~Chapitre 41~

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Ce connard sans nom.

Je dois sauver la vie d'un homme qui bat la femme que je veux. Je le connais bien trop donc impossible pour moi de l'opérer. Une règle médical.

Moi-Il n'y a pas d'autres chirurgiens?

Infirmier- L'opération doit se faire au plus vite et vous êtes le seul proche.

La vie humaine compte bien plus que toute les disputes et autres.

(...)

Je me posais la question à savoir est ce que Marieme était au courant. Elle n'avait même pas besoin de l'être. Elle n'a plus de lien avec lui. Et personnellement j'espérais qu'elle ne le sache pas parce qu'il y aurai eu une chance que ces sentiments pour lui se montrent une nouvelle fois pour lui en le voyant dans cet état. Et si c'était le cas, cela signifiait moins de chance pour moi.

L'opération était fini il y a à peine une heure et nous attendions son réveil. Je regardais de loin sa famille assis entrain de faire des sourates. La réaction qui m'a le plus étonné était celui de sa femme. Elle ne s'inquiétait pas vraiment. Elle était sereine. C'est vrai que c'est le mieux lorsqu'on est enceinte mais sa réaction m'intriguait malgré tout.

J'ai vu des dizaines de femmes perdre leur grossesse parce que leur mari avait fait un petit accident. Sauf que Lamine n'a pas fait de petit accident. Il a plusieurs fractures et plusieurs côtes cassés. Et si on avait pas stoppé tôt l'hémorragie interne il serait mort

Je leur ai bien expliquer qu'il peut malgré tout se réveiller demain ou dans un mois ou dans un an mais elle est restée de marbre.

(...)

Deux jours plus tard

La ville était assez animé aujourd'hui et ça m'agaçais. J'étais dans les bouchons depuis maintenant une trentaine de minutes alors que j'étais déjà à bout de fatigue. J'étais censé me reposer mais il me fallait faire des courses pour vivre.

Les véhicules avançaient là la vitesse d'une tortue. Quand j'ai enfin pu me dégager de cette route j'ai filé jusqu'à ma destination.

Ça faisait deux jours maintenant que l'autre, le Lamine était endormi. Personnellement, je lui donnait juste quelques jours pour se réveiller et si il ne se réveillait... c'est la volonté divine.

Ça faisait deux jours que je faisais lutte contre moi même pour ne pas appeler Marieme. Je me disais qu'elle avait besoin d'air et je ne voulais pas qu'elle pense que je suis trop derrière elle. Non.

J'ai mis tout le nécessaire dans mon panier et j'ai avancé jusqu'à la caisse. J'ai levé la tête et je l'ai vu. Celle qui hante mes pensées.


M A R I E M E

Mon cœur a raté un battement quand je l'ai vu. Il faut dire que je ne m'attendais pas à le voir et lui aussi vu sa manière de me regarder.

Ça faisait juste un jour que j'avais commencé à travailler ici et c'était pas mal. Tout le monde m'intégrait et mes collègues et moi on s'attendait bien. La chose la plus surprenante c'est le salaire que cet homme m'a proposé.

Il n'est pas loin de doublé ce que je recevais en travaillant en tant que sage-femme. Et je peux le jurer que ce n'est pas le salaire normal d'une caissière. J'ai quand même accepter malgré le doute qui me ronge. Il me faut juste de l'argent.

Un homme pour deux femmes Where stories live. Discover now