Poèmes du défi 23 - poésie libre

86 9 19
                                    

Bonjour à tous ! Voici les charades ! Vous avez été nombreux, félicitations. Juste avant de commencer, j'imagine que vous vous en doutez, mais tenez votre langue en commentaires :p




Contribution de WafaBabin :

Il était une fois un adjectif possessif à la première personne du singulier
Il se lia d'amitié avec un petit trou d'aiguille. Ils en devenaient tellement intimes qu'ils ne faisaient plus qu'un pour convenir à la rime.
Mon petit couple à l'odorat bien développé reniflait la ténèbre qui suit le crépuscule pour mieux repérer ce qui allait autour. Toujours à l'affût de la moindre alerte, il préférait cet état sans compagnie à celui où il devrait faire des courbettes non consenties.
Quelques fois, pendant ce temps, il consent tout de même à quelques sourires, à des yeux de merlan frit, à des appels à caresses, pour un bruit de moteur qui ne donne pas d'angoisse.
Il est alors heureux jusqu'à ce moment où l'on part pour l'été et où on l'abandonne pour quelques piécettes à quelques badauds qui traitent son Altesse comme il se devrait.

Tout ça pour vous dire et vous faire construire la phrase de l'état de cet ami si précieux à ma famille.




Contribution de Calicef :

Issus du Moyen-âge, genres poétiques

En nombre réduit, mais on peut compter sur eux

Cardinal qui peut mettre fin au célibat

"Que j'aime à faire apprendre un nombre utile aux sages"

Brise-vent, vive, taillée, plessée, fruitière

Astronomique, le temps de la révolution

"C'est une péninsule, une oblongue capsule"

"Courir contre lui, c'est lutter au corps à corps"

Break, anglicisme pour échange décisif

Mon tout: L'essence des vacances, le farniente




Contribution de LecAgn :

Au bord de la mer une tour élancée,
Guide sans faillir les marins égarés.
À son pied dégustent touristes et locaux,
Un savoureux dessert contenant des pruneaux.

Au sommet de cette tour nichent quelques oiseaux.
Jour après jour, minutieusement ils ont construit
Un chaleureux foyer pour accueillir leurs petits.
Désormais ils se reposent, bercés par les flots.

La nuit quand le vent balaie les côtes arides,
La solide bâtisse ne semble plus vide.
Elle grince, gémit et un mystérieux gardien
Veille, dit-on, sur les lieux, chassant les importuns.

Le vent de Bretagne est cependant bien frais,
Pour un joli mot qui, provenant d'Italie,
Chante l'inaction et la douceur de la vie.
Sa prononciation n'est pas vraiment fixée...




Contribution de mayou :

Le complet inverse du néophyte

Si vous lui ajoutez un "de", sale il devient.

Sans parler alphabet, à l'oreille il est entre l'aire et la taie

Écrivons des haïkus ( et pas que )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant