Chapitre XII : 𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗜𝗧𝗜𝗢𝗡

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Boîte de nuit

21:35

L'héroïne était en train de s'amuser avec Ymir, mais soudain, elle commença à se sentir étrangement mal. Sentant une vague de nausée l'envahir, elle décida de se rendre aux toilettes pour se reprendre. Ymir lui lança un dernier encouragement avant qu'elle ne s'éloigne.

Dans les toilettes libres, elle fut submergée par une chaleur intense et oppressante. Des tâches noires dansaient devant ses yeux, et ses oreilles bourdonnaient. Prise de vertige, sa tête se pencha involontairement vers la cuvette fermée, et elle s'y appuya pour retrouver un semblant d'équilibre. Elle venait de subir le même sort que Livaï, et cela la troubla profondément.

Après quelques minutes, elle ouvrit péniblement un il, prenant conscience de son environnement. Dégoûtée par sa position inconfortable, elle se releva rapidement, manquant de se cogner contre la porte en se redressant. Se grattant la tête, elle se demanda comment elle avait pu se retrouver dans une telle posture. Les fragments de souvenirs lui revinrent en mémoire, et elle réalisa qu'elle avait perdu connaissance aux toilettes.

Revenant sur ses pas, elle se hâta de rejoindre la salle principale où les autres étaient assis sur les canapés. Ymir la remarqua immédiatement et l'interpella, exprimant son soulagement teinté d'impatience.

— Enfin, tu as mis une éternité ! s'exclama-t-elle en se levant pour l'inviter à poursuivre leur danse interrompue.

L'héroïne secoua la tête, encore choquée par son réveil soudain aux toilettes. Elle avait besoin de reprendre ses esprits avant de se lancer à nouveau dans une telle activité.

— Pas maintenant, je préfère m'asseoir. répondit-elle d'une voix faible, se laissant tomber sur le canapé à côté d'Hanji.

Laissant échapper un soupir, elle s'affala sur le siège, échangeant un regard perplexe avec Armin. Hanji, toujours aussi excentrique, s'approcha d'elle et lança une remarque à la fois taquine et maternelle.

— Alors, on a fait un gros caca ? demanda-t-elle, un sourire espiègle aux lèvres, comme si elle était sa mère.

L'héroïne fut prise de court par cette question inattendue, ses sourcils se haussant instinctivement.

— Mais non, enfin ! répliqua-t-elle, coupant court à cette discussion déroutante. Elle croisa les bras, boudeuse, comme si elle venait de perdre une partie d'un jeu de société.

Non loin d'eux, le brun s'éveilla également, mais sa mémoire était vague quant aux circonstances de son réveil. Il se demanda pourquoi il se retrouvait par terre, essayant de rassembler ses souvenirs. Alors qu'il se relevait, il entendit le grincement d'une porte derrière lui, suivi de pas s'approchant. Erwin et Petra, des collègues avec qui il discutait et riait dans la salle de réunion, sortaient pour faire une pause. En voyant son ami toujours au même endroit, le blond s'emporta presque en lui ordonnant de rejoindre le groupe.

— Mais qu'est-ce que tu fais encore ici ? Je t'ai dit de sortir et de t'amuser ! s'exclama-t-il avec impatience.

Livaï, encore troublé par son arrivée et ignorant combien de temps s'était écoulé, resta silencieux, tournant le dos à son supérieur. Erwin se rapprocha de lui et le poussa fermement vers la sortie.

— Je déteste devoir recourir à la force, mais là, c'est devenu inacceptable. Ne viens pas me faire une crise existentielle un jour en me disant que tu n'as jamais profité de la vie. Tu finiras par te consumer de l'intérieur. déclara-t-il d'un ton sévère.

Ouvrant la porte et le projetant hors du bâtiment, Erwin lui lança ces dernières paroles sans équivoque.

— Alors maintenant, va les rejoindre, amuse-toi un peu. Ça ne peut pas faire de mal. Tu es encore jeune !

LE FIL DE L'INTERDITOù les histoires vivent. Découvrez maintenant