Outer Banks

Chapitre 22

J'arrive tout juste à Figure High. Je n'ai pas vue les Kooks depuis mardi du coup je vais chercher Rafe chez lui puis on va chez Kelce pour jouer au jeu vidéo et aussi profiter de sa piscine.

Mon père a décrété que puisqu'il ne pouvait plus m'emmener en cours, je devais avoir une voiture. N'ayant n'y le temps, n'y l'envie de chercher lui et moi, il m'a confier la sienne et j'ai tellement peur de la rayer que je la prends que lorsque c'est nécessaire. Bon je vous avoue que c'est tout le temps parce que faire des demi-heures à pieds c'est interminable, surtout que la fraîcheur arrive tout doucement, mais sûrement sur Outer Banks le matin et le soir, même si nous ne connaissons pas l'hiver, pendant mis novembre et décembre le temps se rafraîchi et je suis frileuse, heureusement d'ailleurs que je n'habite pas ailleurs !

Je mets le frein à main, puis je vais toquer à la porte des Cameron. La princesse Kook m'ouvre un sourire aux lèvres.

— Salut Lana.

— Salut, dit Rafe est arrivé ou pas encore ?

— Je sais pas, il se cache dans sa chambre en se moment et puisqu'il a cassé sa moto, il risque de mettre du temps à arriver.

Rafe a dit que sa moto est en réparation ? On a vraiment pas les mêmes alibis, on est pas doué.

— Viens entre il ne devrait pas tarder.

Elle m'ouvre la porte en grand alors je pénètre dans la villa.

— Wheezie est là ?

Elle acquiesce alors je lui demande si elle peut éventuellement l'appeler. Une fois la miniature Cameron dans la même pièce que moi je lui passe deux billets de dix dollars.

— Je pensais que tu avais oublié.

Un sourire triomphant étire ses petites lèvres de gamine.

— Ouais, gagnais-je, non j'oublie jamais un parie.

On a parié il y a un mois de ça que j'arriverais à pousser Rafe dans la piscine. J'ai fini à l'eau et j'ai perdu vingt dollars. Je n'ai pas pu lui donner plus tôt, puisque je n'aime pas trop croiser les parents de cette maison. Ils sont bizarre, j'ai toujours l'impression qu'ils font de la sorcellerie et je voudrais pas être maudite.

— Wheezie ! Crie justement la statue de la liberté.

Surnom que je dois à JJ. Au solstice d'été, il lui avait balancé un truc du genre et j'avoue avoir rie même si à ce moment-là, je le détestais.

— Euh, je peux monter voir s'il n'est pas dans sa chambre ?

Sarah me sourit en acceptant et la gamine va voir sa mère. Je monte donc les escaliers, puis j'entre dans sa chambre. Il n'y est pas. Bon. La porte derrière moi s'ouvre une seconde fois et c'est justement lui. Au moins je n'ai pas attendu.

— Hey. Dis-je sans un sourire.

Il embrasse ma chevelure, puis il enlève son teeshirt.

— T'es déjà la ?

— Ben ça va plus vite en voiture.

Il attrape une chemise et l'enfile, la laissant ouverte. S'il ne va plus en cours, où est-ce qu'il était ?
Il attrape mon poignet meurtri et enlève délicatement le bandage.

— Tu vas faire comment pour joué à la play ?

— J'ai pas besoin d'appuyer dessus pour tenir une manette.

— Tu as toujours mal ?

— Ça va.

Il appuie légèrement dessus alors je grimace. Il soupire commençant à remettre le bandage.

— Je vais arranger ça Lana.

— Attend, parce que tu ne l'as toujours pas payer ?!

— Pas encore il me reste demain.

— Non mais tu rigoles j'espère ! Je te signale que tu n'es plus seul dans cette histoire, tu m'as mis dedans.

— Je sais, c'est pour ça que je vais arranger la situation.

Il attrape mon autre poignet pour que l'on avance et que je le suive. Une fois à la voiture, je ne dis rien et je démarre puis nous roulons.

— Tu me fais la gueule ?

— Non.

Il lève les yeux au ciel.

— Pourquoi ton père te prête sa voiture ? D'habitude il ne veut pas que tu touche à son joujou.

C'est à moi de soupirer devant ce changement de conversation.

— Rafe, règle ton problème et je m'occupe des miens ok ?

Il fronce des sourcils et se concentre sur mon visage.

— Non c'est pas ok. Explique-moi.

Il n'arrive déjà pas à régler son problème comment il y arriverait au mien ?

— C'est pas le plus important, concentre toi sur Barry et après on verra.

Je m'arrête et je mets le frein à main.

— Écoute si tu as besoin je peux essaye de demander à mon père—

— Non Lana. Je ne veux rien, après c'est à toi que je devrais ce blé que je ne veux pas m'endetter vers toi.

— Ouais, mais je ne te menacerais pas.

Il esquisse un sourire et nous sortons de la voiture puis nous allons sur le porche de la maison des Romdran, Rafe ouvre la porte et entre sans toquer et je le suis. Nous allons dans le salon où les garçons sont déjà scotcher à la télé, eu aussi on la chemise ouverte et pourtant on est pas en août.

— Salut les gars.

— Salut Lana. Dit-il en même temps.

Je m'installe entre les deux Kooks et Rafe prend la place au bout du canapé. Topper me fait un bisous sur la tempe ne quittant pas les yeux la télé et Kelce embrasse ma joue faisant pareil que le blond.

— Quoi de neuf ? Tu t'emmerde chez les Pogues ? Demande Kelce tout en jouant.

— Non ça va, on a à peu près les mêmes cours que vous. La seule chose qui change c'est les locaux.

— Ben on y est pas aussi. Réplique Rafe.

— Tu n'y es plus non plus. Répliquais-je.

Il me lance un doigt d'honneur. La partie des gars ce termine et le propriétaire de la villa attrape deux autre manettes.

— Prêts a vous faire descendre par moi ?

Connaissant leurs fiertés, ils feront tout pour gagner c'est pour ça que je les pique.

— Tu veux pas retourner dans les jupons de maman, les flingues c'est pas pour toi, fillette. Réplique aussitôt Topper.

Je fais abstraction de sa réflexion sur ma mère et je lui mets un cou de coude.

— Pour la peine, la fillette te tuera en premier.

Il sait que je ne blague pas. En général, lorsque nous jouons, je me concentre sur quelqu'un a tué jusqu'à la fin de la partie en faisant attention aussi aux deux autres et j'alterne. J'aime trop les voir s'énerver, ses mauvais joueurs.

À force de joué, je me débrouille pas mal je vous rassure.