LE FIL DE L'INTERDIT

Chapitre XVIII : 𝗣𝗢𝗘́𝗦𝗜𝗘 𝗗'𝗢𝗠𝗕𝗥𝗘

De retour à Paris, ils étaient parvenus à échapper à Luc Salmons, qui avait finalement abandonné l'affaire. Grâce à la fausse explosion, les médias sétaient tous focalisés sur elle, et Eren n'avait jamais été mentionné dans les informations, ce qui avait été une agréable surprise pour toute l'équipe. C'était une réussite.

Cependant, cela n'avait pas contribué à l'avancement de leur mission. En effet, ils devaient enquêter sur Paul Duckers, un patron de mafia très connu dans les années 70. Suite à des rumeurs concernant la reprise des activités de cette mafia, ils ont reçu cette mission.

De plus, l'agence Blue Mountain Spies disposait d'une boîte mail professionnelle difficile d'accès, spécialement réservée aux agents secrets pour l'envoi de renseignements. Un jour, ils ont reçu un message qui semblait être un poème à première vue, mais en l'examinant de plus près, il s'était révélé être un message codé.

Il était inscrit : Dans le joyau scellé, réside mon récit,
Un édifice connu, où tout s'est enfui.
Un code crypté, sur la toile résonne,
Révélant mon site, source enfouie, qui résonne.
Informations précieuses, en ces terres figées,
Un secret à dévoiler, une quête à mener.

En décryptant ce message, ils ont pu obtenir le diamant et saisir le message sur Internet pour accéder au site, tel qu'indiqué. Cependant, il semblait que les responsables de cette mafia aient remarqué ce site et aient décidé de le supprimer définitivement, ce qui les laissait dans l'ignorance. Malgré cela, même si la personne anonyme qui leur envoyait ces étranges poèmes et qui semblait très informée ne leur inspirait pas grand chose, ils estimaient qu'il fallait lui faire confiance. Dans toute l'histoire de l'espionnage, cela ne s'était jamais produit, et la personne avait réussi à accéder à leur boîte, donc ce nétait pas une blague entre amis. Ils ne savaient toujours pas pourquoi cette personne ne leur écrivait qu'une fois par mois, et quand ils recevaient le message, c'était toujours un poème. Ils se demandaient si c'était peut-être un moyen de se dissimuler à cette mafia.

De plus, la haine qui animait Asya et Livaï ne leur était d'aucun avantage, car leurs disputes incessantes en plein milieu des missions ne faisaient qu'aggraver la situation. Malgré les multiples tentatives d'Erwin pour les réconcilier en trouvant un terrain d'entente, ces moments de trêve étaient éphémères et les conflits reprenaient de plus belle. C'était un cercle vicieux.

Même si récemment on ne les voyait plus se battre comme autrefois, ils s'acharnaient verbalement. Des critiques par ci, des insultes par là. Tout était prétexte à laisser s'exprimer leur mauvais caractère. Leur relation tumultueuse était empreinte d'une dynamique explosive qui semblait nourrir leur haine réciproque. Chacune de leurs interactions était un terrain miné, prêt à exploser à la moindre étincelle. Leurs échanges étaient comme des tempêtes violentes, où les mots acérés étaient des éclairs assourdissants, prêts à tout détruire sur leur passage.

Livaï et Asya semblaient incapables de s'entendre sur quoi que ce soit, se lançant des piques cinglantes et des remarques blessantes sans retenue. Leurs querelles étaient une danse furieuse, où ils se poussaient mutuellement à bout, cherchant à déstabiliser l'autre avec une précision déconcertante. Chaque mot était comme une lame tranchante, visant directement les points sensibles de l'autre. Leurs différences de personnalité ne faisaient qu'alimenter le feu de leur animosité.

Livaï, avec son caractère froid et impitoyable, ne reculait devant rien pour exprimer son mépris. Ses paroles acerbes étaient comme des gifles glaciales, laissant des marques invisibles mais profondes. De son côté, Asya arborait une attitude hautaine et irritante, ne manquant jamais une occasion de provoquer son adversaire de toujours.

Au milieu de ces disputes incessantes, il était difficile de distinguer où se trouvait la véritable ligne de fracture entre eux. Était-ce une lutte pour le pouvoir ? Une rivalité profonde et ancestrale ? Ou simplement une collision entre deux tempéraments explosifs destinés à s'affronter jusqu'à la fin ?