CHAINED TO THE MAFIA (En Pause)

10. Démon nocture

Kuki

Le lendemain matin...

Je ferma les yeux et mis mes mains sur mes oreilles mais j'entendais toujours la conversation entre Mirabelle et Casey.

"Tu m'avais pourtant dis l'avoir vu descendre. Pourquoi avoir menti elle aurait pu se faire tué. Cracha rageusement Casey

"J'ai... J'ai cru l'avoir vu. Je ne pensais pas qu'elle aurait eu des ennuis. Dit-elle avec difficulté

"PUTAIN!!! TU CROIS QUE JE TE PAIE POUR DES INFOS DE MERDE.

Je sursauta face à la férocité de la voix de Casey et mes larmes redoublèrent. Je ferma les yeux et l'horrible sensation de sa main sur mon corps me revint, je descendis le lit à une vitesse folle et vomis un liquide jaunâtre, je n'avais rien avalé depuis hier soir...je ne pouvais rien avalé. Je sentais encore les mains et l'odeur de cet homme sur mon corps, et malgré mon bain je sens toujours le sang séché de cette femme qui me colle à la peau. Je m'assis près de la toilette et pleura en silence tout en caressant le seul objet qui me procurait un peu de réconfort. Quelqu'un toqua à ma porte puis entra. Je pencha ma tête sur le côté et aperçu une des femmes qui travaillait ici avec un plateau.

"Señorita (Mademoiselle) je viens vous apportez votre petit déjeuner. Dit-elle froidement.

Elle mit le plateau sur la table, fit rapidement mon lit et pris au passage le plateau de la veille que je n'avais pas touché et claqua la porte derrière elle. Je me brossa les dents, avala deux somnifères et marcha vers mon lit d'un pas lent. Je me coucha et rabattit la couette sur mon corps qui maintenant me dégoutait.

'Laisse toi faire ma jolie, tout se passera bien.

Le visage de l'homme qui me hantait désormais réapparu éclairé par une faible lumière. J'étais de nouveau dans cette salle dans une flaque de sang, et mes bras était retenu au-dessus de ma tête par la femme qui à été tué par ma faute.

'Non... Pas ça... laissez moi

J'avais la gorge en feu à force de crié, ses doigts parcouraient mon corps sauvagement.
Sa bouche sur la mienne ne faisait que me dégoûter d'avantage.
Son odeur me suffoquait.
Il me touchait, il avait le contrôle et je ne pouvais rien y faire.

'Cette fois je compte finir ce que j'ai commencé.

'Casey aide moi!! CASEY!!!

'il ne viendra pas, tu es à moi!.

Je continua de crié horrifié par ce qui se passait.

 

Quelqu'un me secoua vivement et je me réveilla en sursaut, je me cacha rapidement le corps avec la couverture par peur que l'on essaye de me faire du mal encore une fois.

"Calme toi... C'est moi Casey. Respire me dit Casey en levant les mains en l'air pour me faire comprendre qu'il n'allait rien me faire.

Je respirais bruyamment, et passa une main nerveuse dans mes cheveux, je jetta un bref coup d'œil à la baie vitrée il fesait nuit, j'avais dormi
toute la journée.

"Tu ne m'as pas aidé...Tu n'es pas venu Chuchotais-je encore sous le choc.

"Quoi? Répondit Casey en me regardant bizarrement.

"TU N'ES PAS VENUE, IL M'A ENCORE TOUCHÉ ET TOI TU N'ES PAS VENU... Criais-je paniquer

Je me tus un moment, le fixa et lui lança d'un ton froid:

"Sors d'ici, je te déteste. Je ne veux plus jamais te revoir... JAMAIS !!

Ses traits dégageaient une haine palpable il sortit de la chambre tout en claquant la porte. Je me leva et ferma la baie  et je ferma les rideaux, j'alluma la petite lampes et m'assis sur le canapé désormais incapable de fermé l'oeil par peur qu'il vienne me hanté.

Les heures passèrent lentement, je bâilla pour la troisième fois tout en regardant le soleil se levé, quelqu'un rentra dans ma chambre et je ne fus pas étonné de voir Nathan se dirigé vers moi d'un pas précipiter. Il s'assit en face de moi et me regarda longtemps comme pour me faire craquer mais, je n'avais rien à dire... rien à raconter!

"Nuit mouvementée ?Dit-il en me regardant comme pour lire en moi.

Mes hochements de tête fit les seules réponse à sa question. Un long silence suivit.

"Tu veux te baladé, sortir un peu pour prendre l'air? Insista t-il

"Non... Je préfère resté ici. Une autre fois. Dis-je en m'efforçant de sourire.

"D'accord. Dit-il en se levant.

Il prit au passage mon plateau et dit d'un air peiné :

"Mange un peu, je ne veux pas que tu tombes malade.

Il sortit et ferma la porte derrière lui et le silence revint lentement. J'ouvris la baie et l'air frais me frappa comme un fouet au visage. Je m'avança et m'appuyai sur le balcon. Casey se tenait là et donnait des instructions à quelque hommes. Toujours habillé en noir il avait le teint assez pâle et les cheveux mouillés. Il leva les yeux vers moi mais je m'éloigna du balcon avant que nos yeux puissent se liés. Je n'avais aucune envie de lui parler, je voulais juste rester seule et mourir s'il le fallait.

Et soudain un évènement me vint en mémoire, le baisé. J'avais embrassé  Casey. C'était comme-ci pendant pendant quelques heures ma mémoire avait complètement supprimer cette partie de la soirée. Une étrange sensation se fit sentir au creux de mon ventre, je toucha mes lèvres et fut surprise de les caressé. Il m'avait embrassé et j'avais répondu à son baisé comme-ci et je n'avais aucun remords désormais. Une autre servante déposa un plateau sur la table et partis, je m'approchai et bus le jus d'ananas d'un trait, le goût acide me brûla la gorge mais, je me sentais mieux désormais. Cela ne voulait rien dire pour lui... N'est ce pas? Pour moi ce n'était qu'un baisé pendant un moment de faiblesse, un moment de besoin. Je ferma les yeux en sentant mes poumons se compressés, je devais me calmé. Je décida enfin de m'asseoir et de prendre une bouchée de mon plat des Burrito, je mangea sans grande appétit en mâchant pendant plusieurs minutes chaque bouchée. Je n'avais pas revue Maya depuis hier soir, c'est étrange. Je pris mon plateau et descendis en évitant les regards des gardiens, la maison était plongé dans un profond silence, il n'y avait personne dans la cuisine alors j'entrepris le lavage de mon assiette.

"Qu'est ce que tu fais ici ?

Un frisson me parcourus l'échine et je stoppa tout mouvement. Casey venait de s'adresser à moi, le son de sa voix était légèrement calme. Je me retourna pour lui faire face.

"Je fais le vaisselle, ça ne se voit pas. Dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine

Il se mit à avancer vers moi d'un pas lent,  il arriva à ma hauteur je cessa de respirer mais continua à l'affronter du regard. Il se pencha et son parfum me chatouilla les narines, son nez se colla à ma joue et alors que je pensais qu'il allait m'embrasser il dit d'un ton ferme.

"Monte, je vais avoir des invités.

Il ferma le robinet et partis comme il était venu me laissant seule, submergé de questions.