PERFECTION [𝐌𝐢𝐧𝐬𝐮𝐧𝐠]

CHAPITRE 1

Aujourd'hui

Minho marchait depuis maintenant une heure dans les rues de Séoul. Chaque passant le dévisageait mais il s'en fichait. Il savait très bien pourquoi tous ces gens le jugeaient. Il agissait comme l'une de ces personnes folles que l'on préfère éviter. Il n'avait pas l'habitude d'agir comme ça, mais là le stresse était trop grand, il faillait donc qu'il s'entraîne.

Une heure qu'il marchait et une heure qu'il parlait seul et son visage formait une expression de dégoût quand il n'etait pas fière de ce qu'il venait de prononcer. La phrase était pourtant simple.

-Chae Park, ici Lee Minho.

Il racla sa gorge pour éclairssir sa voix.

Chae... Park...

Il soupira et reprit calmement.

Chae Park ici Lee Minho. Oui c'est moi bonjour.

Il était enfin près. Minho était danseur dans une grande agence Coréenne. Il n'était pas vraiment proche avec le directeur de cette agence mais il n'avait jamais autant stressé de devoir lui parler par téléphone.

Il rentra chez lui et se posa sur le canapé. Il tenait son téléphone fermement comme si celui-ci pouvait tomber à tout moment. Il prit une grande inspiration et trouva enfin le courage pour appeler son directeur Mr Chae Park.

-Chae Park, c'est Lee Minho.

Sa voix avait déjà perdu toute l'assurance qu'il avait quelques secondes plus tôt.
Mais il reprit.

Je me permets de vous téléphoner en rapport à la requête que vous m'avez demandé par e-mail il y a maintenant deux jours.

En effet Chae Park avait demandé à Minho un service qui ne pouvait pas être refusé au rique de se faire renvoyer.

Celle-ci n'était pourtant pas dur. Minho est l'un des meilleurs danseur de l'agence, le directeur lui a donc demandé d'être présent à une grande cérémonie qui se déroulait au Japon dans son ancienne école de danse où les plus talentueux feront part de leur présence.

Mais Minho s'était promis deux ans plus tôt de ne plus jamais retourner dans cette école. Rien que d'y penser lui faisait monter les larmes aux yeux.

Il ne voulait pas y aller.

-Je ne pourrait pas faire part de ma présence lors de la future cérémonie a Tokyo. Rajouta-t-il.

Un grand silence s'imposa. Minho se demandait même si il n'avait pas raccroché par accident.

-Puis-je connaître vos raisons? Completa son patron.

Il paniqua.

-Et bien...

Le silence reprit. Cinq longues secondes plus tard le directeur conclut.

-Et bien il n'y a pas de raisons. Je vous verrai demain soir à la cérémonie. Faite bon voyage Mr Lee.

Il raccrocha.

Minho serra les poingts. Il était en colère, mais il avait surtout peur. Il ne pouvait pas perdre son métier. Il devait donc se rendre à son ancienne école même si cela le torturait de l'interieur.

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Il était arrivé à Tokyo depuis maintenant deux heures, et la seule chose qu'il voulait était de remonter dans l'avion pour faire le trajet inverse.

La cérémonie commençait dans une heure. Il n'était toujours pas prêt mentalement. Mais il n'avait pas le choix. Il était sur le chemin de son hôtel pour se débarbouiller avant qu'il aille dans l'endroit qu'il redoutait le plus.

Sur le trajet quelque chose attira son regard.

Une affiche. Elle était énorme. Elle recouvrait quasiment l'entièreté du bâtiment qui se trouvait en face de lui. Sur cette affiche, un homme de son âge ou peut être un peu plus jeune posait avec un grand sourire sur son visage. En dessous était écrit en grosses lettres «SANDANSUKURU» qui signifit «ECOLE DE DANSE DU SOLEIL».

Une autre phrase était écrite en une écriture un peu moins grosse «Notre première mission est le bonheur de nos danseurs».

Minho était partagé par deux émotions. Celle de se moquer de la publicité mensongère qui était tout l'inverse de la réalité. Et l'envie de s'effondrer en larmes face aux mauvais souvenirs qui hantent sont esprits depuis si longtemps à cause de cette école. Et il devait y retourner aujourd'hui.

Il resta à fixait cette image pendant plusieurs longues minutes. Puis il porta son attention sur l'homme qui posait sur l'image.

Il lut donc attentivement.

-Han... Han Jisung. Han Jisung? Il soupira.

Sûrement une nouvelle marionnette.

Il regarda une dernière fois l'affiche et se rendit à son hôtel avant d'aller à la cérémonie.