Tome II : 33. Londres (Famille Echevarrìa)

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Kuki

Si vous ne soignez pas les blessures de votre enfance, vous saignerez dans le futur.


(Image multimédia représentant Casey en son plus jeune âge)













Je me retournai pour la centième fois, changeant au passage l'oreiller de sens. Ce baiser avait tout chambouler en moi, un sentiment de bien-être c'était installer dès lorsqu'il avait posé ses lèvres sur les miennes.

Il y avait forcément quelque chose entre lui et moi... Mais quoi ?

J'envoyai l'oreiller sur l'un des pots de fleurs qui se brisa. Je n'avais aucun souvenir, je ne ressentais que de l'attirance envers cet homme dont le danger se lisait dans ses yeux.

Je m'assis massant ma tempe au passage. La nuit avait était longue et les rayons de soleil pénétraient déjà la chambre par la fenêtre .

"Bonjour.

Je me retournai pour apercevoir Maya debout à l'entre-baille de la porte.

"Bonjour. Répondis-je en descendant du lit.

"Mauvaise nuit?

Elle s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit. L'air frais et le chant des oiseaux apaiserent ma migraine.

"Oui, mais je commence à m'y habituer.

"Je sais qu'il est un peu tôt, mais il faut que tu ailles te préparer.

"Pourquoi ? Demandais-je perplexe

"Nous allons à Londres. Répondit-elle en s'en allant

"Londres ?

**

"Pourquoi suis-je obliger de porter une perruque Maya? En plus ça gratte ce truc.

Maya me tapa la main alors que j'essayais désespérément de me gratter.

"C'est pour ton bien. Notre bien à tous à vrai dire.

"Pourquoi devons-nous partir ?

"Je ne sais pas. Mais si Casey veut qu'ont partent alors nous partirons.

Elle termina de brossé la perruque. Et essuya ses main sur une petite lingette.

"Tes quelques affaires sont déjà dans la voiture. Descends , j'arrive dans quelques minutes.

Elle partit sans me laisser le temps de lui demander plus d'informations.

J'enfilai la robe et descendit dans la cour. Des centaines d'hommes s'y trouvaient munis d'armes et de cagoules.

Casey sortit d'une voiture habillé tout en noir comme s'il était endeuillé. Il s'approcha de moi et enleva ses lunettes de soleil au passage, ses yeux bleus pénétrèrent ma peau.

"Il fait froid à Londres, tu devrais mettre un manteau.

Je ne répondis rien trop occupé à regarder sa carrure imposante.

L'un de ses hommes lui apporta un manteau qu'il m'enfila sans aucune hésitation. Une décharge électrique se fit sentir au bas de mon ventre alors que ses doigts entrèrent en contact avec ma peau.

CHAINED TO THE MAFIA  (En Pause)Where stories live. Discover now