Chapitre 1

2.4K 65 0
                                    

Ouff. Je suis arrivée. Enfin !

Après des heures de train, me voilà finalement.

San Francisco va me manquer, je l'avoue. C'est là où j'ai grandis avec maman... mais elle est morte il y a de ça maintenant deux mois environ.

Elle avait un cancer colorectal. Je sais qu'elle en souffrait beaucoup. Physiquement, oui certes, mais je pense que ce qui a été le plus dur pour elle, c'était de se dire qu'elle ne verrait jamais sa fille adorer devenir une femme.

En y repensant, mon cœur se sert.

J'aurais tellement aimée pouvoir faire quelque chose pour l'aider. Mais à 4 000 dollars le traitement, par mois, nous n'avions pas les moyens.

Mais j'ai voulue rester forte. Pour elle. Malgré son état qui se dégradait, j'essayais tant bien que mal de garder le sourire. J'essayais de la faire rire, de lui occuper l'esprit, d'être là pour elle quoi...

Nous n'avons toujours été que toute les deux. Moi et maman. Elle m'a élevée seule seulement à l'âge de 19 ans, avec peu de moyens. Elle s'est bien débrouillée je trouve. Elle aura au moins eu la chance de m'élever pendant 17 longues années. Enfin... Presque 18 maintenant.

Nous n'étions peut-être pas très riche, mais je n'ai jamais manquée d'amour et de tendresse de sa part. Elle était ma meilleure amie.

Elle et Felicia ! Évidemment !

Felicia, c'est ma meilleure amie. Ou je pourrais plutôt dire, ma seule vraie amie. J'avais d'autres amis dans mon ancienne ville mais elle, c'est comme une sœur pour moi.

On s'est connues à la maternelle. C'était la rentrée, et ma mère m'avait laissée seule là bas, car elle devait allée à son petit boulot. J'étais assise dans un coin en petite boule, et je pleurais. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère était partie.

C'est alors qu'une petite rousse s'est plantée devant moi et m'a serrée dans ses bras, en me disant que tout irait bien, que je n'avais aucunes raisons de m'inquiéter. Elle m'a prise par la main et depuis ce jour, nous ne nous sommes plus quittées.

Enfin... Ça, c'était avant la mort de ma mère, et que les services sociaux débarquent chez moi.

Ils m'avaient donnés le choix de soi aller en famille d'accueil, vu que je suis encore mineur, soi d'aller vivre chez mon père biologique.

Je ne l'ai jamais rencontré. Ma mère ne m'en a jamais parlé, et je n'ai jamais vraiment insisté sur le sujet. Il m'avait semblé qu'elle était mal à l'aise lorsque j'osais un peu l'aborder.

Je me souviens exactement de ma réaction à ce moment-là. Quoi ? Mon père ? Comment c'est possible ? Comment ont-ils fait pour retrouvés sa trace ?

Ils m'ont dit qu'après être entrés en contact avec lui, il leur avait dit qu'il serait d'accord pour m'accueillir chez lui. Et étant donné que, appart ma mère, qui n'est plus là aujourd'hui, je ne connais personne d'autre de ma famille, j'ai dis oui sans hésiter. Waw ! Mon père ! Je me demande à quoi il ressemble. Est-il aussi gentil et attentionné que maman l'était ? Est-ce que je lui ressemble ?

Alors voilà où j'en suis, sortant du train, les valises en mains.

Je regarde à ma droite.

Il y a une pancarte écrit dessus : Welcome to San Diego !

San Diego... Ça me plaît bien. C'est un peu différent de San Francisco, mais sans plus.

Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant