Poèmes du 11ème défi - poésie classique

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Bonjour à tous !

Voici les poèmes du défi avec le mot Création :




Contribution de mayou :

Création ?
Il a réfléchi, Dédé ?
Allez, je suis motivée
Neurones en ébullition

Et si je jouais à Dieu
Oh oui ! merveilleuse idée
Sans quiconque, provoquer
S'amuser quand même, un peu.

Alors je crée qui, en premier
L'être humain, c'est tentant
Mais quand même un peu flippant
Vu qu'il aime tout casser.

Peut-on du coup l'oublier ?
Et l'ôter de l'équation
Une sorte d'exclusion
Cela lui ferait les pieds.

Animaux, plantes et insectes
Sauront, sans lui, s'en sortir
Choisir, seuls, leur avenir

La terre, peut-elle, de nous, se passer ?
Nouvelle donne, nouveau jeu
Qui sait ? Cela peut marcher.




Contribution de WafaBabin :

La plume tisse sa toile...

De sa plume fleurissent les mots
En désordre de file indienne
Corolle de ses pensées en rang
Une arborescence !

De sa plume roucoulent les rimes
Dessins de mimes de vers intimes
Révélés dans le secret de l'âme
Cette inconscience !

De ses rêves surgissent les phrases
Elles prennent vie, se multiplient
Magie des mots ou génie du don
Quelle différence ?

Dans ses rêves s'accordent les contes
Parfois tristes, toujours optimistes
Ils sont chemin de Création...
La belle naissance !




Contribution de Piochons :

Alice* chantait :"School's out"

Hé, lo pitchon ! (to be pronounced lou pitchou).
Veux-tu attendre que sonne la fin des cours,
Avant que de te précipiter dans la cour ?
Ton vieil instit pourrait te prendre pour un fou.
Enfin, tu ne penses qu'à la ré-création,
Temps magique où parle ton imagination ?

Bien des années plus tard ou des décades, voire,
N'y repenses-tu pas à ces moments de gloire
Lorsque tu laissais aller ton inspiration ?
Jouant aux cow-boys ou aux "aliens" de l'espace,
Tu t'évadais bien loin de cette éducation
Calibrée, proposée ou imposée en classe.

Tu as bien grandi dans le parlé et l'écrit
Et tu t'es enfoncé dans les sillons tordus
De la nécessité et besoins de la vie.
Quelque chose dans ton cœur ne s'est-il pas rompu ?
Cette âme rebelle, foyer de la création,
N'a-t-elle pas étouffé de cette oppression ?

Ces moments si forts où tu rêvais ton histoire,
Que sont-ils devenus ? Les retrouveras-tu ?
Sauras-tu les rechercher au fond des tiroirs ?
Ceux que tu as refermés par obligations
Lorsqu'hélas ces rêves se sont tus.
Quand oseras-tu faire ta révolution ?

*Alice Cooper, artiste (rock) américain





Contribution de Clelia :

Les jours et les années qui filent,
Qui donc les voit passer, fébriles ?

L'automne, à petits pas, s'avance dans nos vies
Lui qui teinte nos cœurs, colorant nos envies
De moirés et de pourpres, de dorés et de bruns.
Dans l'air qui refroidit les couleurs se tiédissent,
La forêt s'assoupit, les bourgeons s'engourdissent
et jusques à la mer, dans le chant des embruns,
Règne un parfum d'hiver, de sèves asservies
Au rythme des saisons, désirs inassouvis.

L'on a du mal à croire au retour du printemps
Dans ces airs de dormance... Il reviendra pourtant,
Le magicien feuillu qu'on avait oublié,
Faire œuvre en création au cœur de chaque branche,
Les mouchetant de vert, ô vivante revanche,
Et les bois dénudés se verront rhabillés.
Le ballet des couleurs partout papillonnant
Ravira nos pupilles, mais il n'aura qu'un temps...

Les jours et les années défilent
Qui donc pour les compter, futiles ?




Contribution de antropo-aime :

Force de création

Minuscule je suis
Un petit rougeoiement
Je couve sous l'écorce.

Un début d'incendie
Liquéfié rouge sang
Au cœur fait une amorce

Explosion qui jaillit
Fier dragon dévorant
Je crée je me renforce.

Recueil des envies
Source d'embrasement
Au milieu de ton torse.




Merci beaucoup pour votre participation. N'oubliez pas de m'envoyer vos classements et mentions spéciales avant le dimanche 31 octobre, oh tiens pour Halloween bouuh !

Bonne soirée !

Écrivons des haïkus ( et pas que )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant