Chapitre 16

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Alonzo sirotait un verre de cognac dans son bureau. Il devait avancer dans son travail laissé à l'abandon durant trois mois, mais il n'arrêtait pas de penser à sa belle tornade. Depuis qu'il l'avait revu, c'était les mêmes sensations qui l'habitaient pareil au premier jour de leur rencontre.

Lavinia frappa à son bureau un peu plus tard et lui apporta quelques dossiers.

- Ce sont les prochains étudiants qui doivent venir. Et cette fois ci je me suis assurée qu'ils viennent des quartiers défavorisés.

- Perfecto.

- J'ai entendu dire que mademoiselle Cross fera parti des restants?

- Oui, son travail est beau  mais c'est tout. Je ne ressens pas la moindre passion en regardant sa toile.

- La pauvre à faillit avoir une syncope !

- Elle a finit par voir la raison.

- Ils sont aux nombres de cinq, tu comptes envoyer Cross où ?

- Je comptes m'occuper d'elle personnellement Lavinia.

- Ahh, intéressant ! Dit t'elle d'une voix amusée en arquant un sourcil.

- C'est n'est pas la première fois que je fais ça.

- Oh mais bien sûr. Je me souviens du pauvre Canadien, comment il s'appelait déjà ; ah oui Arthur ! Il était repartit traumatisé chez lui!

- Ce n'était pas de ma faute Lavinia; enfin disons que j'avais oublié de le prévenir de mon penchant pour l'art dramatique.

- Pour l'art horrifique! Rectifia Lavinia.

- Arr n'exagère pas veux tu!

- J'espère sincèrement que signorina Cross fera l'effort nécessaire. Elle a beaucoup de talent.

- Elle a juste besoin d'adrénaline. Susurra Alonzo malicieusement.

Lavinia le laissa seul dans son bureau un peu plus tard après avoir récupérer d'autres dossiers.

Alonzo se mis au travail et resta à son bureau jusque tard dans la nuit. Il avait avancé avec une bonne partie de ses affaires. Pour une fois que ce n'était pas un meurtre ou une affaire de cocaïne, il se sentait détendu.

Il faisait nuit, l'air du dehors était frais. Alonzo eut une soudaine envie d'aller se promener dans le magnifique jardin qu'il avait fait installer dans l'enceinte du campus. Cela lui permettait de mieux réfléchir lorsqu'il passait ses nuits à traiter les dossiers de certains étudiants.

Il quitta son bureau main dans les poches. Les couloirs étaient silencieux, mais rare étaient les étudiants qui se promenaient à cette heure. Dehors il fut accueilli par la fraîcheur de la nuit ainsi que l'odeur de certaines plantes venant du jardin. Il alla se positionner près d'un ensemble de fleurs sauvages importées d'Afrique qui se balançaient sous l'effet d'un vent léger, un vent apporté par une nuit étoilée. Il se souvenait lorsqu'il avait apporté cette plante d'un voyage en Afrique, sa tendre cousine avait insisté pour qu'il la mette dans le jardin du campus plutôt que dans sa demeure.

"Les étudiants pourront l'admirer" lui avait t'elle dit.

Ah, elle lui manquait un peu. La pauvre s'était terrée dans un silence glaçant depuis le départ d'Egzhar. Et dire qu'il avait participé à cette abomination! Mais d'un autre part il se devait d'aider son ami. Ce dernier avait disparut depuis deux ans et Alonzo commençait à s'inquiéter sérieusement. Si Egzhar mourrait, Noora ne se remettre jamais de cette perte. Comme il mourrait d'envie de le chercher ! Par contre il avait confiance en son ami, il ne mourrait pas de si tôt ! D'ailleurs si en partie il était retourné sur ses terres, c'était parce qu'il voulait sauvé l'amour qui unissait lui et Noora.

IL PITORE Where stories live. Discover now