IL PITORE

Prologue

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21 mars 2013, soit dix ans en arrière

La pluie s'abattait avec rage sur le sol. Le vent se déchaînait avec force au sein de cette nature digne d'un tableau flippant. Pourtant, le jeune homme continuait sa chasse, cherchant partout et ailleurs le monstre qui circulait trop longtemps en vie, et qui avait fait une victime de plus.

Une forte orage retentit dans le ciel, brisant la musique de la pluie sur le sol. Le jeune homme s'arrêta devant une maison abandonnée,  situé au fin fond des bois, perdue au milieu de la sauvagerie de la nature. Un endroit parfait pour se cacher ou tenir des réunions secrètes, un endroit parfait pour parfaire son plan tout juste commencer.

Il avançait, déterminer à venger son amour de toujours,  morte d'un suicide à cause d'horribles souffrances qu'elle avait dû subir de la part de certains malfrats. Il ne ressentait plus rien, aucune pitié, aucun remord pour les actes qu'il était en train de commettre,  pour une jeune fille qui ne méritait tout simplement pas les méchancetés de cette maudite vie.

Le jeune mafieux pénétra la vieille maison d'une grande prudence en scrutant les alentours. Des flashs monstrueuses faisaient leurs apparitions dans sa tête et la rage en lui se décupla . Il avança à pas silencieux, les yeux vifs. Il entendit des échos de voix de personnes à l'intérieur. Il s'approcha un peu plus en colla son oreille pour mieux écouter ce qui se disait.

- Ce sera donc une transaction de cent millions de dollars. Disait la voix d'un homme un peu âgé.

Alonzo reconnut immédiatement la voix de Francesco Alfieri, l'homme qu'il cherchait tant à massacrer.

- C'est beaucoup pour une si petite chose! Rétorqua la voix d'un autre homme dans la pièce.

- Ce sont les affaires Dimitriov! C'est soit ça, soit rien!

- Est-ce que la mafia est au courant? Demanda la voix d'un autre personnage.

Le fameux Francesco Alfieri éclata de rire.

- Tu penses sérieusement que je mettrai à vue d'œil mes petites affaires Collin? J'ai des ambitions bien plus sérieuse.

- Comme prendre la tête de la grande famille mafieuse et restaurer le nom des Alfieri? S'ensuit le dénommé Dimitriov.

- Exactement! Ce petit minable qui vient de prendre la place de son père est un pauvre rêveur artistique. Il passe son temps entre pinceaux et vieux tableaux de peintres ridicules au lieu d'effectuer un travail sérieux. Dit l'homme d'une voix remplit de sarcasmes.

- V....ven....vendre des jeunes filles n'est pas quelque chose d'honorable mon cher papa! Rétorqua une voix tremblante dans la pièce.

- Quelle mauviette! Tais toi Georgio! Tu n'es même pas digne de porter le nom des Alfieri.

Alonzo prenait sur lui pour se retenir. Bien qu'il avait trouvé la fameuse cachette dudit réseaux qui prenait forme, il devait concocter un peaufiné beaucoup plus son plan laborieux pour en mettre un terme définitif. L'esprit de vengeance qui régnait en lui était très puisante. Mais pour le moment , il devait se contenter d'obtenir de précieuses informations.