Chapitre 9

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Quand il regagna le salon de la suite après avoir pris une douche et s'être habillé, Louis trouva Harry assis à son bureau, son portable ouvert, son téléphone vissé à l'oreille.

— J'ai étudié attentivement son CV. Il a surtout de l'expérience dans la spéculation boursière et les investissements Internet à risques. Il n'a pas la fibre de la gestion, l'entendit-il dire. (Il leva les yeux vers lui et le regarda entrer dans la pièce. Il reprit sans la quitter du regard) Ce que je suis en train de vous dire, c'est que vous pouvez embaucher le directeur financier que vous voulez parmi un groupe de candidats acceptables, Declan. Tant que vous ne m'aurez pas communiqué cette sélection de postulants, ne commencez pas les entretiens. En particulier avec un franc-tireur comme celui-ci. (Il fit une autre pause.) Il pourrait peut-être convenir pour n'importe qu'elle autre société, mais pas pour la mienne, ajouta-t-il d'un ton glacial avant de mettre sèchement un terme à la conversation.

— Je suis désolé, dit-il à Louis en se relevant et en ôtant ses lunettes. J'ai toutes les peines du monde à finaliser le recrutement pour une de mes start-up.
— Qu'elle sorte de start-up ? demanda le jeune homme, intéressé.

Il ne lui avait jamais vraiment parlé de son travail,

— Un concept de jeu social en ligne que je fais tester en Europe.
— Et tu as du mal à trouver des dirigeants ?

Il se rassit et soupira. Il avait l'air particulièrement détendu - une expression choisie par Louis pour décrire Harry quand il portait autre chose que son costume habituel. Cette fois, il était vêtu d'un léger pull bleu cobalt à col en V sur une chemise blanche et d'un pantalon noir qui rendait ses hanches et ses longues jambes divinement sexy.

— Oui, entre autres, admit-il en tapotant sur le clavier de son ordinateur portable. Mais ça se passe souvent comme ça, en fait. Malheureusement, le marché orienté vers les ados sur lequel je me positionne semble foisonner de jeunes loups opportunistes qui aiment dépenser mon argent simplement parce qu'il est là.
— Et alors que tu te montres très novateur en matière de concepts et de marketing, tu envisages la gestion comme un vieux conservateur austère ?

Harry le dévisagea, rabaissa l'écran de son portable et s'avança vers il.

— Tu t'y connais en commerce ?
— Pas le moins du monde. Je suis un désastre financier ambulant. Demande à Zayn. J'arrive à peine à gérer mon loyer. Je déduisais juste ton style en affaires de ce que je sais de ta personnalité.

Harry s'arrêta à quelques pas de lui et fronça les sourcils d'un air amusé.

— Ma personnalité ?
— Tu sais bien, bredouilla Louis, les joues en feu. Ce que tu m'as dit sur ton obsession du contrôle.

Il sourit et leva une main pour lui caresser la joue.

— Je n'ai pas peur de dépenser de l'argent —en grande quantité. Je veux juste être sûr que c'est pour d'excellentes raisons. Tu es vraiment très beau, dit-il en changeant brusquement de sujet.

— Merci, souffla-t-il en baissant les yeux avec embarras sur sa chemise en jeans à manches longues toute simple qu'il portait enfoncé dans un jean - il avait simplement oublié de coiffer ses cheveux. Je... je n'ai pas apporté beaucoup de vêtements, reprit-il. Je ne savais pas ce que tu voulais faire cet après-midi.
— Ah ! En parlant de ça...

Laisse moi te posséder - Larry Stylinson (terminée)Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon