Chapitre 7

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PDV : JJ

   Un cure-dent dans la bouche, je suis appuyé contre ma motocross. John B et Pope m'ont prévenu qu'elle était aller à l'hôpital et qu'elle n'avait pas l'air d'aller bien. Du tout. Presque une heure que j'attends devant.

   Je suis inquiet. Elle m'a déjà expliqué sa phobie des hôpitaux depuis qu'elle et sa mère y soit allée.
Un accident de la route : sa mère a foncé droit sur une camionnette et l'airbag de la conductrice ne sait pas déclenchée. Lana y est restée 9 jours et sa mère un mois et demi. Chaque jours, Lana allait voir sa génitrice.

   Elle m'a expliqué que sa mère est allée en centre de rééducation pour ses jambes et qu'elle n'arrivait pas à remarcher alors là mère a décidé de mettre fin à ses jours.
Lana y allait tous les jours pour l'encourager, pour la soutenir, mais elle n'a vue que sa mère sombrer de jour en jour qu'essayer de se sortir de la.

   Lorsque j'ai vue sa cicatrice en dessous de son sein gauche, je n'ai jamais rien demandé pour savoir comment elle l'avait eu, mais à force j'ai fini par poser la question, et croyez moi, au départ elle ne voulait rien me raconter. Elle sait tellement braquée que nous n'avions rien fait ce soir-là alors je l'avais simplement serré dans mes bras et elle a finit par tout me raconter de cette histoire d'accident. Depuis j'avais toujours pris soin d'embrasser cette cicatrice.

   La question que je me pose c'est : Pourquoi doit-t-elle y mettre les pieds ?

   Une fille aux longs cheveux brun sort enfin de l'hôpital, ses yeux sont rouges, elle ne sourit pas non plus comme à son habitude même quand tout va mal. J'avance pour faire un pas vers elle, malgré tout ce que j'ai pu lui dire ou faire, mais je me stoppe bien vite. Un costaud ouvre ses bras en grand et elle s'y réfugie. Ils ne bougent plus pendant quelques secondes et moi je fulmine. Son mec français a deux balles lui embrasse longuement la chevelure. La colère monte crescendo en moi. J'aurais pas dû me déplacer pour elle finalement.

   Je jette mon cure-dent et j'enfourche ma moto.
Qu'elle aille au diable.

PDV : Lana

   Adrien est venu me chercher et nous sommes rentrés à la maison et nous avons regardés des films jusqu'à tard dans la nuit. Nous nous sommes rendu compte de l'heure seulement lorsque Rafe m'a appelé pour savoir ce que l'on faisait parce que la fête bâtait son plein.

— Tu es sûr de vouloir y aller ? Me demande Adrien inquiet.

— Oui, ça me changera les idées.

   Il me regarde longuement, mais je me lève pour m'habiller. Je monte dans ma chambre et j'attrape un short et un chemisier blanc, bien sûr je mets un bikini parce que Topper a une piscine. On sait jamais. Vaux mieux prévenir que guérir comme on dit...

   Je rejoins Adrien qui a mis un short de bain et un tee-shirt simple. Bon, nickel on peut y aller.
Nous descendons le porche, il ferme la maison et nous y allons à pied, c'est pas très loin genre dix minutes. On est à Figure Height.

— Dis Lana, je me demandais... Cet après-midi, j'ai encore beaucoup plus discuté que la semaine dernière avec Kiara, elle est pas mal et je voulais savoir si ça te dérangeait si...

— Adrien, tu fais ce que tu veux. J'ai bien couché avec un Pogue après tout. Tu n'as rien avoir dans les histoires de Kooks et de Pogues. Tu fais ce qui te chante. Vraiment.

    Il me prend dans ses bras.

— Je t'aime. Souffle-t-il.

— Moi aussi je t'aime.

— Je l'ai invité à la soirée. Je sais que je n'aurais pas dû puisque c'est pas la mienne, mais c'est sorti comme ça sans prévenir.

   Je souris devant son air nerveux.

— Si quelqu'un dit quelque chose, je le remettrais à ça place. En plus, ils connaissent Kiara puisque c'est une ancienne Kook.

   Nous nous tenons la main continuant à parler.

— Alors tu aimes bien Kiara ?

— Oui, tu ne la trouve pas belle ?

— Si, elle est magnifique. Admettais-je le sourire aux lèvres.

— Je crois que ses amis vont me mettre des bâtons dans les roues... Surtout le blond, je crois qu'il me déteste avant même de m'avoir parlé.

— Je ne sais pas... À vrai dire ils détestent les Kooks, mais tu es Français et tu n'as rien avoir avec notre rivalité. Quant à JJ, il n'aime personne appart son groupe. Mais te fais pas de soucis : il aboie plus qu'il ne mord.

— Mais puisque je suis ton cousin, ça fait pas de moi automatiquement un Kook aux yeux de Outer Banks ?

   Je hausse les épaules, ne sachant pas la réponse.

Outer BanksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant