Retrouvailles dangereuses. || Kylian Mbappé [EN PAUSE]

Dix

ＭＥＬＹＮＡ

📍 HOPITAL SAINTE PERRINE, PARIS

26 août 2018 05:04

Je suis allongée, là dans ce lit qui ne semble pas être le mien, la chambre qui n'est pas la mienne non plus. Une faible lumière rouge m'intrigue, elle me semble relier à un boîtier, je comprends très vite que je suis dans une chambre d'hôpital. Je touche à tous les boutons jusqu'à allumer une lumière juste au-dessus du lit. Mes doutes se confirment, je suis à l'hôpital... Je panique, je pense à Ella, tout en regardant autour de moi. Mes yeux s'arrêtent instantanément sur Kylian. Qu'est-ce que Kylian Mbappé foutait ici à Paris même ? Il avait l'air mi endormi mi réveiller, en voyant ma détresse, il me rassure, en posant sa main sur la mienne. Un souvenir assez étrange me vient en tête, Yassine et Kylian, qui se battent sur le terrain de foot. Je suis habillée avec une robe de soirée magnifique dans les tons rouges, pas tellement pratique pour jouer au foot. Et à l'autre bout du terrain Ella, Marquinhos, et Presnel Kimpempé poser, et Neymar qui danse avec le son, qui sort d'une enceinte. Je demande pourquoi il est ici ? Depuis quand il est revenu, il m'explique et remet en place mes souvenirs qui se sont mélangés, je finis par lui demander pourquoi je suis hospitalisée. 

- Euh ... Bah, je ne sais pas trop. Me répond Kylian.

- Kylian, s'il y a bien quelque chose que je n'ai pas oubliée, c'est que tu es un mauvais menteur quand tu es stressé. Qu'est-ce que tu me caches ?

- C'est compliquer à le redire une deuxième fois. À vrai dire Mélyna. Je n'ai pas envie que ça recommence.

- Kylian s'il te plaît. J'ai besoin de comprendre.

- Tu as fait une grosse crise d'angoisse, et tu as tombée la tête la première sur une table en fonte.

- Par ce que je t'ai avoué ... Que... Il marque une pause assez longue.

- Que quoi Kylian ? Tu vas repartir ? Tu vas me laisser encore sans nouvelles ?

- Non, je reste ici. Mélyna, ce n'est pas ça !

- Dis-moi alors ! Que quoi ?

- Tu ne t'en souviens vraiment pas ?

- Non Kylian. Je suis désolée, je ne m'en souviens pas !

- Que je t'aime !

- Mais ça, je le sais Kylian, je n'ai jamais douté, même si tu m'as laissé sans nouvelles.

- Non Mé, je ne t'aime pas comme ça... Je suis amoureux de toi depuis longtemps...

- Oh... Wooah, je, je, je ne sais pas quoi dire. Désolée.

Le silence remplace notre discussion pendant de longues secondes avant que Kylian ne prenne à nouveau la parole. 

- Je crois que c'est mieux que je te laisse. Je ne voulais pas te mettre dans cette situation. Je vais prévenir Ella de venir, à ma place. Peut-être à bientôt Melyna. Me dit-il avant de récupérer sa veste. 

Je n'ai même pas eu le temps de répondre que la porte de ma chambre se referma sans le moindre bruit. 

Et en une fraction de seconde tout ce que je ressentais avant cette foutue crise d'angoisse me revenais comme par mauvaise magie. Ce sentiment d'être perdu, la peur de perdre Kylian pour toujours, s'il se passait quelque chose de plus que de l'amitié, entre nous. Les images de cette fameuse soirée, cette fameuse discussion avant ma crise d'angoisse venaient les unes après les autres dans ma tête, jusqu'à que j'arrive à reconstituer la scène entière dans ma tête. Je me lève doucement de mon lit et sort finalement dans les couloirs, je déambule lentement, vêtu de ma blouse d'hôpital et ma veste de la veille. Je tombe nez à nez avec une infirmière qui me conseille d'aller de retourner dans ma chambre, je lui explique que j'ai besoin de prendre un peu l'air, que tout va " mieux " que je ne risque pas de refaire un malaise, elle accepte, mais insiste pour m'accompagner. Jusqu'à que je trouve un banc pour m'asseoir juste devant l'entrée de l'hôpital. Le vent frais de cette heure matinale vient se glisser dans les cheveux qui ne sont pas pris au piège du bandage qui entoure mon crâne. Ça me fait du bien. Je ne sais pas si c'est le faite de me trouver seule, ou la fatigue qui se mélange avec toutes ses émotions, mais une larme coula le long de ma joue. Je l'essuie à l'aide de mon pouce. Je ferme les yeux, toujours avec cette brise qui souffle sur mes cheveux. Un souvenir d'enfance me revient en tête instantanément, sans doute le souvenir le plus drôle que j'ai en tête. Celui que je raconterai si on me demande d'en choisir un seul.