𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 15

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(Dites vous voyez le gif bouger ou vous aussi, c'est en freeze ? ;-;)

Felix et Minho avaient décidés de surveiller les professeurs avec une attention extrême, mais pas pour les mêmes raisons.

Felix, si il avait admis l'impossibilité d'un collège peuplé de fantômes, restait convaincu que les professeurs s'amusaient à terrifier les élèves. Mais Minho n'était pas de cet avis.

En effet, quel intérêt auraient-ils pu avoir à se conduire de cette façon ? Cela leur faisait une publicité plus que négative.

Au lendemain de l'histoire des dortoirs, un journaliste local s'était présenté au lycée. Il n'était pas resté bien longtemps. Sitôt averti, le proviseur l'avait gentiment raccompagné à la porte.

Mais le mal était fait, quelques élèves traumatisés avaient parlé et même un peu trop. Certains, qui avaient le sens du spectacle, n'avaient pas hésité à en faire des tonnes et le journaliste, qui était payé à la ligne, s'était fait un plaisir de retranscrire fidèlement des anecdotes complètement tirées par les cheveux.

Le bruit avait même couru que des élèves avaient disparu. La police s'en était mêlée et on avait convoqué dans la cour tous les élèves inscrits sur la liste de l'établissement, pour un appel gigantesque qui avait duré des heures.

L'histoire en était restée là pour les policiers, mais certains parents inquièts qui avaient lu la presse n'avaient pas hésité à retirer leurs enfants de l'établissement. Certaines mauvaises langues trouvèrent que ce n'était pas plus mal et qu'il y avait plus de place dans la cour.

Mais il était évident que le chef d'établissement devait vraiment commencer à s'inquiéter. Dans ces conditions, pourquoi effrayer davantage les élèves ?

Mais rien à faire, Felix n'en démordait pas et était prêt à prouver à Minho la culpabilité des professeurs. Pour cela, il comptait jouer la provocation. Après tout, c'était son point fort.

Dès lors, il multiplia les allusions en cours, faisant référence sans arrêt aux fantômes, dans le but de déstabiliser les professeurs.

La plupart restaient stoïques, d'autres détournaient la tête, un peu gênés, puis changeaient de sujet. Cela ne pouvait malheureusement rien.

Minho alla plus loin encore; pendant un cours de français, il sortit une des perles qu'il avait ramassés dans le dortoir et, d'un ton détaché, demanda:

" Madame Hwang, regardez ce que je viens de ramasser, ce n'est pas à vous par hasard ? Mais... Vous ne portez plus votre collier ? "

La réaction du professeur l'avait stupéfié. À la vue de la perle, madame Hwang s'était fermement appuyé contre le coin du bureau, comme prise d'un vertige et s'était assise en portant une main à son front. Minho cru même remarquer qu'elle tremblait.

Uɴ ғᴀɴᴛᴏ̂ᴍᴇ ᴀᴜ ʟʏᴄᴇ́ᴇ || ᵐˢ  [✓]Where stories live. Discover now