Love is a four letters word

OS Rewind: Temptation [SuKook]

JungKook descendit de son étalon avec un léger soupir, secouant un peu la tête afin de remettre sa mèche brune en place. Une foi au sol, il carrosse la robe sombre de son destrier afin de le féliciter pour sa performance du jour. Certes la chasse avait été infructueuse, mais son cheval n'y était pour rien, quoi qu'en dise le baron Sho, quelques mètres derrière lui, pestant comme un poissonnier contre sa monture, qu'il accusait d'être responsable de cet échec, mettant en cause la lenteur de l'animal. JungKook ne pouvait pas s'empêcher de pouffer en entendant un adulte tenir de tel propos, c'était tout de même en prêtait beaucoup à la bête, qui se comptait simplement de suivre les ordres de son maître. Si même un adolescent de dix-sept printemps comprenait ce simple principe, il devrait être évident pour un adulte atteignant bientôt l'âge honorable de la cinquantaine. 

Dans son fort intérieure, JungKook pria quelque seconde pour ne jamais ressemblait à cet homme, lorsque l'âge le prendrait. Il espérait garder quelques bonnes traces de son physique adolescent, robuste et angélique à la foi, de grande taille avec les membres justement développés mais un visage gardant quelques traits de l'enfance, sûrement rajeuni par son épaisse mèche brune qui couvrait jalousement son front et dont les pointes ombragés quelques peu ces yeux aux pupilles gris. Pour rien au monde il ne voulait se retrouver avec le ventre de se baron, les cheveux se faisant rare sur un crâne rougeaux et tellement luisant de sueur que le jeune noble était persuadé qu'il pourrait faire lustrer les escaliers principaux du manoir. À ce physique pour le moins avantageux, dépendant de l'angle ainsi que l'éclairage sous lequel on observait le baron, JungKook se devait de souligner l'incroyable esprit d'une rare vivacité que possédait cet homme, comme le prouvait sa colère contre un pauvre animal qui n'avait même pas eut le plaisir de choisir un si piètre cavalier.

 Non, tout bien pesait, JungKook désirait bel et bien ne jamais rien de cet homme, quoi que ce fusse.

Alors qu'il se faisait cette réflexion, un valet d'écurie vient à leur hauteur, le baron ayant rejoint le brun entre temps, afin de reconduire les bêtes à l'écurie.JungKook tendit sa bride à son employé tout en tendant une oreille polie, donc très vague, à son invité qui ne cessait de se plaindre de cette partie de chasse qui n'avait rien donné de plus que de la sueur et faim à son hôte. Le jeun noble eut un léger sourire à la pensée que le baron avait toujours faim. Une foi les deux chevaux entre des mains expertes, le plus jeun prit la direction du manoir, suivit de près par son aîné, lui assurant qu'un bon thé et de succulents petits fours les attendaient dans le salon de musique. Il devait d'ailleurs admettre que cette chevauchée lui avait bien ouvert l'appétit et qu'il avait hâte d'engloutir quelque menu macarons à la fraise et au chocolat, ses favoris. 

Ils pénétrèrent la véranda, accueilli par deux bonnes à qu'ils donnèrent sans cérémonie leur matériel d'équitation, gants et autres vestons bien trop chauds pour l'intérieur de la résidence. L'une d'entre elles les prévient que la collation de l'après midi était bel et bien prête et qu'elle serait servi à la bibliothèque, le salon de musique étant trop frais pour s'y éterniser, comme JungKook avait prit l'habitude lors de ces instants de dégustation qu'il trouvait fort plaisante. Les deux nobles rejoignirent donc la grande bibliothèque, ne souciant guère du personnel de maison qu'ils croisaient sur le chemin. 

Qui se souciait de ce genre de petites gens, lorsque depuis votre naissance on ne cessait de vous répéter qu'un Lord ne s'intéressait qu'aux être de noble naissance? JungKook avait prit l'habitude de disposait de son personnel, peu importe qu'ils soient plus vieux que lui et qu'ils lui aient potentiellement changé les langes, il restait leur supérieur, puisque qu'il avait un sang bleu dans les veines.

La grande bibliothèque était une large pièce, haute de plafond, entièrement boisée, aux hautes et larges fenêtres qui donnaient sur l'imposant jardin d'hiver du manoir. D'immenses et imposantes étagères coûteraient le long des murs, craquant sous le poids des innombrables ouvrages qui s'y trouvaient. Au centre se trouvaient deux grandioses buffets entièrement vitrée, conservant jalousement des antiquités onéreuses, un peu plus loin, quelques canapé de velours taupe servaient d'assises aux lecteurs.