Chapitre 42 - Grand Prix de Belgique

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Après une bonne nuit de sommeil et un délicieux déjeuner en famille, Grace se retrouvait désormais devant le Grand Prix de Belgique en compagnie de sa famille. Elle avait pu récupérer un peu d'énergie grâce à sa longue nuit de sommeil, mais son moral était toujours mauvais.

Elle espérait sincèrement que la semaine qui venait serait beaucoup plus calme, elle ne supporterait pas une semaine de plus aussi chargée.

Elle s'installa sur l'un des canapés aux côtés de sa sœur.

« Comment tu te sens Grace ?

- Je vais bien, Mary, et toi ?

- Tu ne sais pas mentir, Grace, tu as l'air épuisé et à cran.

- Je le suis, cette semaine, m'a complétement achevé, et sincèrement, je n'ai qu'une envie, c'est de rester au lit toute la journée.

- Grace, tu sais que tu n'es pas obligée de faire tout cela. Tu as le droit à du repos.

- Mary, je ne peux pas refuser. Je dois me préparer à devenir un jour reine. Le plus tard possible si possible. Mais je suis obligée de faire tout cela, surtout que cela ne représente pas grand-chose par rapport aux journées de père.

- Grace, père, n'est pas dans la même situation que toi. Il est entouré par beaucoup de conseillers, il y a le soutien de mère, ils se répartissent les rendez-vous. Tu es en train de t'épuiser à suivre les emplois du temps de père et mère, en même temps.

- Je n'ai pas le choix Mary. Je dois être prête.

- Grace...

- Non Mary, écoute, je sais que c'est compliqué, mais je dois le faire. Maintenant, concentrons-nous sur la course, s'il te plaît.

- Bien sûr, Grace. Je suis désolée, je ne voulais pas être méchante. Je voulais simplement que tu t'économises un peu.

- Je sais Mary, et je t'en remercie. »

Grace et Mary se re concentrèrent sur la course. Le départ allait être donné dans quelques secondes.

Grace chercha à apercevoir la voiture du jeune pilote, mais bien sûr puisqu'il n'était pas l'un des favoris, il n'était pas montré à la télévision.

Grace émit un cri quand elle vu, qu'il y avait un drapeau jaune et que George était impliqué. Elle était en panique, elle ne voyait même plus l'écran à travers ses yeux emplit de larmes.

Voilà ce qu'elle redoutait le plus était enfin arrivé. Un accident en piste, qui pourrait les séparer alors qu'elle ne voulait plus qu'une chose vivre à ses côtés.

« Grace ! Grace ! Tout va bien, regarde, ils sortent des voitures. »

Mais cela n'aidait pas, elle voulait pouvoir être aux côtés du jeune homme, et s'assurer d'elle qu'il allait bien.

« Grace, calme-toi. Tout va bien d'accord. Regarde, il marche et il n'a pas l'air blessé. Ce n'était pas un gros crash, il s'est simplement pris la roue de l'autre voiture, il n'a pas pu l'éviter. »

Grace réussit à se calmer un peu, mais elle savait que tant qu'elle ne parlerait pas au jeune homme, elle n'était pas rassurée. Elle s'empressa d'envoyer un message à George, priant pour qu'il aille bien.

Après avoir eu le temps des dégager les voitures et réparer les murs abîmés autour, la course pu reprendre. Grace ne portait plus attention à la course, elle gardait son regard fixé sur l'écran sans faire attention.

En plein milieu de la course, un téléphone retenti dans le salon. Grace ne réagit pas tout de suite, son père au contraire, s'énerva d'être dérangé pendant la course.

« Grace, voulez-vous bien décrocher votre téléphone et le mettre en silencieux la prochaine fois.

- Excusez-moi père, c'est un appel de George.

- Je comprends, allez décrocher dans la pièce d'à côté, et dites-lui que nous espérons tous qu'il n'est pas blessé et que nous sommes certains que la prochaine course se passera mieux.

- Je lui dirais père. »

Grace rejoignit le bureau à côté du salon, et décrocha son téléphone.

« George ! Vous allez bien ?

- Je vais bien, ne vous inquiétez pas Grace. Merci pour votre message.

- Je... J'ai vraiment eu peur.

- Moi aussi, je n'ai pas eu le temps de voir le pneu me venir dessus, j'ai senti le choc et quelques secondes après j'étais dans le mur.

- Vous ne vous êtes pas blessé ?

- Non, j'aurais quelques bleus demain, pour avoir bougé dans la voiture avec le choc, mais aucune blessure.

- Tant mieux, hum mon père m'a demandé de vous dire, qu'il espère que vous n'êtes pas blessé et qu'il est certain que la prochaine course se passera mieux.

- Oh, c'est très aimable de sa part, je l'espère aussi. Comment allez-vous Grace ? Je peux sentir à votre voix que ça ne va pas.

- J'ai eu peur, je suis encore un peu choqué, mais maintenant que je vous ai au téléphone, ça commence à aller mieux.

- Grace, qu'est-ce que vous ne me dites pas ?

- Je... Vous me manquez George, cette semaine a été horrible, et j'aurais préféré vous avoir à mes côtés.

- Je suis désolé de vous imposer toute cette distance Grace.

- Non, non, ne vous excusez pas. On était conscient tous les deux que ça serait difficile, il faut simplement un peu plus de temps pour s'y habituer.

- Dites-vous, que vous avez passé la première semaine et qu'il n'en reste plus que deux.

- Tant qu'elles sont moins éprouvantes que cette semaine alors ça devrait aller. J'ai vraiment hâte de vous retrouver George.

- Moi aussi princesse, vous n'imaginez pas à quel point. Vous me manquez aussi.

- Quand partez-vous en Italie ?

- Demain, dans la journée, je dois voir avec mon manager pour l'heure exact, mais je n'en sais pas plus pour l'instant.

- D'accord, vous avez hâte de rejoindre l'Italie ?

- Oui, j'aime beaucoup le pays, presque autant que l'Espagne. Mais pas autant que l'Angleterre et sa magnifique princesse.

- Oh oui, je suis d'accord avec vous, la princesse Mary est magnifique.

- Exactement ! Mais elle n'est pas aussi belle que la femme dont je suis tombé amoureux, lors de notre première rencontre.

- Oh ! Alors c'était le coup de foudre ?

- Absolument, je l'avais déjà vu en photo ou à la télévision, mais lorsque nos regards se sont croisés sur le circuit, je suis tombé sous son charme, elle est la grâce incarnée.

- J'aimerais beaucoup la connaître.

- Il vous suffit de vous regarder dans un miroir pour cela Grace.

- Vous êtes adorables George. Et je peux en dire tout autant de vous. Après notre rencontre, je n'ai pu porter mon attention sur autre chose que vous, votre regard et vos yeux bleus étaient encrés dans ma mémoire et je ne rêvais que d'une chose vous revoir.

- Faites que ces deux prochaines semaines passent vite, j'ai très envie de vous prendre dans mes bras.

- Je l'espère aussi, parce que vous me manquez beaucoup. »

Qualifications - Grand Prix de Belgique

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