Jeunes demoiselles recherchent un mec mortel |Haikyuu !!|

Chapitre 23 - Sawako a trouvé sa place

- Attends Tetsu, je voudrais essayer ce nouveau haut. Tu restes dans le coin ? s’exclame Sawako, ravie d’avoir enfin trouver quelque chose à son goût. 

- Je garde la cabine, chaton, répond aussitôt le grand volleyeur soucieux que personne n'embête sa belle.

Sawako lâche alors la main de Kuroo et entre dans la cabine. 

- Il te va bien ?  lance-t-il alors quelques minutes plus tard pendant qu’il jette un coup d'œil au lourd rideau qui le sépare simplement d'elle. 

Son regard est attiré par une faible embrasure et il l'aperçoit. Il devine la courbe des hanches de Sawako. Son sang se met alors aussitôt à bouillir et vient se concentrer beaucoup trop rapidement dans le bas de son ventre. Devant elle, le moindre bout de peau, un sourire, un regard, un geste, un toucher et il ne maîtrise plus rien. Il l'a définitivement dans la peau et encore plus depuis qu'il a découvert ces nouvelles sensations dans ses bras. 

- Tu peux me dire ce que tu en penses ? demande insouciante Sawako, encore cachée dans la cabine.

- J’ai une meilleure idée, affirme Kuroo avant même qu’elle puisse pousser le rideau. 

Il se glisse alors furtivement dans la cabine et vient plaquer une Sawako prise de court, contre le mur.

- Tet…

- Chut! 

Son doigt impérieux, pressé contre ses lèvres, lui coupe toute envie de protester et son bras qui s’enroule autour de sa hanche suffit à la soumettre définitivement. 

- Il est très bien ce haut, mais il te couvre un peu trop, susurre t-il alors qu’il faufile sa main sous le fin tissu. 

Une fois son envie délicieusement démontrée, son doigt autoritaire se soustrait alors lentement et laisse maintenant place à sa bouche qui vient jouer avec la pulpe des lèvres entrouvertes de Sawako. Elle lui succombe et laisse rapidement ce coup de tête effronté réchauffer ses sens. Le découvrir aussi entreprenant dans un endroit pareil, lui échauffe les joues mais fait aussi battre son cœur à mille à l'heure. Leur deux corps se rencontrent et se pressent pour ne faire rapidement qu’un comme s'ils ne s'étaient pas vu depuis des semaines voir même des mois vu le feu qui les anime. Sawako voit sa volonté de lui résister, réduite à néant quand Kuroo fait jouer sa langue contre la sienne. Il l'entraîne dans un jeu excitant qu’elle ne s'imaginait jamais jouer un jour. Le pire c’est qu’elle y prend goût bien trop rapidement. Cette invincibilité qu’il lui confère dans ses bras est exceptionnelle. Ses ailes continuent de pousser grâce à lui et son cœur de se ressouder autour de cet amour qu’il lui donne. 

Le haut, si méticuleusement choisi, rejoint alors rapidement le sol, suivi de près par le soutien-gorge de Sawako. Bien vite, les mains immenses du volleyeur se substituent à lui avec délectation pour reprendre le rôle de maintien de sa poitrine. La chaleur de ses paumes déclenche une série de frissons qui parcourent sa colonne vertébrale. Même plaquée contre le mur froid de la cabine et à la merci de son fauve, elle arrive tout de même à venir glisser sa jambe entre ses cuisses et à lui rendre la monnaie de sa pièce. Kuroo grogne alors contre ses lèvres et tous les deux se mettent à sourire.      

Un faible “chaton” essaye de sortir vainement de sa bouche mais bien vite sa tentative d'amadouement est facilement transformé en un râle sourd et suave qui vient s'écraser sur la peau échaudée de Sawako. Il se venge alors sur le cou de Sawako et vient y déposer sa marque. Elle lui mordille alors le lobe de l’oreille jusqu'à le faire revenir à elle. Il se défile alors faussement devant son visage rougi de désir pour venir malmener sa poitrine. Elle faufile ses mains sous son pull et le griffe légèrement de plaisir, autre marque de son territoire. Ils s’appartiennent, il n’y plus aucun doute. Ce jeu du chat et de la souris continue de rythmer cet ébat éhonté avant qu’un bruit fracassant les ramène subitement à la réalité. Ils s'éloignent alors l'un de l’autre, fautif mais presque hilare avant de se rhabiller en vitesse. Ils osent ensuite passer un coup d'œil timide en dehors de la cabine. Ils y découvrent une vendeuse qui a laissé tomber un présentoir de vêtements à remettre en rayon.