Chapitre 48

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La journée d'hier a passée en un claquement de doigts. Je m'en suis a peine rendue compte.

Après avoir fini notre marche avec Julie, nous sommes retournées chez mon père et elle a pu avoir une discussion avec lui sur des trucs confidentiels.

En tout cas, c'était ses dires, pas les miens.

Alors ce matin, je me prépare pour cette fameuse journée, celle que j'attends depuis que mon père m'a dit qu'il voulait passer une journée avec moi.

Sincèrement, je ne sais pas trop quoi en penser. J'appréhende un peu mais en même temps, j'ai tellement hâte. J'ai hâte de découvrir ses passe-temps et ce qu'il aime faire autre que travailler.

Je sais déjà qu'il aime la lecture, mais pas vraiment plus.

_ Comment tu te sens ?

La voix de Felicia me fait revenir à la réalité et je me tourne vers elle, finissant d'attacher mes cheveux en couette haute.

_ J'ai hâte. Je me demande ce qui m'attend.

_ Vous allez faire quoi ?

J'hausse les épaules. A vrai dire, il ne me l'a pas dit.

_ Je sais pas. On verra bien.

Toutes les deux finalement prêtes, nous descendons d'un pas rapide vers le rez-de-chaussée, direction la salle à manger.

Si j'appréhende ma journée d'aujourd'hui, c'est encore pire pour ce qui est de devoir revoir les deux sorcières qui m'ont insultées il n'y a pas plus tard qu'avant hier.

Je ne les ai pas revues depuis et moins je les vois, mieux je me porte.

J'entends au loin des voix malheureusement familières, et elles semblent tout sauf joyeuses. Pire encore, elles semblent très contrariées.

_ Pourquoi tu l'emmène et pas moi ? Tu l'as connais même pas !

_ Kloé, je sais que ça ne te fait pas plaisir mais elle est ma fille tout autant que toi. Et pour toutes les fois que je t'ai proposé de m'accompagner, tu n'as jamais voulue.

_ Claude, j'entends maintenant la voix de sa femme s'élever dans la pièce. penses y deux secondes. Cette fille sort totalement d'un monde de fou et elle risquerait de te nuire exactement de la même manière que l'autre matin. Tu n'as tout de même pas oublié sa crise rassure moi ?

Alors là, le sang me boue dans tout le corps. J'ai tellement envie d'aller lui dire ma façon de penser que mes jambes me guides toutes seules vers l'entrée de la salle à manger.

Mais juste avant que je ne la franchisse, un bruit me fait sursauter et je m'arrête d'un coup dans mon élan, comme si quelqu'un c'était levé d'un bond en tapant du poing sur la table.

_ Tu sais très bien Joséphine que sa colère n'est pas tombée du ciel. Il n'y a pas de fumée sans feu, et ce que tu lui a dit à table ce matin-là était inacceptable.

Elle vient pour le contredire, mais il la coupe.

_ Dorénavant, je ne veux plus jamais vous entendre dire des atrocités dans ce genre devant elle, et c'est pareil dans son dos. Vous n'êtes pas obligées de l'aimer, mais ayez au moins un minimum de respect pour ma fille.

Ce qu'il leur dit me touche tellement qu'il en vient a encore plus grimper dans mon estime. Sa défense pour moi est encore meilleure que ce que j'aurais espérée. Je suis émue.

Seulement, madame Robert ne semble pas avoir dit son dernier mot.

_ Ah oui ? Et bien tu aurais peut-être dû te douter que je n'apprécierais pas l'enfant de la femme avec qui tu as eu des rapports pendant que nous étions fiancés.

Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }Where stories live. Discover now