Chapitre 3: réplique (partie 1) (27 nov. 2021)

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Base américaine aux frontières de l'Iran: jeudi 11 juin 2025 15h27

Radio: Hamilton à base 3. Code rouge, je répète code rouge, besoin de renforts immédiatement. Nous sommes tombés dans une embuscade. L'escouade 1 a été décimée entièrement par une grenade.

Les yeux du commandant virèrent au rouge. Il se mit à tourner en rond, tel un fauve en cage

-Putain de merde de sale porc de Dean, lança-t-il en envoyant balancer tout le contenu de sa table, je vais te faire la peau

-Commandant vos ordre s'il vous plaît, intervint un officier

-Vous la fermez, gueula le commandant. Il tourna en rond encore une minute, puis se retourna

-Code rouge c'est bien ce que vous avez entendu bordel, sortez le drone expérimental

-Mais mon commandant, nous n'avons pas d'autre prototypes, si celui-là est perdu, nous aurons perdu des mois de recherche

-Vous discutez mes ordres officier?

-Non mon comm...

-Alors foutez-moi le camp et sortez moi ce putain de drone immédiatement

Le commandant n'était pas bête. Il savait maintenant que son poste était extrêmement menacé après avoir envoyé des nouveaux se faire tuer par des terroristes. Mais s'il menait à bien l'essai de cette arme redoutable, il aurait de quoi partiellement clouer le bec à ses détracteurs. De toutes les façons il aurait quelque chose à dire vu qu'il n'avait pas assez d'effectif. Mais que dire sur la source de l'information selon laquelle le convoi d'eau passerait par cet itinéraire? Un problème à la fois, pensa-t-il. Il croiserait les doigts et jouerait le tout pour le tout sur ce drone, puis quand tout serait rentré en ordre, il s'occuperait d'étouffer ce charognard de Dean avec ses couilles.

Dix minutes plus tard, le super drone était prêt à partir à l'endroit d'où avait été émis l'appel. Il possédait d'énormes mitrailleuses et même des explosifs à larguer. Une arme révolutionnaire jamais testée qui va lui sauver la peau, pensa le commandant. Le commandant en avait soumis l'idée à la Haute Chambre qui l'avait validée et avait accepté de la financer. Et voilà que ce bijou allait finalement prendre son envol

-Feu, cria-t-il.

Le drone fut lancé. Le commandant rejoignit la salle de pilotage car il ne pouvait permettre aucun débordement. Il devait avoir les yeux partout et sur tout.

-Quant à ce porc de Dean, il ferait mieux de ne pas rentrer de la base où il avait été envoyé car je pourrais le buter à vue dans mon état, fulminait encore le commandant. J'écraserai cette sale petite vermine!

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Après l'embuscade vers 16h

Quand le terroriste se fut rassis, Hamilton ouvrit les yeux et me fit un clin d'œil. Je me rendis compte que j'étais le crétin qui avait trop dormi et que cet homme était très rusé. Il me fit comprendre qu'il avait un plan. Il se mit alors à m'expliquer ce que je pensais déjà: le plan d'évasion avant d'atteindre la base ennemi. Alors que je faisais les plus gros efforts du monde dans ce camion lancé à vive allure sur cette route cahoteuse, je parvins à lire sur ses lèvres "je vais lui casser le cou et toi tu fais diversion pour m'en donner l'occasion". Je me mis à réfléchir. Ma seule chance était de lui parler en arabe pour qu'il soit perdu, et bien que je ne voulus pas le faire, nos minces chances de survie en dépendaient donc je me suis lancé.

-"Salamalékoum" lui lançai-je

Il écarquilla les yeux à ces mots, se leva et se rapprocha de moi en hésitant, baissant ainsi sa garde. Hamilton en profita pour lui mettre son pied au cou d'un mouvement que je ne saurai expliquer-ah ces militaires- et il le renversa. J'étais scotché par ses techniques et je regardais, tel un film. Le terroriste était à présent au sol et les jambes du sous-sergent s'enroulaient autour de son cou comme un boa constricteur. A ce moment-là, nous roulâmes sur une pierre, ce qui déstabilisa Hamilton et permit à notre bourreau de se reprendre . Se ressaisissant de son armes il n'hésita pas et tira sur Hamilton. Il braqua ensuite son arme sur moi et je vis ma vie défiler.

Mais notre père céleste ne m'abandonna pas. Un bruit retentit à ce moment même et des balles se mirent à pleuvoir de partout. L'effet de surprise me permit de chuter le terroriste de mes pieds, ce qui le fit valser et tomber du camion. J'entendis les camions citernes exploser l'un après l'autre et le nôtre se mit à zigzaguer. Je compris que c'était le suivant et me traînant tant bien que mal, je réussis à sauter du camion qui avait considérablement ralenti. Ils ne firent pas deux cent mètres qu'il explosa au loin.

Je parvins tant bien que mal à me traîner jusqu'à un gros rocher que la providence avait placé là, et m'y cachai. J'avais compris que c'était la réplique du commandant et qu'à cette distance, et avec la fumée des camions explosés, la visibilité serait mauvaise. Ils tueraient n'importe qui sans vraiment chercher à savoir qui c'était; vu le nombre de morts à l'embuscade, ils nous croyaient tous sûrement morts. Le drone fit plusieurs aller-retour durant lesquels j'osais à peine respirer de peur d'être repéré, puis partit enfin.

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