05. O.P.C

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Kuki




Mes yeux se plissèrent quand je tourna la tête vers la baie vitrée, la lumière pénétra violemment mes yeux. Je tira la couverture sur moi et enfouie mon visage dans mon oreiller. J'avais affreusement mal à la tête et au ventre, je ne voulais ni me levé, ni mangé. Je ne savais pas combien de temps j'avais dormi mais mon corps était détendue.

«Tu m'appartiens»

Ses mots me revinrent à l'esprit, je m'assis sur le lit tout en tenant l'arrière de ma tête, j'avais sûrement des points de soutures à cause de ma chute, et ma plaie au ventre c'est sûrement réouverte. Je renifla bruyamment, et le top du top j'étais enrhumé. La porte s'ouvrit sur Maya, elle l'a referma derrière elle et resta devant la porte à me regardé.

"Viens là. Lui dis-je en souriant.

Elle s'avança et me prit dans ses bras tout en pleurant, je lui caressa le dos doucement.

"J'ai... j'ai eu tellement peur. Agathe m'a appelé après t'avoir trouvé dehors et je me suis dépêché de venir pour te voir, tu étais si pâle et tu tremblais. J'ai cru, j'ai cru... dit-elle en sanglotant

"Shut, calme toi je vais bien. lui dis-je en lui caressant les cheveux.

Elle se releva et se mit à me fixer, et ce que je fis dans son regard ne fit qu'amplifié ma douleur... La pitié.

«Tu fais pitié»

Je ferma les yeux en essayant de faire faire taire sa voix dans ma tête. Mais elle résonnait en moi, elle faisait écho. Il n'avait pas hésité à me faire savoir que je n'avais pas pu sauver ma famille et mon amie. Des larmes coulèrent sur mes joues, je ne sentais même plus mon coeur battre et je sentais encore le poids de ses gifles. Mon souffle était saccadé, ma gorge étais sèche et me faisait mal alors que je retenais mes sanglots.

"Ne pleure pas Kuki, calme toi.

Mais sa voix me paraît lointaine, comme un murmure. Je n'arrivais pas à resté calme, mes poings se serrèrent et je sentais mes ongles pénétrés mes paumes

«Tu m'appartiens»

«Tu fais pitié»

Je sentais mes membres se crispés, mon corps tremblait je passa nerveusement une main dans mes cheveux. Un sanglot s'échappa de mes lèvres alors que je sentais mes poumons se contracté.

Je n'allais plus revoir ma famille.

«Il pense que tu as tué ta famille»

Ils avaient brûlé ma maison.

«Ils ont brûlé ta maison et tes parents dedans»

Je suis recherché par la police.

«Maintenant tu es recherché par la police»

Je n'ai plus rien.

«Tu n'as plus de chez toi, plus de famille»

CHAINED TO THE MAFIA  (En Pause)Where stories live. Discover now