Moi- MAIS TU TE FOUS DE LA GUEULE À QUI LÀ !!
Lui- TU CROIS PARLER À QUI COMME ÇA. BAISSE LE TON!!!
Moi- JE BAISSE MON TON SI JE VEUX ET QUAND JE VEUX!!
LUI- PUTAIN ARRÊTE DE CRIER LÀ NON!!
Moi- TOI MÊME TU CRIS ET TU M'ORDONNE D'ARRÊTER DE CRIER! T'ES SÛR QUE ÇA VA DANS CE QUI TE SERS DE TÊTE LA!? EH MAIS TU MONTE POUR ALLER OÙ COMME CELA!
Lui- Loin de toi!
Moi- Arrête j'ai pas fini de parler!!
Lui- Je m'en fous! Tu me prends vraiment pour ton gosse à me crier dessus ainsi!
Moi- Mais...
Il venait de me fermer la porte au nez. Et pas la peine de taper il va jamais venir m'ouvrir la porte. Lui c'est mon mari. Celui qui me sers de mari.
Moi- Putain!
Je m'appelle Marieme et voilà dans quoi je vis depuis maintenant deux ans c'est à dire également deux ans après mon mariage. J'ai 27 ans et je suis d'origine Sénégalaise infirmière de profession.
Lui, mon mari c'est Lamine Ndiaye. Il a 30 ans et il est ingénieur en bâtiment dans l'entreprise de son père qu'il a d'ailleurs pris en rêne comme PDG depuis le début de maladie de son père.
Après notre deuxième anniversaire de mariage presque toute sa famille s'est révolté contre moi étant donné que je ne pouvais pas lui donner d'enfant. Mon infertilité a été confirmé par les médecins. Je ne pouvais pas donner d'enfant à Lamine. Cette nouvelle a eu l'effet d'une bombe dans mon foyer. Tout a changé depuis. Du comportement de Lamine envers moi au comportement de sa famille.
Sa mère et deux de ses sœurs c'est le pire de mes calvaires. J'essaye de faire face à tous ça... mais ça devient très compliqué au bout d'un moment.
Pendant longtemps ou plutôt depuis longtemps, je suis celle qui a pour habitude d'attendre : "Tu n'as pas encore d'enfants ?" "Donne un enfant à ton mari" "Fais vite sinon il ira voir ailleurs" "T'as pas d'enfants tu peux pas comprendre" et j'en passe. Ma stérilité est devenu une malédiction pour moi.
Chaque nuit je pose ma tête sur mon oreiller et dans la noirceur de la pièce, je sens mes yeux s'humidifier et laisser couler ces larmes. Je me demandais vraiment si mon sort de vivre ainsi toute ma vie. Sans la joie et le bonheur d'être mère et sans avoir cette ambiance familiale que je n'ai jamais eu petite. Malgré tout, chaque jour, je pliais genoux à terre pour remercier Allah et lui demander la grâce d'être mère.
Pourtant, je le ressentais, que je n'étais pas au bout de mes souffrances. Je sentais une autre "bombe" me tomber dessus...
~Bonne lecture~
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Un homme pour deux femmes
RandomQuatre ans de mariage sans donner un seul enfant à son mari c'est attiré le mauvais oeil de la belle famille sur soi-même et des disputes dans le foyer. Cela est mon cas depuis maintenant quatre ans et demie. Forcée, puisque l'on ne m'a point laiss...
