Broken heart {FW}

II- Chapitre 7

Le réveil est douloureux, chaque muscle me fait mal et mes os semblent rouillés. Je ne rappelle même pas m'être endormie ici.
Mon téléphone sonne dans ma poche arrière et l'attraper est un supplice.

- Allô ?

Ma bouche est pâteuse en plus de ça.

F : ça va, Stella ?
- Oh Finn, c'est toi ! Oui, ça va, je viens de me réveiller.
F : il est quatorze heures.
- On est quel jour ?
F : dimanche...

Merde j'ai dormi longtemps.

F : T'es sûre que ça va ? J'ai pas arrêté de t'appeler hier soir et ce matin, t'as pas décroché une seule fois.

Qu'est-ce que j'ai bien pu faire hier soir pour ne pas lui répondre ?

F : il se passe quoi ? Tu veux que je vienne ? Non, en fait, attends, j'arrive.
- Non mais ça va, je te jure.
F : Bouge pas, j'arrive.
- Tu veux que j'aille où de toute façon ?

Il me raccroche au nez cet imbécile. Je décide quand même de me lever pour vérifier que j'ai l'air présentable, mais en me plaçant devant le miroir mes yeux tombent sur la montagne de déchets que j'ai laissé dans l'évier. Tout me revient. Je mets tout dans la poubelle et me lave le visage pour essuyer les traces de mascara séchées sur mes joues. Je me brosse aussi les dents et tente de dévier mon attention de l'événement d'hier soir pour ne pas pleurer à nouveau.

F : Stella ! Je suis là !
- Ici !

Lorsqu'il ouvre la porte, j'ai beau faire mon plus beau sourire, il ne se départit pas de son air inquiet et passe en revue chaque partie de mon corps avant de revenir sur mon visage.
F : Il s'est passé quoi ?
- Rien, je t'ai dit.
F : Et moi, je sais que tu mens.
- C'est qui qui te l'a dit ? Ton petit doigt ?
F : J'ai des super pouvoirs.
- Je vais finir par y croire. Murmurais-je pour moi-même.
F : T'as dit quoi ?
- Rien.
F : Tu m'emmerdes un peu.
- Toi beaucoup.

Ses yeux n'en finissent pas de me scruter et moi, je meurs d'envie de l'embrasser.

F : Je t'ai pris à manger, comme tu m'as dit que tu venais de te réveiller. Je me suis arrêté prendre une salade de fruits en venant, je me suis dit que c'était léger et que... Bref, j'espère que ça te va.

Bon le bisou attendra donc.

- C'est parfait merci.
F : moi ou la salade de fruit ?

Lui.

- Les fruits bien sûr.

Je le suis en dehors de la salle de bain et laisse derrière moi les événements d'hier.

Vendredi 8 novembre, Vancouver

Le docteur Evans passe presque tous les jours dans ma chambre, il contrôle mon poids, parle de mes progrès, de mes échecs, qu'il appelle des loupés. Je vois aussi Mélissa tous les deux jours, nous parlons de mes états d'âmes, de mon sentiment face à la maladie. Une diététicienne est également venue me parler des apports des différents aliments, de ceux que je peux et ne peux pas manger, ceux sur lesquels je fais des blocages.
Finn vient tous les soirs après ses cours et mange avec moi. Il me raconte sa journée et je lui raconte la mienne.
Le peu de temps qu'il me reste, je le consacre à faire mes devoirs en espérant ne pas prendre trop de retard.

Jeudi 14 novembre, Vancouver

J'ai repris un kilo et demi, tout le monde dit qu'ils sont fiers de moi, mais je ne vois pas la différence. Je suis toujours trop maigre, je perds toujours des cheveux par poignées sous la douche, j'ai froid en permanence et je n'ai pas eu mes règles depuis mon hospitalisation. Le docteur Evans dit que c'est normal, que ce sont des symptômes de la maladie qui partiront avec le temps, quand elle ne fera plus partie de moi.

Samedi 23 novembre, Vancouver

J'ai reperdu du poids, trois kilos. Le médecin dit que je devrais être nourrie par intraveineuse si mes résultats ne s'améliorent pas.
Je ne sais même pas si j'ai la volonté de fournir des efforts, finalement, je n'aurais plus à me forcer à manger et je serais nourrie suffisamment pour rester en vie.
Mais Finn est là, tous les soirs, il s'assoit à table et espère que je finirai mon assiette. Finn s'allonge à côté de moi et attend que je m'endorme pour rentrer chez lui. Finn pose toujours une pomme sur ma table de chevet en partant au cas où je louperais le petit-déjeuner.
Finn m'aime et je n'ai pas vu son sourire depuis plusieurs semaines.

M : Stella, aujourd'hui, j'aimerais qu'on se penche sur l'origine de ta maladie. Pas le déclenchement, ce qui est ancré en toi et t'as poussé à avoir ce déclic un soir avec Finn. Ce qui t'as poussé à te couper la faim et à te faire penser que Finn allait partir. Me dit Mélissa après que je me sois installée dans son bureau.

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Coucouu !

Premièrement, désolé de cette longue absence, j'ai pris mon été pour écrire une autre histoire (Vue Sur l'Océan si vous voulez aller voir, il ne me reste que l'épilogue à poster)

Deuxièmement, désolé aussi le chapitre est vraiment pas long, mais j'ai eu du mal à me remettre dans l'histoire et j'aurais pris encore plus longtemps si j'avais du écrire plus

Bref, j'éspère que vous allez bien depuis tout ce temps, que votre rentrée s'est bien passée, vos vacances aussi.

En tout cas, merci d'être encore là après tout ce temps passé sans chapitres et j'éspère que celui-ci vous aurra plu.

ilyyyy <333