'effort autant que par l'émotion qui secouait son être. NamJoon n'en menait pas large non plus, son cerveau nageait dans une confusion totale. Il ne comprenait cette colère, cette haine et surtout cette douleur. Il en voulait à ce tocard pour avoir osé penser qu'il pouvait ne serait-ce que partager le même oxygène que son Jimin. Et il avait mal, affreusement mal, son cœur était compressé douloureusement, comme dans un étau brûlant qui lui faisait mal et lui donnait envie de vomir, pleurer et crier à la foi. Il ne comprenait pas et ça l'énerver à un point inimaginable!

Love is a four letters wordOù les histoires vivent. Découvrez maintenant