Chapitre 14

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Hier soir, j'ai beaucoup réfléchie.

Mes pensées n'arrêtaient pas de tourner, et de retourner en boucle dans ma tête.

Lorsque j'ai enfin réussi à trouver le sommeil, j'ai fais plusieurs cauchemars. Dont un, qui m'a profondément secouée.

En fait, c'était plutôt un souvenir. Un souvenir douloureux...

Très... douloureux...

**************

Je suis chez moi, à San Francisco, dans notre petit appartement. J'écoute la télévision, en mangeant mes pâtes habituelles. Ce soir, je ne dors pas avec maman à l'hôpital, car j'ai demain un examen très important en mathématique, et que je dois être demain matin à l'école en forme. Je suis très concentrée sur ma série télé, lorsque tout à coup, le téléphone de la maison sonne. Je prend avec moi mon plat de pâtes, puis met un pause à mon émission, le temps de l'appel. Pourvu que ça ne soit pas trop long. Je me lève et décroche.

_ Allo ?

Silence au bout du file.

_ Alloo ?

Je m'apprête à raccrocher, pensant que c'est un canular, lorsque j'entends une voix masculine au bout du file.

_ Bonjour, je suis le docteur Yanis de General Hospital. Vous êtes bien Julia Marechal, la fille de Marie-Soleil Marechal ?

Je reconnais tout de suite le nom de l'hôpital de ma mère.

_ Oui c'est moi. C'est à quel sujet ?

Je continue tranquillement de manger mes pâtes, le téléphone soutenu seulement par mon oreille et mon épaule. Ce n'est pas la première fois qu'ils appellent ici. Ça doit encore être à propos d'une information médicale pour pouvoir bien remplir leur dossier concernant ma mère.

Encore silence au bout du file. Je commence à me poser quelques questions.

_ Alloo ? Vous êtes toujours là ?

_ Mademoiselle Marechal... J'ai le regret de vous informez que votre mère est décédée aujourd'hui il y a de ça une trentaine de minutes... Toute mes condoléances... Les services sociaux débarqueront chez vous cette nuit, vous allez devoir faire v...

Mon cœur manque un battement et commence à frapper fort dans ma poitrine.

Tout devient flou. Je n'entends plus la voix au bout du file. Le temps s'arrête, tout semble se passer au ralenti.

Mon plat de pâtes me glisse des mains. Il tombe brusquement au sol, se brisant en milles morceaux.

Comme mon cœur.

Je n'arrive plus à respirer, et j'ai froid. Tellement froid.

Je peine à prendre mon téléphone dans mes mains, tremblant de plus en plus. Je ne réalise pas très bien ce que l'on vient de m'annoncer.

Sans que je puisse les contrôlées, mes larmes commencent à roulées sur mes joues.

Une, puis deux, puis quatre. Elles ne cessent de couler.

Tout ce passe très vite, et rapidement, mon téléphone me glisse des mains, pour venir s'écraser bruyamment au sol lui aussi. Je m'effondre, et mes quelques larmes se transforment alors en sanglots.

Je pleure à chaudes larmes. J'ai tellement mal. Je n'ai même pas pu lui dire au revoir.

Ça ne devait pas se passer comme ça ! Les docteurs avaient dit qu'il lui restait encore au moins quelques autres mois de vie ! Je devais être à ses côtés ! Là pour lui dire au revoir !

Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }Where stories live. Discover now