BELOVED ENNEMI[BxB]

Chapitre 4: réplique (partie 2) (27 nov. 2021)

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Base américaine aux frontières de l'Iran: jeudi 11 juin 2025 vers 16h30

-Il n'y a plus aucun survivant commandant, pouvons-nous rappeler le drone?

-Encore un dernier survol. S'ils ont tué nos soldats, il faut les éradiquer tous, lança le commandant tout fier de son arme dont la preuve était désormais faite. Bientôt nous pourrons utiliser cette merveille de technologie dans le futur et nous n'aurons plus à envoyer nos hommes au combat, finit-il tout sourire!

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Quelque part, après la riposte américaine, vers 17h

Je savais que nous n'étions pas loin de la base ennemie vers laquelle nous nous dirigions. Hamilton me l'avait dit. Je devais trouver une solution car si les terroristes me découvraient là, à ce moment, ils allaient sûrement me couper en fines lamelles. Je me suis alors traîné parmi les cadavres à la recherche de Hamilton. Je le retrouvai mort, tombé du véhicule avant son explosion. Dans sa main, une photo de lui, sa femme et sa fille. Je l'ai prise, en pensant à ma propre famille et je me suis juré de survivre coûte que coûte.

Je restai assis là, au milieu de ces cadavres et de cette fumée, à réfléchir au plus vite. Mes options étaient simples: m'enfuir et risquer de me perdre et de mourir de faim ou de me faire attraper et mourir tout de même ou bien m'infiltrer. Cette dernière idée me paralysait d'effroi mais à un moment il me fut évident que c'était ma seule option. Mes origines arabo-kurdes allaient finalement m'être utiles. A cette pensée, je ne pus empêcher un sourire. Tout ce que j'ai détesté toute ma vie allait finalement me sauver la vie. Quelle ironie!

Je partis alors à la pêche aux cadavres dans cette marée de cadavres ennemis pour trouver un soldat dont la tenue n'était pas trop amochée. Je le déshabillai, puis j'enfilai sa tenue après l'avoir habillé de la mienne. Je pris ensuite sa carte de soldat dans sa poche et la grattai un peu, de façon à ce que la photo de soit plus visible.

Puis, prenant une grande inspiration, je me suis mis des coups de poing jusqu'à en avoir des bleus partout pour être méconnaissable. Mes larmes coulaient mais je ne sentais rien. C'était le prix à payer pour ma vie.

L'un des morts avait un bandeau dont je m'enroulai le visage puis je pris la direction vers laquelle on se rendait, marchant aussi lentement que je le pouvais, espérant ne jamais arriver à destination. Très vite cependant, des 4*4 se firent entendre et les battements de mon cœur redoublèrent. C'était l'heure de vérité. Mon masque allait-il tenir?

Quand ils furent à ma hauteur, les véhicule s'arrêtèrent. Mes yeux étaient déjà très lourds et je crois que mon corps s'autorisait à lâcher à présent que mes 'sauveurs' étaient là. Alors que j'allais m'effondrer, je fus rattrapé par un des leurs. Quand nos regards se croisèrent, je ressentis une violente brûlure à l'estomac puis mes yeux se refermèrent.

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