Chapitre 12

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Quand il libéra son sexe à l'air libre, Louis comprit pourquoi il avait dû écarter autant sa ceinture. Son érection était énorme et rigide. Il sentit son sexe pulser d'excitation. À l'instant où il déchiffra l'expression du visage ombrageux de son amant, Louis tomba immédiatement à genoux. Pas de menottes, cette fois. Pas de vibromasseur.
Seulement le désir érigé de Harry... et le sien.
Il enfouit les doigts dans sa chevelure quand il saisit son pénis d'une main.
Le jeune homme était émerveillé par son poids, par sa chaleur, par sa vitalité sauvage. Il utilisa l'autre main pour lui caresser la cuisse - qui semblait elle aussi dure comme l'acier, recouverte de poils bruns bouclés. Il s'enivra de la sensation de virilité brute et musquée qu'il dégageait. Harry gronda de plaisir quand il effleura la couronne écarlate de son membre avec sa joue, puis avec ses lèvres. Ses testicules semblaient ronds et massifs sous les doigts de Louis.
Ce dernier soupira de plaisir et le prit enfin dans sa bouche, écartant au maximum les lèvres pour s'adapter à la circonférence de son érection. Alors, l'univers entier s'évanouit. Seules existaient désormais les sensations qu'engendraient en lui la chair dure et vibrante qui s'enfonçait entre ses lèvres, le membre épais qui glissait dans son poing serré, le goût salé de sa chair sur sa langue... jusqu'à ce qu'il brûle d'envie de le goûter encore une fois.
Il le prit profondément, pas parce qu'il le lui demandait mais parce qu'il le voulait. Il en ressentait l'envie impérieuse.
A travers les brumes du désir, il se rendit compte qu'Harry murmurait son nom d'un ton désespéré, presque égaré.
Ses lèvres et sa mâchoire commençaient à lui faire mal, et sa gorge était ravagée par ses coups de reins, mais il le suça encore plus fort, comme pour le soulager de sa souffrance... même si ce n'était que pour un bref et explosif instant.
L'état de quasi-transe dans lequel il se trouvait se dissipa quand il enfonça son énorme érection encore plus profondément dans sa bouche. Lorsqu'il se répandit enfin au fond de sa gorge, Louis, les yeux écarquillés, se sentit à la fois à sa merci et en sécurité - parce qu'il lui faisait confiance. Il se retira légèrement en poussant un râle guttural et continua à jouir sur sa langue, les doigts crispés dans sa chevelure, faisant aller et venir les lèvres de Louis en une lente caresse sur son pénis. Il avala jusqu'à la dernière goutte le liquide suave et musqué, et sentit l'étau des doigts d'Harry dans ses cheveux se détendre.

— Relève-toi, fit-il d'une voix rauque.

Il laissa glisser avec réticence son membre hors de sa bouche – il aurait voulu continuer à le sucer, à le lécher, à jouer avec la chair moins dure mais toujours aussi épaisse, à se familiariser avec sa forme. Il l'aida à se relever et se pencha au-dessus de lui pour l'embrasser avec une extraordinaire passion, mêlée de tendresse.

— Tu es si doux..., dit-il un peu plus tard en reprenant son souffle. Merci.
— De rien, répondit-il avec un petit sourire espiègle.

Il était sincèrement heureux d'avoir réussi à combler ses besoins. Il se pencha sur son visage et lui caressa la bouche.

— Tu m'as encore fait perdre le contrôle de moi-même, Louis.

Le sourire du jeune homme s'atténua un peu quand il vit l'ombre qui obscurcissait son regard.

— Je ne vois pas où est le mal. C'est un problème pour toi ?

Il battit des paupières, et l'ombre se dissipa.

— Je ne pense pas. Mais nous avons un programme à respecter, murmura-t-il en penchant la tête pour couvrir de baisers sa joue et son oreille.

Il tressaillit et sentit le creux de ses cuisses se réchauffer à nouveau.

— Dieu que tu sens bon..., reprit-il dans un souffle, ses lèvres brûlantes collées contre le cou de Louis.
— Harry ? Quel programme ? Articula-t-il avec difficulté.

Laisse moi te posséder - Larry Stylinson (terminée)Where stories live. Discover now