Laisse moi te posséder - Larry Stylinson (terminée)

Chapitre 3

Dès le départ, Louis avait eu l'intuition que fréquenter Harry Styles n'était pas une bonne idée. Il avait compris que la situation lui échappait complètement chaque fois qu'il le regardait avec cette lueur énigmatique dans ses yeux verts. Ne l'avait-il pas lui-même avertie, subtilement d'ailleurs, qu'il était un homme dangereux ?

A présent, Louis en avait la preuve : plus de soixante-dix kilos de muscles en train de le plaquer contre un mur. Il le dévorait comme si il représentait son dernier repas.

La chair de Louis était offerte à sa bouche conquérante, il jouait de nouveau avec son téton en une douce morsure. Louis hoqueta, et l'arrière de sa tête cogna contre le mur ; une nouvelle vague d'excitation assaillit son entrejambe. Les doigts de Harry pressaient le creux de son ventre, soulageant et accroissant son désir.

— Harry..., murmura-t-il faiblement.

Ce dernier releva la tête de quelques centimètres pour contempler le téton, humide de salive, qui avait rougi et pointait effrontément, raidi par les mordillements et les suçotements de sa langue experte. Il sentit le corps de Harry se crisper, son sexe en érection appuyé contre son bas-ventre. Il laissa échapper un grognement de satisfaction.

— Il faudrait être un putain de robot pour ne pas désirer ça, fit-Harry d'une voix rauque et farouche.

Louis geignit d'affolement et de plaisir. L'expression légèrement perdue qui flottait sur le visage d'Harry et son regard perçant le troublaient profondément.
Qui était réellement cet homme ? Louis détestait le combat intérieur qu'il semblait mener contre lui-même. Le jeune étudiant passa la main à l'arrière de sa nuque et fourragea dans ses cheveux. Ils étaient aussi soyeux et épais qu'il se l'était imaginé. Un instant, les yeux de Harry trouvèrent les siens, et Louis guida sa tête plus bas sur son corps.

— Tout va bien, Harry.

Ses narines frémirent.

— Non, tout ne va pas bien. Vous ne savez pas ce que vous dites.
— Je sais ce que je ressens, chuchota-t-il. Ça ne suffit pas ?

Harry ferma brièvement les yeux, et Louis sentit soudain la tension l'abandonner tandis qu'il s'emparait à nouveau de ses lèvres, lui fléchissant les hanches, collant son érection contre la sienne dure et accueillante. Louis se cramponna à son cou et s'abandonna totalement à lui. À travers un épais brouillard de désir, il entendit des bruits de pas se rapprocher.

— Oh... Toutes mes excuses.

Les bruits de pas s'interrompirent.
Harry releva la tête et son regard transperça Louis. Il déplaça légèrement son corps, s'assurant que le corps à moitié nu du jeune homme soit dissimulé.

—Qu'est-ce que c'est ? Rugit-il d'une voix rauque.

Louis essaya de regarder par-dessus son épaule.

— Je suis désolé. Ton téléphone portable n'arrêtait pus de sonner dans le vestiaire. Je ne sais pas ce que Eleanor veut te dire, mais ça a l'air vraiment urgent.