Écrivons des haïkus ( et pas que )

Poèmes du défi 31 bis - poésie libre

Bonjour à tous !

Voici les résultats du défi sur les fleurs !

Contribution de CaliNemo speedy :

Tournesol chéri
Que de noms pour honorer ta magnificence
Grand astre des jardins et du jour, Hélianthes
Les yeux tu éblouis, l'horizon tu enchantes
De la flore des champs, tu es la quintessence

Luis
Mon
Étoile
Si charmante
Caresse mes sens
Avec ta couleur chatoyante
Une incroyable douceur pour mes yeux fascinés
Merveilleux spectacle, je t'admire sans restriction, mon âme et mon cœur tu combles
Personnification végétale de l'Homme chez Van Gogh, fine métaphore du temps qui passe, allant de la vie à la mort

Contribution de Jujul :

Le coquelicot

L'ardente ballerine
fragile et délicate
sous la brise, frémit.

Sa corolle de soie fine
est le baiser écarlate
de ce printemps insoumis.

Contribution de Swan :

La fleur de patate
sous les rayons du soleil
porte la rosée

Contribution de Mayou :

Une longue tige, solide cela va sans dire.
Nécessaire pour soutenir les fleurs écloses
Vous n'y trouverez aucune rose
Inutile de vous mentir

Plein de pétales multicolores, vifs et odorants
Qui ne tombent jamais au sol
Puisque en vie éternellement
Pas même au sol, une obole

Avez vous une idée de son nom ?
Non ? Quel manque d'imagination !
II me suffit de fermer les yeux pour la voir
ses odeurs percevoir

Facile me direz-vous ?
J'en conviens volontiers avec vous.
Tout droit sortie de mon imagination
Cruel manque ou beaucoup trop d'imagination.

Contribution de Piochons :

Ô joli mois de mai
Où tout est transformé !

Comme il plaît tant à ce cher Monsieur Lavoisier,
Sous mes yeux, la magie s'opère, se crée,
Ce moment que je croyais perdu ou secret.

Avec bonheur, la branche du cerisier
Semble faire de l'ombre à la fleur du fraisier.

Viens donc voir, mignonne, dans le jardin des roses
Et pardonne-moi la comparaison, si j'ose
Cette déclaration, en vers ou bien en prose :

En reine des romantiques, la pâquerette
Aimerait tant à mes yeux, tenir la vedette,

Mais pour moi, Toulousain d'humeur plutôt discrète,
Je lui préfère la symbolique violette.

Contribution de Clelia :

À toi Ophrys, ma fleur sauvage,
Qui offre ton cœur en partage
Et séduira nonchalamment
Deux trois bourdons, pauvres amants !

Ils s'activent dès leur réveil,
Trompés par les monts et merveilles
Que tu promets assidûment ;
Pas un seul ne voit que tu mens !

Ces quelques mâles en goguette
Sont appâtés par ta jupette ;
Tout est réuni pour leur plaire :
Voici le gîte, et le couvert !

Car tes fleurs ne sont pas avares,
Ni de parfum, ni de nectar.
Hélas ! L'animal est bien bête...

Il se fourvoie : un rien t'apprête !
Et comble de la bienséance
Nul ne repousse ses avances...

Dame Nature est si bien faite,
Et connaît nos pulsions secrètes :
Elle inventa pour ces chers mâles
La poupée soumise et fatale.

Merci beaucoup pour votre participation. N'oubliez pas de m'envoyer votre classement et éventuellement vos mentions spéciales pour dimanche prochain, le 21.

Bonne journée !