𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 18

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Il faisait à nouveau beau temps et un petit rayon de soleil accompagna Minho dans sa course jusqu'au colombier

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Il faisait à nouveau beau temps et un petit rayon de soleil accompagna Minho dans sa course jusqu'au colombier.

Mais arrivé à l'orée du bois, une agitation inhabituelle l'arrêta. Il lui semblait discerner une activité intense près de son lieu de rendez-vous.

Des bribes de conversation, des cris d'animaux... Il s'approcha et ce qu'il vit lui coupa le souffle, plus violemment qu'un grand coup de poing dans l'estomac.

Le vieux colombier était toujours en place mais il était flanqué d'un château. Ou plutôt un château était flanqué du colombier et d'une tour, et sous une énorme porte cochère se tenaient deux grandes armées.

Un homme assez petit, cheveux hirsutes et vêtu comme le derniers des mendiants, chargeait un âne de sacs qui paraissaient peser une tonne. Son fardeau chargé, il tira l'âne par la bride et s'en fut en direction de la forêt.

Minho s'approcha pour lui demander son chemin et où ils étaient mais le gueux ne tourna même pas la tête et continua son chemin.

Soudain, il entendit des éclats de voix, des hurlements, des acclamations, des protestations. Comme si une manifestation avait lieu, à quelque mètres d'où se trouvait Minho.

Surpris et curieux, il s'approcha du bruit avant de se stopper net, ayant une impressionnante envie de vomir en voyant la mise en scène face à lui.

Devant lui surgit, des quatre coins de la forêt, une population diverse et variée: des hommes, des femmes, des enfants, vêtus misérablement, armés de faux, de fourches, de bâtons, et qui scandaient: " ah bat fils de Satan, dieu le veut ! "

Face à eux, deux hommes, l'un sur une estrade, les genoux et les bras attachés à un poteau en bois, ne demandant qu'à être brûlé, et à ses pieds, un blondinet, en larmes qui suppliait que tout s'arrête.

Étrangement, Minho avait vaguement une impression de déjà vu, comme ci cette scène, il l'avait déjà aperçu ou vécu quelque part.

Les paysans se mirent à hurler encore plus fort quand, du haut de son cheval blanc, un homme apparut sur le porche. Il portait une longue tunique marquée d'une croix rouge, de laquelle dépassait une cotte de maille et une longue épée était plaquée contre sa cuisse.

Il descendit de son destrier et s'approcha de l'homme attaché. Dans un cri, il prononça trois petits mots, " si dieu le veut ", avant de-

Minho ne put regarder la scène, vomissant ses tripes sur l'herbe en face de lui. L'homme venait de trancher la tête, d'un coup sec, de ce pauvre brunet. Le blondinet, toujours devant lui, hurla à s'en déchirer les poumons, détruit et brisé. Il monta l'estrade, s'approcha du brun couché au sol et lui prit les mains, les larmes dévalant ses joues.

Il murmura si fort que Minho crut être le seul à l'entendre, ces mots distinct.

" tu m'as dis que la réincarnation existait, dit moi que c'est vrai... Je t'en supplies, dit moi que tu me retrouveras, que tu me reviendras... "

Et dans un souffle tremblant, il prit l'arme et rejoint son aimé, les corps et les mains enlacés.

Mais avant que l'âme quitte son corps, Minho a pu voir son regard plonger dans le sien, et ses lèvres bouger. Il souriait.

Les habitants semblaient ne plus s'arrêter, hurlant et se battant, créant une guerre au saint de l'espace de verdure.

Le Pape qui avait provoqué cette émeute se releva avec fierté, et dans un dernier " Dieu le veut ", monta sur sa monture et fendit la masse vivante agglutinée devant lui, laissant les deux corps giser sur le bois, seuls.

Alors, de sous le porche, surgit une armée entière de chevaliers, tous parés de la croix pattée rouge, tous l'épée à la main brandie victorieusement. Ils s'élancèrent au galop à la suite de leur commandant et furent bientôt imités par la foule qui suivait en courant, en scandant des slogans guerriers.

L'agitation était telle que Minho sentait la terre tremblait sous ses pieds. Jamais il n'avait quelque chose d'aussi immonde, d'aussi inhumain. Voir ces hommes se donner la mort et voir la joie dans le regards de ces chevaliers et paysans, c'était tout simplement insupportable.

Lorsque la dernière silhouette disparut de son champ de vision, il jeta un dernier regard vers le château. Assis dans l'herbe, la tête entre les mains, un jeune homme pleurait.

 Assis dans l'herbe, la tête entre les mains, un jeune homme pleurait

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Bon. J'écris ce chap, il est 22h, jsuis épuisée et tout ce que je trouve à faire est d'écrire sur un homicide et un suicide à la mode Roméo et Juliette, je suis folle mdrr

Bref, jsais pas si je suis une grosse fragile mais je suis pas bien à cause de ce chap mdrrr sachant en plus la fin et ce que veut dire cette scène, ugh c'est horrible :'))

Well, je pense qu'il y a des hypothèses à faire non ? :')) Balancez, qu'on rigoles~
Même si, je pense, c'est assez obvious jpp

Je voulais vous demander, concernant ce chapitre du coup, je viens de me rendre compte, mais y a des choses qui peut peut-être choquer ... Est-ce que je met des warnings ou pas la peine ? Sachant que c'est quand même très flou et pas vraiment détaillé, mais la mention du suicide est quand même invoqué donc je ne sais pas vraiment...?

Bref, j'espère que malgré ce chapitre, ma foi très sombre, vous allez bien !

J'vous aimes <3

See you soon~

Uɴ ғᴀɴᴛᴏ̂ᴍᴇ ᴀᴜ ʟʏᴄᴇ́ᴇ || ᵐˢ  [✓]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang