- 𝖕𝖓𝖑, Alma & Nabil, Castille & Tarik
Lorsque Alma rencontre Nabil, elle ne
doutait pas un instant qu'elle allait enfin
connaître cet amour, celui qui nous anime
de l'intérieur, pour lequel on se dit prêt à tout,
mais nombreux seront les obs...
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ROUGE DRAMA
– Castille ! On va être en retard, je soupire et j'attrape mon sac à à main, prête à partir
Castille – Je suis là, elle arrive en courant dans la pièce et se dirige vers le placard à chaussures
– Arrête de courir, tu as déjà un bout de crâne en moins, elle me lance un regard noir et je souris de coin
Castille – C'est même pas drôle Alma, on a même pas encore trouver de mensonges à raconter à papa
– Pas besoin de mensonge avec lui, on peut dire que tu t'es pris un coup en dansant, ça arrive, je hausse les épaules et elle termine de mettre ses bottines avant d'enfiler sa veste
Castille – En dansant ? Tu es nulle pour les mensonges... je me suis prise la porte de la douche dans la tête
– Si tu veux, alors tu es prête ? Elle passe devant moi et attrape son téléphone posé sur le plan de travail, c'est mon parfum que je sens là ?
Castille – Quoi ? Tu as sûrement dû en mettre de trop, elle baisse le visage vers l'écran de son téléphone et je plisse les yeux
– Oui, c'est sûrement ça, on sort toutes les deux de l'appartement, je referme la porte à clé, j'espère que papa va avoir du retard
Castille – Papa ne connaît pas le retard, juste l'avance, on entre toutes les deux dans l'ascenseur et j'appuie sur le bouton pour descendre vers le hall
– Tu parles à qui comme ça, Tarik ? Ses doigts s'arrêtent sur son clavier, elle tourne la tête vers moi en ouvrant la bouche, ça va, Jasmine m'a vendu la mèche, apparemment tu as le don de l'énervé, elle lâche un rire et on sort de l'ascenseur
Castille – Oui, j'ai surtout le don de venir l'emmerder par message quand il faut pas, je déverrouille les portières de ma voiture et on s'installe à l'intérieur
– Tu t'entends bien avec lui pour un mec qui a failli te tuer la première fois que tu l'as vu, j'attache ma ceinture et retire mes lunettes de soleil du dessus de ma tête, pour les glisser sur le bout de mon nez
Castille – Je dois te rappeler que tu as pecho un de tes étudiants ? Je tourne la tête vers elle, elle bouge les sourcils avec un petit sourire en coin sur les lèvres
– C'est pas mon étudiant tête de cul, je grogne et je quitte ma place après avoir démarrer le moteur de ma voiture, puis, on s'est pecho avant que je commence à travailler, à ce moment-là je ne savais rien
