Chapitre 5

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   Voilà une semaine d'écoulée depuis le sauvetage de mon âme et des tortues. Avec Adrien, nous ne nous sommes pas lâchés trop heureux de ce retrouver.
Cela faisait presque un an que je ne l'avais pas vue. Bien qu'il connaisse les gens qui habitent cette île parce que je lui ai tout raconté, il n'y a jamais mis les pieds. C'est toujours moi et mon père qui sommes aller en France voir sa soeur et moi mon cousin, je tiens à souligner qu'ils ne sont jamais venu ou très peu lorsque nous étions plus petit parce qu'ils ne sont pas des Kooks, ils sont à mis chemin entre Kooks et Pogues mais assez Pogues pour ne pas pouvoir venir nous voir. Adrien m'a dit que mon père avait payé les billets d'avions et de bateau pour qu'il puisse venir ici. Je le remercie encore aujourd'hui.

— C'est ça ton ancien bahut ?

   Je hoche simplement la tête. Aujourd'hui, il est 7h43 et nous sommes devant le lycée des Kooks. Il voulait voir dans quoi j'ai toujours étudié jusqu'à « ma stupide idée de changer » d'après lui, et je suis complètement d'accord. Oui oui, je lui ai tout raconté.

— Ben oui.

   Je regarde les têtes que je reconnais, je connais tout le monde alors forcément sur quelques passages, on me salut.

— Eh, la gazelle revient ?

   Une tape dans mon dos m'oblige à faire deux pas en avant pour me stabiliser.

— Eh non princesse. Répondis-je d'un ton enjouée.

   Un sourire en coin fait surface lorsque Rafe se met devant nous. Il tchek Adrien d'une main viril. Lorsque nous étions petit nous jouions tous les trois ensemble et de ce que je sais, ils ont toujours garder un peu le contact, s'envoyant de temps en temps des messages.
Durant cette semaine nous sommes rester beaucoup à la maison et à l'Ecole pour que nous racontions tout ce qu'il sait passé durant l'année.

— Alors mon gros te revoilà ?

— Ben fallait bien que je te botte le cul, j'ai une vengeance.

   Ils rigolent ensemble et j'en souris

— J'ai toujours été plus fort que toi Adrien, pourquoi ça changerais ?

   Est-ce trop d'égaux que j'entends dans la voix du Kook ? Il ne voit pas la tonne de muscle de mon cousin ou c'est moi qui voit trouble ? Je regarde l'heure sur mon portable, merde alors.

— Aller vous réglerez cette histoire plus tard, on doit aller en cours.

— Venez à la fête de Topper ce soir, on règlera le problème.

   Rafe sourit et Adrien lui rend. Nous prenons donc la route pour aller au Lycée de Kildar, bien sur nous arrivons en retard sinon ça ne serrait pas drôle.
J'arrive devant la porte et je toque doucement, j'entre un grand sourire innocent collés aux lèvres.

— Tiens donc. Dis seulement le prof.

— Excusez-nous du retard. Me bouscule mon cousin pour que je réagisse.

— Le motif ?

   Adrien me lance un regard pour que je le trouve. Ok.

— Les français sont long à réveiller, ils entendent rarement le réveil, alors nous les américains ont doit les secouées comme des pruniers pour les réveiller. Adrien est le Français.

— Lana est l'américaine. Conclut Adrien à la limite d'exploser de rire tout en me lançant un regard complice.

— Mouais. Conclue le professeur. Aller vous asseoir.

   Je regarde les places qu'il reste. Bon aujourd'hui on est devant. Nous nous installons non sans bruit et nous commençons a écouter le cour. Après une dizaine de minutes une boule de papier atterrit sur mon bureau. Je me retourne vers la personne qui ma lancé ça, mais personne ne me regarde.

« Tu te permets de faire la tchoin et d'arriver en retard ? C'est bien une Kook ça.
T'as mère a fait sa tchoin elle aussi pour devenir Kook ? »

   Des frissons de colère traverse mon corps, mes mains écrabouillent la feuille.
Insulte moi ? Ok j'encaisse je sais faire. T'insulte ma mère ? On a un problème.

   Je me retourne encore pour regarder chaque visage qui est susceptible de me dire ça. J'arrive même à regarder plus longtemps Kiara, Pope et John B, mais je ne pense pas que ce soit eux. Mon regard tombe sur JJ, il détourne ses yeux lorsque je le fixe. Non c'est pas lui, il dit pas tchoin mais pute mais surtout il serait trop content de me le dire en face. J'arrête de le fixer comme une dégénérée et je mets la boule de papier dans mon sac. Si je découvre qui fait ça, il est mort. Parce qu'il s'amuse depuis le début de l'année et ça commence sérieusement à m'agacer. La personne glisse, d'habitude, des petits mots dans mon casier et jamais c'est sur ma mère. La, le jour où je serais qui c'est, je le frappe.


 La, le jour où je serais qui c'est, je le frappe

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   J'attrape mon portable pour vérifier mes messages après les interminables cours. Nous sommes assis à la table de la cafétéria, Adrien adore la bouffe américaine.

   Un numéro inconnu a essayé de me joindre. Il y a 24 minutes. Je rappelle sans écouter le message dans ma boîte vocale.

— Centre hospitalier d'OBX bonjour.

   Je fronce des sourcils déstabilisée. J'arrête de manger pour me concentrer.

— Oui vous avez essayer de me joindre.

— Votre nom s'il vous plaît ?

— Lana. Lana Streek.

— Oh. Oui votre père c'est fais hospitaliser ce jour. Il a fait un AVC sur son lieu de travail dans la matinée, vous êtes là personne à appeler.

— Il... Il va bien ? Réussissais-je à demander la gorge nouée.

   Dois-je le rejoindre ?

— Il est entre de bonne main. Répond-t-elle simplement.

   Ça réponse finit de me convaincre de me bouger les fesses.

— Merci.

   Je raccroche sans plus de cérémonie.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Me demande Adrien, de la salade coincée entre les dents.

— Je dois partir. Mon père a fait un AVC.

   Ses yeux s'ouvrent en grand et il s'étouffe.

— Comment il va ?

— Elle m'a simplement dit qu'il était entre de bonne main. J'ai peur.

   Je me lève et rassemble mon plateau.

— On se rejoint à la maison. Je préfère que tu restes ici pour finir les cours.

— T'es sûr ?

   Je hoche simplement la tête et une fois mon plateau rassemblé, je lui embrasse la joue en signe d'au revoir.

— Tiens moi au jus ! Entendis-je après avoir faire 3-4 pas.

   Je débarrasse vite mon plateau et je cours presque pour sortir.

Outer BanksWhere stories live. Discover now