Chapitre 29

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Mes nerfs me tiennent jusqu'à mon arrivée à l'hôtel, mais une fois le seuil foulé, je lâche un cri de désespoir. C'est alors que mon téléphone se met à sonner, c'est Antoni.

Je me reprends et décroche.

- Antoni ? Comment vas-tu ?

- Ella, c'est incroyable cette histoire. Je n'ai rien vu sur le moment, mais j'ai fait de rapides recherches. Il se pourrait que le château soit sur le seul temple qui n'a pas encore été découvert dans la région. Plusieurs stèles en parlent, mais bien que des fouilles aient été réalisées dans le coin, rien n'a été trouvé. Manifestement, tu as raison, les fondations de l'hôtel sont sur des vestiges millénaires.

- Tout se confirme alors. Est-ce que je peux faire classer l'hôtel ?

- Heu, oui sans doute. Tu veux que je demande à mon avocat ?

- Oui, s'il te plait. Je ne te cache pas que c'est assez urgent...

- D'accord, je l'appelle tout de suite et te tiens au courant.

- Merci, Antoni, tu es un ange.

Je respire une fois et finis par lui dire le plus distinctement possible :

- Antoni, s'il m'arrive quelque chose, promets-moi de tout faire pour faire classer l'hôtel.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu as des problèmes ?

- Heu, non, mais, on ne sait jamais.

- Ella, c'est bizarre ce que tu me demandes... tu es sûre que tu ne me caches pas quelque chose ?

- Non, c'est juste une sorte d'intuition... voilà, tout va bien, mais promets-moi de le faire.

- Oui, promis. Mais toi, tu vas bien ? C'est certain ?

- Oui, je t'assure.

- Tu sais que tu peux toujours compter sur moi.

- Je le sais. Merci encore. Je t'embrasse.

- Moi aussi. Je te tiens au courant rapidement.

Après avoir raccroché, je lance mon téléphone de rage sur le canapé en face de moi. Je dois maintenant me concentrer sur Alban, c'est ma priorité.

Je respire profondément en fermant les yeux puis tape trois fois dans mes mains pour me redonner du courage.

Je me dirige alors vers le salon en prenant au passage mon ordinateur.

Il y aura peut-être des informations sur internet, du style : comment tuer un vampire ?

Je lâche un petit rire nerveux, je n'en reviens toujours pas de ce que je m'apprête à saisir sur mon clavier.

Quelques heures plus tard...

Nous sommes au beau milieu de la nuit.

Je finis mon verre d'eau et referme le couvercle de mon ordinateur portable.

Je n'ai rien découvert de probant. Il faudrait faire le tri entre les informations d'illuminés et celles de ceux qui semblent plutôt cohérentes.

Pourtant, j'ai noté quelques pistes trouvées. La seule chose qui me parait efficace, c'est bien le pieu dans le cœur, mais je ne me vois pas tuer quelqu'un, même si c'est un vampire !

Je me lève donc et décide d'aller prendre un peu l'air avant de monter me coucher.

Munie d'une veste bien chaude, je sors de l'hôtel et m'assois dans une chaise sur la terrasse qui donne sur le jardin.

MB MORGANE - Mon gérant est un pauvre #%@$! [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant