Chapitre 26

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Un bruit fracassant résonne dans la maison, me réveillant en panique.

— Putain c'est quoi ça ?

Je reste redressée sur mon lit à l'affût. Puis, rien ne vient alors je me recouche. Sûrement un truc qui est tombé tout seul.

Le retour chez moi à été très tendu entre nous tous. JJ n'arrêtait pas de fumer, embaumant le vanne et les autres laissaient une ambiance si froide que je me suis demandée si on était pas déjà en hiver.
JJ n'était sûrement pas obligé d'avoir connaissance de tous mes problèmes, et sûrement pas le même jour.

Un second bruit m'interpelle. Je me crispe dans mon lit. Quelqu'un est chez moi. Putain, un cambrioleur est chez moi !
La porte de ma chambre est grande ouverte puisque je suis seule.
Les bruits continuent à se manifester alors j'attrape mon portable voulant appeler les flics.
Ils mettrons combien de temps à arriver ? Est-ce que les Pogues ou les Kooks mettrait moins de temps ?
Rafe est le plus proche de chez moi, Topper vient ensuite puis Kelce, la Zone est plus loin.
Pourtant, mon pouce clique sur un nom bien spécifique. On avait mis le minuteur à trois secondes pour que la photo soit prise d'assez loin. (Media) Elle avait été faite pour que je puisse la mettre sur son contact, j'avais même oublié son existence jusqu'à maintenant.
La première tonalité sonne et au loin j'entend de la musique, un portable qui sonne. Je fronce les sourcils. Je patiente encore quelques secondes et la musique en bas continue. Je raccroche et je rappelle, de nouveau, la sonnerie retenti. Je me lève de mon lit et j'avance très lentement. Je descends les escaliers et j'avance vers le son. Passant devant la porte de derrière que je constate ouverte. Fait chier.
J'attrape un couteau de cuisine pour me défendre. Enfin pour essayer.

Quelques grognements résonnent. Putain de putain.

La salle de bain d'en bas est allumée et la porte est à moitié ouverte, des jambes et des pieds dépassent, mais en position allongée. Le son vient de la. La sonnerie s'arrête au moment où je tombe sur la messagerie de JJ. Je pousse doucement la porte grinçante puis une chevelure familière apparaît. Énervée, je lui mets un petit coup de pied dans le tibia.

— Mais putain tu m'as foutu la trouille ! Qu'est-ce que tu fou chez moi à trois heures du matin ?!

Il se recroqueville sur lui-même, les bras sur la tête pour se protéger. Cette position enlève toute trace d'énervement, mais apparaît de l'étonnement.

— Arrête ! Gémit-il.

Je pose le portable et couteau dans le lavabo et je m'accroupis à ses pieds.

— Qu'est-ce qui t'arrive Maybank ?

Il relève la tête vers moi et mon sang se glace. Son visage est tuméfié, son œil est légèrement gonflé. J'en tombe sur le cul.

— JJ...

— Ne me regarde pas comme ça... Souffle t'il en essayant de s'asseoir.

Comment ? Comme quelqu'un qui voit son ami remplie de blessure ? Comme quelqu'un d'horrifiée ?
Son haleine arrive jusque mon nez et j'en grimace, il pue l'alcool.

— Tu t'es battu contre qui ?

Il grimace lorsque son dos touche le mur.

— J'espère qu'il est dans le même état. Essayais-je de blaguer mais il ne sourit pas.

Il ne blague pas. Je me relève sur mes pieds et j'ouvre le placard à glace accrochée au mur. Une boîte rouge y repose depuis des années.

— Comment tu es rentré ? Oubliais-je que j'avais fermé la porte.

Outer BanksWhere stories live. Discover now